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mardi, 24 avril 2007

Dura lex sed lex...

Il faut savoir terminer une grève, disait cette vieille crapule de maurice thorez.

Il faut savoir perdre ses illusions... et le faire savoir...

Pas de grande claque dans la gueule, hélas, des journalistes, pas de deuil national pour Libé, pas de jospinade pour ségo... Bref, le borgne s'est ramassé et la Lou avec...

Analyse post partum : c'était à prévoir ! Sarko chassant sur les terres du FN a pu ramasser toutes les voix de ceux qui trouvaient Le Pen trop vieux, trop gros, trop (ou pas assez) méchant, trop risqué, trop compromettant...

Tout le blème maintenant, c'est de savoir si sarko va appliquer la partie droite de son programme, ce dont je doute au vu des révérences à la pensée molle qu'il continue d'effectuer...

Et pour aller au bout de la déconfiture, j'ai trouvé la danse et les chants de JMLP dimanche soir, sous l'oeil des caméras, un brin indécents... Il aurait annoncé dans la foulée qu'il allait émigrer à Monaco ou aux Marquises que ça ne m'aurait pas étonné plus que ça... Dommage... Mais peut-être n'est-ce qu'un faux pas...

Quoi qu'il en soit, le combat continue...

Lou sursumcordée...

Commentaires

Il l'avait mauvaise, c'est certain.
Mais il a complètement raison de dire que les Français sont encore les cocus dans cette histoire.
Au moins, je fais partie des 10,5% qui ne le sont pas.

Écrit par : Artemus | mardi, 24 avril 2007

Cocus et contents de l'être, apparemment.

Écrit par : lustucru | mardi, 24 avril 2007

Chère Lou,

comme vous j'ai tiré la tronche sur l'instant. Oui, j'espérais mieux de cette population de veaux hormonés. Non, je n'imaginais pas que le braconnage du nain-sans-monture allait à ce point vider le réservoir FN.
Mais bon... Je constate que certaines idées frontistes font école, progressent doucement dans l'esprit des gens, et que l'effet giga-déceptif de la politique de Sarko dans les deux ans à venir ne manquera de ramener durablement et solidement des voix de ce côté-ci de la droite nationale... à condition, bien sûr, que neuneuil parte enfin à la pêche avec quelques uns de ses potes et accepte de laisser la place, pour de vrai, à fifille.
Je crois à ses talents, et je demeure convaincu qu'elle saura s'entourer d'esprits plus fins - a fortiori moins polémiques et marqués - que ceux qui ont parasité la campagne (Alain, si tu nous regardes...).


Courage !

Écrit par : kalle | mardi, 24 avril 2007

Oui il serait temps de lâcher l'archéo-marxiste Soral. Qu'il se bourre la gueule et ne revienne plus.

Déçu de l'élection ? Pas tellement mais de voir la cruche avec autant de voix... les gauchos ont donc si peu de convictions...

Toujours énorme d'hypocrisie les journaleux : Amusés et ravis de la débacle du FN et toujours ravis du bon score de Besancenot. Et on viendra nous dire que c'est un pays désormais de droite. Enfin au moins dans mon canton Le Pen est arrivé premier et la Ségo bonne dernière !

Écrit par : Ash | mardi, 24 avril 2007

C'est surtout la hausse du taux de participation qui a abaissé le score relatif de Le Pen. Et il ne manquerait plus que Le Pen fasse la gueule devant les journalistes qui n'attendent que ça !

Kalle s'illusionne s'il croit que l'entourage de Le Pen a eu un effet quelconque sur l'opinion publique et sur le résultat des élections, positif ou négatif ; s'il y a une cause, et je répète que dans l'absolu le score de Le Pen n'a pas beaucoup diminué, s'il y a une cause c'est plutôt l'écrasante défaite du second tour des présidentielles 2002 qui a démontré aux électeurs que le système ne prévoit pas que le Front national puisse l'emporter dans une élection aussi importante.

