jeudi, 30 avril 2009
Appellare flicum...
Les ordures de Libé et de toutes les télés et radios du Paf officiel et dominateur… ! Tous, en une, à pleins tuyaux et pleins micros, de nous annoncer avec quelle jouissance que les « forces de l’ordre ont été épinglées pour leurs abus ». Et cette info capitale leur vient de je ne sais quelle Commission de Déontologie de la Sécurité qui, un thermomètre dans le cul et notre pognon dans le tiroir-caisse, publie chaque année le « baromètre » des zorreurs et des zabominations commises par les flics de France et de Navarre dans leur chasse aux délinquants de tout poil.
Et de clamer à pleines trompettes, les déontologues fous, qu’en 2008 la dite Commission à la noix a été saisie de 152 cas sur lesquels elle a rendu 103 avis dont 62 un peu plus scrogneugneu que les autres !
Et ces pédés qui prennent leur pied à claironner urbi et orbi les manquements de la police, ces pédés qui sont d’ailleurs sans doute les premiers à courir vers le plus proche commissariat dès que la serrure blindée de leur loft de bobo a été éraflée, ces pédés qui nous détaillent longuement les deux septuagénaires mis à poil pendant un quart d’heure, l’agité du « décubitus ventral » qui a succombé ou le détenu aveugle menotté pendant son transfert à l’hôpital, ces pédés qui ne voient ni n’entendent les insultes et violences en tous genres que les flics doivent subir quotidiennement dans leur service, ces pédés, dis-je, (ouf !) oublient consciencieusement de signaler à leurs lecteurs-auditeurs dociles et soumis qu’il y a en France, chaque année à la louche 2 millions de garde-à-vue, 3 millions de contrôles d’identité, 4 millions d’interpellations, et que les 103 avis de la déontologique machin-chose Commission ça doit représenter à peu près 0,00001 % de bavures sur l’ensemble de l’activité policière en France, c’est à dire pas grand chose et peut-être même rien.
On aimerait que la Marie Piquemal qui signe l’article chez Joffrinou-lifté ait pas plus que ça de mensonges à se reprocher sur son baromètre perso de déontologie journalistique de merde…
Lou mal piquée...
13:19 | Lien permanent | Commentaires (5)
mercredi, 29 avril 2009
La journée du sac à merde...
Encore une qui a dû signer dix mille pétitions sur le malheur des pauvres, la misère des sans le sou ou la pauvreté des misérables, encore une qui a dû défiler des milliers de kilomètres à talons aiguille de la République à la Bastille au nom de la douleur des sans-papiers ou de l’injustice faite aux Canaques, encore une qui a dû prêter sa voix ou son cul à toutes les campagnes humanitaires du monde à gros budget et chaudes larmes… E la voilà, l’Adjani, (cf Express du 30 avril, p. 16), et la voilà la madone de la jupe et des collèges en déshérence des banlieues sombres de nos grandes villes, la voilà en fille de pub magnifique du « fameux maroquinier Lancel » à chercher à nous fourguer, sur des affiches grandes comac, avec son air de midinette du show-biz, des sacs « 12 poches conçus par elle-même » (tu parles d’une conception !) qui se vendent 1000 euros pièce !! Dis-moi, Isa, ça rapporte combien ce genre de petit extra, sur tes comptes suisses ?
C’est ça la gauche fécale, c’est ça la boboïdie excrémenteuse, c’est ça une artiste engagée, c’est ça, la merde…
Lou enjupée...
13:46 | Lien permanent | Commentaires (1)
lundi, 27 avril 2009
Machi Macha...
Et c’est reparti pour un tour avec la grande machine à larmes, la désespérante disparition, la voix qu’on n’entendra plus, Macha par ci Machi par là, Béranger la divine, Béranger la diva, Béranger et son cendrier marocain, ses ongles vernis, ses chapeaux andalous et quoi encore ? Ils vont nous raconter ses cuisses veloutées, ses seins en poire, son cancer, ses tumeurs … !
