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mercredi, 09 mai 2007

Un piolet, vite...

Dans la famille "Putain quel style j'ai ! Regardez-moi écrire !", on avait déjà le vieux Marmande du Monde qui se prend pour Chet Baker chaque fois qu'il met un point-virgule, voici qu'on a depuis quelques mois le rothschildo-trotskyste Pierre Marcelle qui, à défaut d'être Céline, Aragon ou Montherlant, en est réduit, le pauvre, à faire et refaire du Marcelle en smoking, laborieusement hebdomadaire et fumeux en diable...
Si encore il n'y avait que ça ! Mais à son matuvuisme littéraire, marcelle ajoute la pourriture journaleuse la plus pire. Ecoutez-moi ça, dans Libé du 8 mai : 
"Qu'est-ce qui m'a pris, aussi, sous le beau soleil férié du 1er Mai, entre le pont du Carrousel, où se célébrait le douzième anniversaire du meurtre de Brahim Bouarram, jeté à la Seine par une horde issue d'un cortège du Front national, et la Bastille, où des femmes célébraient l'hypothèse de l'élection d'une femme, de faire étape dans la gueule de l'immonde ? Quelle vicieuse curiosité me fit aller observer en vrai, place de l'Opéra, l'annuel petit Nuremberg lepéniste, et respirer ses fragrances fétides ? Des frontistes, on a trop coutume de dire que ce sont des gens ordinaires, Français moyens qui apportent à de « bonnes questions » de « mauvaises réponses » A traverser leur troupeau encadré de chiens de garde siglés DPS et chaussés de rangers épaisses (ce que ça doit puer, là-dedans !), une autre impression domine, dans un mélange d'effroi et de pitié.
Ici, même les adolescents nerveux et bourrés de testostérone, porteurs d'une banderole du FNJ et d'appareils dentaires, ne font pas sourire. C'est un lieu où l'on ne sourit pas ­ hormis extatiquement, lorsque les enceintes débondent en orgues et en cuivres une symphonie grasse comme un requiem, annonciatrice de l'arrivée du chef. Marrant comme, sous l'immense drap bleu frappé du slogan «Le Pen- La France», ou quelque chose comme ça, il a l'air tout petit. Ici, chacun est lui, dans un carnaval de symboles improbables et d'uniformes importables dans la vraie vie, mais qui, sitôt qu'ils croisent une caméra, prennent la pose pour hurler une adhésion plus confuse que mystique. Outre des casquettes brûlantes d'une flamme tricolore sur des chefs chenus et des drapeaux accrochés à des sacs à main de rombière, on croisera de drôles de tee-shirts imprimés de drôles de désirs ­ Guevara en panneau de sens interdit, haillon de coton siglé GIPN ou, boulevard des Capucines, sur des triceps tatoués et sous les maxillaires qui vont avec, ce grotesque «Terrormachine» en noir et blanc, marchant à son pas de robot."
Voilà comment une sous-merde caviardeuse rend compte d'un rassemblement lepéniste ordinaire, voilà comment un journaliste à déontologie Libératoire en sautoir entend et comprend la sainte objectivité de ce "fabuleux métier qui honore, c'est bien connu, la probité et l'intelligence"...
Le lecteur moyen de Libé, qui ne mérite d'ailleurs guère mieux, il faut bien l'avouer, retiendra donc que le public du FN n'est qu'une "horde immonde, fétide et nazie, encadrée par des sous-hommes à visage de dogue et aux pieds qui puent". (Entre parenthèse, lorsque le Baros de l'Olympique Lyonnais a indiqué par gestes à je ne sais quel footeux noir qu'il puait, la Halde s'est arrêtée de respirer, la planète de tourner et Schweitzer de vigiler... Là, lorsque marcelle commet le même "délit" en pire car sans l'excuse de la pression du match, il ne se passe rien et schweitzer continue de caresser négligemment les cheveux bouclés de mouloud aounit...).
Pour cette ordure de marcelle, lorsqu'il s'agit du FN, la foule est forcément une horde primitive, les vieilles dames des rombières ridées, les membres du service d'ordre des chiens et les adolescents ne sont rien autre que triceps, maxillaire et testostérone.
Cerise sur le gâteau, il me souvient avoir entendu ces jours-ci, mais sur quelle radio ? que le soir de l'élection, un militant ump avait été jeté dans le Rhône, à Lyon, par des nervis gauchistes style marcelle en moins caviar... Mais cela, le lecteur de l'ordure Libérée n'en saura rien, car Pierrette Marcel est bien trop occupé à célébrer, en compagnie de delanoé, le, combien déjà ? ah oui, le ... 12° anniversaire de la mort de Brahim Bouarram qui, lui, ne savait pas nager... Beuark...
Lou pioleuse...