La mauvaise nouvelle, pour les journalistes cette fois, c'est que l'espace politique du Front national, s'il a connu un rétrécissement, n'a pas disparu, et que Marine paraît capable de l'occuper à l'avenir avec autant de talent que son père.

Écrit par : Lapinos | mardi, 24 avril 2007

Il faut vraiment avoir la foi pour essayer de modifier quoi que ce soit dans le comportement de nos congénères, ces élections confirment d'une façon somme toute satisfaisante du peu d'estime que peut inspirer l'espèce humaine en général.
J'avoue que je ne comprends pas, il y a tout de même des limites à la niaiserie, tout ce peuple prosterné devant le néant, au respect quasi total pour les escrocs qui nous gouvernent pour cette fantastique construction de mensonges, de promesses, de vide qu'est la société démocratique avec ses décerveleurs professionnels, ses voleurs ayant pignons sur rue, ses parasites, ses pourrisseurs de société, multimilliardaires cosmopolites faiseurs d'opinions avec leur presse.
En définitive c'est toujours la même engeance qui est à l'oeuvre depuis deux cents ans.
La preuve, il suffit de les avoir vus et entendus dimanche soir.

Écrit par : lustucru | mardi, 24 avril 2007

Votre déception, Lustucru, est à la mesure de la haute opinion que vous vous faites du "peuple français". Je vous trouve bien démocrate !

Écrit par : Lapinos | mercredi, 25 avril 2007

@ Ash : dites-moi vite où vous perchez, je réserve une camionnette chez Budget...

@ Lapin : non, non, Kalle ne s'illusionne pas une seconde. La hausse du taux de participation n'a en rien abaissé le score "relatif" de Le Pen... Les chiffres sont têtus : moins un million de voix, ça compte... quel que soit le taux de participation. Mais j'insiste : oui, l'entourage de Le Pen a une responsabilité écrasante dans les errements de la fin de campagne, moments où JMLP n'a eu à opposer à la stratégie de conquête de l'UMP que quelques arguments bien faibles, quand ça n'est extrêmement maladroits (Sarko = candidat de l'immigration : une connerie sans nom !).
Lapin : ça n'est pas vous, ni moi, et encore moins un FN absent de l'hémicycle qui pourra changer quoi que ce soit aux données du système. Il faut donc le pénétrer, utiliser ses armes, séduire pour conquérir, faire de l'audience, se faire apprécier des médias pour autre chose que la grimace que l'on vous a appris à faire... Gros travail de marketing politique, donc. C'est l'heure des révisions, des choix : soit le FN continue d'attendre que les combattants de la LVF reviennent de Moscou ou que l'Algérie devienne française (il me semble que l'on vit le contraire...), soit il transmute vers une identité résolument émancipée des fantômes de Doriot ou de Sidos et tout devient possible. Attirer les cadres de demain, capables de gouverner, fidéliser un électorat jeune et résolu... tel est le chemin à mes yeux. Espérons seulement que le FN ne vende pas le plus fort de son âme aux beaux diables du marché en cours de route !

Écrit par : kalle | mercredi, 25 avril 2007

Chère Lou,
Puisque vous êtes sursumcordée, habemussons ad Dominum, car nous avons lu que "tout désespoir en politique est une sottise absolue."

Écrit par : Eric | mercredi, 25 avril 2007

"tout désespoir en politique est une sottise absolue."

Charles Maurras.


"Tout espoir dans le suffrage universel est une monstrueuse connerie"

J'sais plus qui.

Écrit par : XP | mercredi, 25 avril 2007

Celui qui méprise le droit de vote (qui n'est pas, est-il besoin de le rappeler, une invention républicaine) n'a que deux droits : celui de fermer sa grande gueule et/ou celui de prendre son fusil pour établir les bases d'un dialogue constructif.