Mais ils vont finir par nous lâcher, ces connards des médias, dès qu’un ou une de la tribu casse sa pipe ! Aussitôt oubliés les pleurs sur l’Afghanistan, la compassion lindonesque sur les sans-papiers, la solidarité avec les chômeurs ! Macha Béranger est morte et on a droit à 10 minutes à l’ouverture de chaque JT ! Et toujours, toujours le grand oubli au milieu du grand déballage pleurnichard, le grand oubli de préciser combien elle touchait pour causer dans le poste, le grand oubli de comparer le salaire de la Bérangère, grande bourgeoise de Vichy (en plus !!), pigiste folle à Ici-Paris (re !!), dont les seuls outils étaient la lampe de chevet rose et sa petite lumière tamisée (re-re !!), comparer donc son salaire avec la paye du mec au marteau-piqueur, là, en bas, dans ma rue…
Et mon plombier alors, et mon plombier, quand il va mourir, ils en parleront, tu crois, ces connards de journaleux ? Allez, je leur fais l’incipit : « Il arrivait toujours guilleret dans sa petite fourgonnette bleue, sortait sa légendaire caisse à outils, jetait un B’jour Mâme Lou retentissant et se glissait aussitôt sous l’évier en égrenant sur sa cintreuse les premières notes de la Huitième de Ludwig, histoire de planter l’atmosphère… »…
Lou bovaryée...
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samedi, 11 avril 2009
Drancy...
On savait, grâce à l’inénarrable asthmatique ubiquitaire Albert Jacquard de France-cul que les races n’existaient pas, on savait également que les banlieues n’étaient pas peuplées majoritairement de noirs ou d’arabes mais de « jeunes » et que les statistiques ethniques étaient une horreur morale en même temps qu’une absurdité scientifique. Jusque là tout allait bien…
Quelle n’est donc pas notre stupeur d’apprendre, par un article de Libé consacré aux croix gammées peintes sur des wagons de Drancy aujourd'hui (extrait : « Le député-maire de Drancy, Jean-Christophe Lagarde (NC), qui a également fait état d’une croix gammée tracée sur le wagon et deux sur la stèle, a indiqué que les inscriptions avaient été réalisées entre 01H20 et 02H00 du matin par une personne d’une vingtaine d’années de type européen, selon les images enregistrées par les cameras de vidéosurveillance. ») que le « type européen » est parfaitement répertorié et que même des chercheurs ont pu récemment établir, dans le cadre d’un diplôme d’études supérieures en anthropologie structurale à l’EHESS, que ce type (ce sale type, même !) est ordinairement pourvu, dans les représentations les plus courantes détectées par les caméras de surveillance de la grotte de Lascaux, d’une main gauche tenant un pot de peinture, d’un rictus pervers, d’un front bas et d’une main droite tenant un pinceau de forme indo-européenne…
On espère que Laurent Joffrin, l’ex-futur directeur de France-Inter, en sa qualité de patron du torchon rothschildien, aura la bonté de nous préciser, dans un prochain éditorial, les critères exacts qui permettent à Libé de définir avec autant de certitude le « type européen » et accessoirement les autres « types » sur le fond desquels forcément il se distingue…
Lou ma non troppo...
21:27 | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 10 avril 2009
Ca casse et ça trépasse...
Ca y est : les penseurs de l’ump réunis en think tank sous la houlette de didier julia viennent enfin de mettre au point l’imparable réplique inoxydable aux casseurs de manifs et autres blackblocks strasbourgeois : interdire les cagoules dans les manifs. Ca a dû chauffer grave sous les moumoutes pour que nos penseurs réunis aient oublié les articles collatéraux indispensables à la bonne réussite de ce plan de génie : interdire aussi et dans le même mouvement les lunettes noires, les barbes postiches, les moumoutes frisées, les peintures d’indiens, les loups de carnaval, les masques de Sarko, Darco, Sego ou Lango, les casquettes à visières excessives, les passe-montagnes, les casques « intégral »… etc
Dans ma grande bonté et ma sollicitude extrême pour la pensée ump, je me permets de donner à Julia and co la seule vraie recette : Dès que ça commence à casser, les flics envoient trois fusées éclairantes du plus bel effet dont le sens obvie aura été annoncé en boucle huit jours avant sur toutes les télés afin que nul n’en ignore, et le sens sera celui-ci : « Attention, chers amis casseurs, dans deux minutes nous allons tirer à balles caoutchouc, deux minutes plus tard nous passerons aux balles plastique dur, et dans deux minutes encore c’est le tir à balles réelles… mais bien sûr vous êtes libres de continuer à faire joujou avec le mobilier urbain… »
Ca devrait déjà calmer les plus gros cons.