Commentaires

imagine ce petit cuistre haineux à la tête d'un comité de salut public...faudrait pas long pour sortir la guillotine ou charger le canon sur la plaine des Brotteaux voire mettre les radeaux à l'eau à Nantes. Un concentré de haine cette petite fiente (comme disait Lucchini), mieux, un émule de Westermann.

Écrit par : hoplite | mercredi, 09 mai 2007

Une unter-merde.

Écrit par : Artemus | mercredi, 09 mai 2007

Je ne sais plus, Lou, comment vous le dire : cette engeance va de moins en moins faire d'émules dans les années qui viennent. Si ces élections furent utiles à qq chose, c'est bien à nous montrer que le terrorisme intellectuel, la mauvaise foi, le stalinisme ambiant vont avoir de plus en plus de mal à s'imposer... simplement parce que les gens en ont assez d'être méprisés par les élites auto-proclamées, roulés dans la panade par des journaleux jacobins (ou dantonistes, à propos du gruppenfuhrer Westermann...) et conchiés par des bobos à l'abri de tout. Le vent tourne lentement, mais sûrement. L'ère du tout-à-gauche a mangé son pain blanc.
Pour les chiasseux comme Marcelle (j'imagine une sorte de "colonel Marcelle", fifi de la 28ème heure prêt à tondre et faire lyncher des prostiputes en 44 pourvu, d'avoir sa part du gateau dès 45 pour 'faits de résistance"...), pour les merdeux de son genre disais-je, la roue tourne inexorablement. Ils ont connu la facilité, les subventions et les promo-copains : gageons que les années qui viennent leur donnent l'occasion d'être payés pour leur exact talent.
Eh oui, c'est chiant de prendre le métro !

Écrit par : kalle | mercredi, 09 mai 2007

Je touve au contraire que cette élection a vu le triomphe du système: 73% pour leurs trois candidats. En plus avec 85% de participation, on ne peut même pas prendre appui sur les abstentionnistes

Écrit par : Cadichon | mercredi, 09 mai 2007

Sortez le nez des chiffres, Cad' !
J'ai entendu des propos que je n'avais encore jamais intercepté sur nos ondes, lu des articles qui semblaient découvrir que - mais oui ! il est possible de voir les problèmes sous un angle différent de celui toujours imposé à la majorité silencieuse... car condamnée au silence.
Mais mieux : c'est dans les conversations que les langues se délient, dans les dîners que les gens se lâchent enfin : moins de clins d'oeil, plus de paroles !
Donc j'insiste, Cad' : les mecs comme Marcelle seront de moins en moins lus (est-ce possible ?), de moins en moins crus, et toujours moins suivis.

Écrit par : kalle | jeudi, 10 mai 2007

Mais les idéologies sont parfaitement interchangeables, Kalle. Je vous croyais moins naïf… Si demain il faut pour se faire élire ou pour faire carrière dans les médias dire pis-que-pendre des Arabes ou des pédés, les candidats et les journalistes retourneront leur veste en moins de deux et diront ce qu'il faut dire.

Du jour au lendemain, au "Monde", il y a deux ans environ, lorsqu'ils ont senti que Sarko avait une bonne chance de l'emporter, ils ont adapté leur discours idéologique et commencé à parler de "racisme antifrançais dans les banlieues", ce qu'on n'aurait jamais lu ailleurs autre part que dans "National-Hebdo" - surtout pas dans "Le Monde" ! Du jour au lendemain et sans complexes.

Et à la télé les journalistes qui défendent avec sincérité un idéal sont plus rares que vous croyez, Kalle.

Écrit par : Lapinos | jeudi, 10 mai 2007

Vous ai-je une seconde parlé de défendre avec sincérité un idéal à la téloche, Cad' ?
Relisez mieux mon billet et ne laissez pas supposer que je fais une généralité de quelques changements vus et entendus ça et là... surtout - essentiellement ! dans le cercle privé, lieu de débat bien plus intéressant, vous en conviendrez, que les tribunes médiatiques.
De plus, j'ajoute que quand j'évoque des mentalités qui changent, je ne pense pas en premier lieu à une radicalisation du discours sur les "les Arabes ou les pédés". Je pense d'abord au rejet progressif et néanmoins sensible de l'idéologie égalitaro-minoritariste gauchiste, dans tous les domaines, y compris ceux que vous évoquez.
Quant à l'expression "racisme antifrançais", je pense que n'importe qui peut commodément l'utiliser, à condition de vouloir rapporter des faits !

Écrit par : kalle | jeudi, 10 mai 2007

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