Écrit par : kalle | mercredi, 25 avril 2007

J'ai parlé du suffrage universel, mon cher Kalle, pas du droit de vote.
Cela dit, s'il y des gens qui n'ont aucune légitimité pour ouvrir leur gueule, c'est bel et bien ceux qui élisent ces gens.
Et qu'on ne vienne pas me dire que j'avais l'opportunité de voter pour quelqu'un d'autres: la démonstration vient d'être faite que plus la participation est forte et plus ces gens là sont plébiscités.
Par exemple, je pourrais dire à bon droit tous le mal du futur président puisque quoi qu'il arrive, ça ne saura pas le mien car je n'aurais pas voté pour lui ni pour aucun des représentants de sa camarilla.

Pour ce qui est des fusils et du dialogue constructif, j’attend les Cosaques en lisant Bloy.

Nous vous saluons moi et ma grande gueule:)

Écrit par : XP | mercredi, 25 avril 2007

@ XP
"plus la participation est forte et plus ces gens là sont plébiscités" : un vote (une votation comme disent nos petits amis les Helvètes) n'est pas un plébiscite. En aucune manière. Le plébiscite, qui revêt un caractère exceptionnel, se focalise usuellement sur une personne ou une question. Le vote, en principe, est institutionnel et a pour objectif de renouveler les équipes gouvernantes aux différentes charges de la cité. Donc dire des candidats à la présidence qu'ils sont plébiscités donne un sens érroné à votre discours, d'autant plus que leurs résultats ne ressemblent en rien à ceux d'un hypothétique plébiscite.
Toutes choses dont se moque Fidel Castro (casse trop ?) ou Kim Il Sung (... for Guy).

Et puis vous savez, XP, vous avez aussi le droit de dire tout le mal que vous pensez des gens pour qui vous votez, ou avez voté... C'est bien commode, d'ailleurs ça permet une forme d'alternance du plus grand effet comique.

Écrit par : kalle | mercredi, 25 avril 2007

76% pour l'UMPS, c'est un plébiscite.

Avec un taux de participation de 84% qui s'approche de ceux des républiques bananières, qui plus est.

Et le tout 5 ans après que la participation au deuxième tour d'un candidat hors système ai provoqué des manifestation de rue à la coréenne encouragée par le dit UMPS.

Écrit par : XP | mercredi, 25 avril 2007

Désolé, mais vous ne démont(r)ez rien.
Votre analyse n'est qu'une pure vue de l'esprit.

Seriez-vous du côté des paranos à brandir à tour de bras le fameux "UMPS" ?

Écrit par : kalle | mercredi, 25 avril 2007

Kalle, vous avouerez que votre discours de "realpolitik" évoque celui de "feu Bruno Mégret", qui ne s'est guère avéré réaliste. Le talent médiatique seul compte, ou presque ; Le Pen n'en a pas manqué, mais son espace était rogné par Sarko, il n'y pouvait rien. Qu'auriez-vous fait, dit, à sa place ?

Et puis, Kalle, une deuxième défaite consécutive au second tour, ça lui aurait fait une belle jambe à Le Pen… Ça n'aurait servi qu'à imprimer plus fort l'idée dans la tête des électeurs que le FN NE PEUT PAS l'emporter, quoi qu'il arrive.
En réalité, le mieux qu'il pouvait espérer c'est faire le score que Bayrou a fait, mais des circonstances extérieures "climatiques" que Le Pen ne maîtrisait guère en ont décidé autrement. Mais Bayrou retombera comme un vieux soufflé.