Autre indispensable mesure d’appoint : tous les mecs pris en flagrant délit de casse, au lieu d’aller passer six mois dans les prisons dorées de tonton badinter avec muscu à volonté, stages de théâtre à donfe, hot vidéo chaque soir, eau chaude et gaz à tous les étages, repas chaud, fromage et dessert… au lieu donc de six mois de palace , on leur fera faire trois mois de stage commando de la Légion…
Ca devrait en démotiver quelques-uns...
Ah ! j’allais oublier, autre mesure annexe indispensable : les journalistes n’auront ni brassard ni gilet fluo identificatoire ni carte de presse ni passe-droit d’aucune sorte. Quand on aime le métier, faut en accepter les risques…
Avec ça, cher Didier, ils peuvent faire leurs grands-messes de l’otan, l’onu, l’unicef, le G20 ou le Gmerde trois fois par semaine en plein Paris si ça les amuse, les abribus devraient pouvoir dormir tranquilles. Et au moins on sortirait peut-être enfin de la débile doctrine à la mode du zéro mort zéro blessé chez les casseurs et caillassage libre et gratuit sur les forces de l’ordre…
Lou grrr…
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jeudi, 09 avril 2009
Help...
Ils vont nous les briser encore longtemps, ces connards de journalistes, avec le courage magnifique, l’audace inouïe et la témérité sans bornes de ces fameux « Zaidants » de Sangatte et d’ailleurs qui, boostés par le film « Welcome » mille fois promotionné en prime time par les cent mille audreypulvares de nos JT, pétitionnent, défilent et affichent leur boboesque générosité larmoyeuse en clamant haut et fort qu’ils ont aidé, aident et aideront, au mépris du danger et des lois, les clandestins, sans-papiers et autres modernes héros de l’illégalité migratoire à obtenir les conditions de vie décentes que d’infâmes sans cœur leur refusent…!
Juste que, chère audrépulvérisatrice de mes deux, juste que, derrière ta moue contestataire, ton sourire angélique et tes 8 bâtons par mois, tu oublies de préciser que les connards en question ont d’autant plus de courage qu’ils savent parfaitement deux ou trois petites choses sympathiques : d’abord que le dérisoire napoléon d’opérette qui nous sert de Président a un sabre en carambar mou, ensuite que depuis que la loi contre les généreux « zaidants » existe, y en a pas un seul qui ait été inquiété et qui ait risqué les terribles « trente mille euros d’amende et six ans de prison » dont on nous fracasse les oreilles pour mieux promotionner l’héroïsme en papier mâché et la bravoure de façade de nouveaux zorros du Paf, enfin que lesdits zorros savent bien, justement, que tout le paf est là derrière eux, prêt à se mobiliser et à sortir les grandes orgues et les efficaces tam-tam médiatiques de l’humanitarisme en danger à la moindre égratignure malencontreuse que pourrait leur faire par mégarde un juge qui, pour une fois, oublierait de chier dans sa toge et de trembler dans son péplum…
Lou romaine...
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mercredi, 08 avril 2009
Club-Merde...
Ah ! il est mignon le petit surdoué des Matins de France-Cul, le speedé de la questionnite, l’agité de la maison ronde, l’Ali Baddou de ces dames et son club de groupies aux ordres qui nous formatent la tronche dès 7 h du mat’ et nous font des ptit dèj d’enfer bien dans la mire de la pensée unique, généreuse et gauchardo-caviardesque qui sert de ligne bleue des Vosges à toute la fratrie radio-francienne…
Ah ! il est mignon, le bougre, à l’heure d’internet, de la vidéo-conférence et de l’ubiquité technique hyper-méga fastoche, de se délocaliser huit jours sur place à Kigali (Rwanda) pour pouvoir nous causer en direct et prise immédiate sur la réalité la plus réellement réelle du 15° anniversaire (champagne !) des massacres des hutus par les tutsis ou le contraire et nous faire vivre comme nulle part ailleurs la vraie tangible exacte vérité comme si vous y étiez de ce génocide inespéré et salutaire qui permet au Baddou et à son armée de sous-fifres et sous-fifrettes, mignonnes stagiaires couche-toi là, intermittentes de choc, techniciens et techniciennes ad hoc, porteurs de micros, perchistes longilignes, scripteurs scripteuses, invités surprises, preneurs de son, chasseurs de bruits, mixeurs, ma soeur, tonton, tata, réalisateurs fous, productrices géniales, adjoints et adjointes en tous genres d’aller passer une semaine aux frais de la princesse dans les palaces les mieux lotis de Kigali-Plage, et tout ça pour mieux nous parler, le cul posé sur l’épaisse moquette délocalisée de leur studio balladeur, de la violence insoutenable, du deuil impossible, de la mémoire tétanisée de ces pauvres peuples aux abois, et nous tirer les larmes de la compassion obligatoire, de l’indignation surjouée et de la bonne conscience en bandoulière avec les tam-tam et les machettes en bruits de fond…
Ho ! l’Ali, les 100.000 euros de budget supplémentaire qui te permettent à toi et ton équipe de nymphettes de faire votre shopping à Kigali et goûter aux délices des piscines rwandaises et des safaris africains entre deux soupirs de miséricorde sur les malheurs du monde noir, tu serais resté bien au chaud dans ton confortable studio parisien habituel, ça nous aurait fait des économies bien sympathiques sur le budget de merde de la Culture, et si tu tiens à tout prix à venir en aide aux pauvres peuples misérables broyés par le malheur du monde, outre la moitié de tes propres imposants émoluments que tu pourrais laisser en pourboire solidaire, les 100.000 euros que je dis, ils auraient été mieux placés en complément du budget de quelques familles kigalaises nécessiteuses que sous ton gros cul de délocalisateur fou qui a besoin de l’alibi de la solidarité humaine et de la générosité intercontinentale pour voir du pays et te payer des vacances gratos…
Lou pas jalouse.
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samedi, 04 avril 2009
Radio-France : on ne vous lâche plus...
Vous l’avez entendue l’espèce d’auto-pub de merde qui revient en boucle sur France-cul (et sans doute sur les radios associées) au moins 30 fois par jour : « Radio-France, on ne se quitte plus… » ?
Et ces connards de journalistes fonctionnaires, qui arrêtent pas de chroniquer à longueur d’antenne sur l’infâme pub commerciale qui envahit tout et régit tout, sont même pas foutus de se rendre compte qu’ils procèdent exactement de la même démarche putassière que le premier séguéla venu qui consiste à capter le cerveau disponible du pékin moyen au profit de leurs propres intérêts corporatistes sans argumenter en quoi que ce soit sur leurs prétendues qualités…
Et ces ordures qui se dressent à longueur d’antenne contre l’infâme totalitarisme rampant ou déclaré qui menace nos libertés citoyennes, ne trouvent rien d’autre pour vendre leurs salades que de dire justement qu’ « on ne se quitte plus », c’est à dire qu’on les a dans l’oreille et dans la tronche 24 heures sur 24, que tout, absolument tout passe par la moulinette conformiste des formateurs associés, que rien ni personne n’échappe à leur permanente et totalitaire propagande, à la subjectivité envahissante de leurs choix ou détestations, au filtre de leurs envies et à-priori…
Et dire que ces connards-là sont payés grassement avec nos ronds… Et dire que sarko-la-droite va nommer, en remplacement du boy’s band cluzel, le gaucho friqué charliehebdesque jean-luc hees à la tête de radio-France, lequel aurait déjà l’intention de nommer philippe val, le dictateur fou de charlie-hebdo à la direction de France-inter…
Ben laden revient, ils sont devenus fous…
Lou boum…
14:51 | Lien permanent | Commentaires (2)