Écrit par : Lapinos | jeudi, 26 avril 2007

Vous avez raison Lapin : lorsque l'on se présente à une élection, il ne faut surtout pas réaliser un score qui rapprocherait du pouvoir... Vous devriez aller dire cela à Marie-George, paraît qu'elle cherche du temesta pour agrémenter son Ricard.
Cela posé, j'ignore tout du discours de l'affreux petit Mégret, personnage de bande dessinée que je méprise. Toutefois, s'il a dit au FN que deux minutes de réalisme ne seraient pas superflues, il n'a pas dit que des conneries. Car enfin, comment imaginer que ce parti et ce qu'il représente ne pourraient reposer que sur JMLP ? Le croyez-vous valide pour mille ans ? Ne pensez-vous pas qu'il est grand temps de réfléchir aux moyens d'une croissance électorale pérenne ? Ou pensez-vous, vous aussi, que le FN n'est que la danseuse d'un breton vite enrichi qui se fout de sa succession et laisse ses petits lieutenants aboyer à sa suite ?
Pour vous répondre sur "Sarko-le-corrodeur", j'aurais commencé par le placer devant ses responsabilités, du moins celles qu'impliquaient son discours "sécurito-identitaire" : qu'a-t-il fait (ou ommis de faire) lorsqu'il était place Beauvau ? Quelles mesures concrètes compte-t-il prendre, en dehors d'un ministère-pipo pour faire pleurer Yves Simon ? Comment rend-il compatibles son discours européiste et sa volonté de contrôle des frontières hexagonales ? Etc. Les contradictions, vous le savez, ne manquent pas dans le discours du jockey magyar. Au lieu de cela, qu'entends-je ? "préférez l'original à la copie" : autrement dit : "ce que dit Sarkozy a du sens, mais il ne va pas assez loin"... un repoussoir, en somme.

Écrit par : kalle | jeudi, 26 avril 2007

Non, Mégret, pour qui je n'éprouve personnellement pas de mépris, même si les polytechniciens c'est pas ma tasse de thé, Mégret a cru que parce qu'il était un bon organisateur, capable d'un discours plus rationnel que celui de Le Pen, il avait des chances de capter l'héritage politique de Le Pen.

Ses scores, Le Pen les doit à ses prestations télévisées inégalées, à rien d'autre, certainement pas à son entourage, ni aux militants dévoués. Je répète que l'ennui pour la gauche caviar et la droite qui fait le service, c'est que la fille de Le Pen semble avoir les mêmes dispositions que son père pour ratatiner le baveux à la télé.

Évidemment, Sarko pouvait être contré, Le Pen ne s'est pas privé de dire que tout ministre de l'Intérieur qu'il était, Sarko risquait s'il tentait une sortie en banlieue de se faire saccager la permanente - mais Sarko comme Ségolène ont refusé les affrontements télévisés où ils avaient tout à perdre. Le Pen n'a jamais été aussi bon que dans l'affrontement avec un journaliste ou un adversaire politique.
Le côté "produit frais" de Bayrou, Ségo et Sarko, a joué en leur faveur ; Le Pen n'y pouvait pas grand-chose. Et il était sans doute trop tôt pour envoyer sa fille en première ligne.

La seule erreur, c'est peut-être d'avoir sous-estimé Bayrou, qui s'était montré particulièrement ridicule et niais lors d'un débat l'opposant à Le Pen. Mais ce sont les médias qui ont fabriqué Bayrou, et contre ça Le Pen ne pouvait rien. Bayrou a très bien joué le coup ; comme les médias savent que le soupçon de partialité pèse lourdement sur eux, les accusations de Bayrou les ont gênés, et pour prouver leur impartialité (mon cul), ils nous ont servi du Bayrou à toutes les sauces (pas seulement béarnaise) ; mais honnêtement, le Bayrou, c'est pas un plat auquel on goûte deux fois.

Écrit par : Lapinos | jeudi, 26 avril 2007

Lapin, j'aime bien votre argu sur Bayrou, je la partage : et il est vrai qu'il faut vraiment être un sous-produit de fosse sceptique (un lieu où la vérité a pourtant sa place) pour maugréer pendant un semestre sur les médias-nia-nia-nia pro-Sarko alors que l'on ne rêve que d'être un pur produit du marketing télévisuel. Et qu'on le devient.
Ce mec est vraiment une sous-merde (avec tous ces ces "sous", la fortune me guette !).
Concernant Le Pen, je pense qu'il a été très bon cette saison (hu hu) - on se souvient de son feu d'artifice de début de campagne chez Moati - sauf à la fin où le soufflet est giga-retombé... faute d'affrontement direct avec le nain ou l'anorgasmique.

Écrit par : kalle | vendredi, 27 avril 2007

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