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samedi, 28 mars 2009

A Marcelle (sonnet)...

Y a-t-il là-bas plus con connard,

du côté des joffrinolâtres,

des jean-foutre philocaviar,

des généreux gras comme quatre,

 

y a-t-il plus con connard que le

pierre marcelle en sa chronique,

hebdomadaire hélas, qui veut

mettre des têtes au bout des piques

 

et qui, Adolf au petit pied,

minus Kim il Song d'opérette

joue la révolution, planqué,

 

et sauvera toujours sa tête,

tout comme il sauve son pognon

en pigeant pour Libé, le con...

 

Lou printanière...

vendredi, 27 mars 2009

Ecri-vaine...

Encore une écrivaine de chez vaine, Anne Vallaeys, qui, dans Libé, bien sûr, adossée à la critique du Welcome de Lindon et Lioret, nouvel opus de la Lacrymie généreuse et organisée, nous fait le grand lamento des pauvres migrants de Calais poursuivis par une administration tout simplement « privée d’âme »… !

Petit extrait : « Yaurait-il un parallèle entre la situation des migrants et des bénévoles de Calais et celle des Juifs et des Justes d’hier, sous Vichy et l’occupation nazie ? La controverse oppose le ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, Eric Besson, au cinéaste Philippe Lioret à propos de son film, Welcome. Comme si l’indignité avait commencé en 1943… … Toujours privée d’âme, l’administration appliquait alors les règlements et les circulaires du gouvernement Daladier… etc… »

Mais on s’en fout, ma belle, de ta compassion à deux balles, de tes larmes de crocodile médiatique sur les pauvres étrangers malheureux que la France d’hier comme celle d’aujourd’hui a le grand tort à tes yeux de biche miséricordieuse de ne pas accueillir à bras, bouche et cœur que-veux-tu…

La seule vraie question, celle à laquelle on aimerait bien que tu répondes, c’est celle-ci : combien tu en accueilles chez toi, là, en ce moment, sur ta moquette, combien tu en nourris, combien tu en rafraîchis dans ton jacuzzi, combien tu en dorlotes sous tes édredons ? Et ta résidence secondaire quelque part en Provence, tu la mets à la disposition des pauvres malheureux exilés en détresse ? Et tes tableaux de maître, tu les as mis à l’encan pour pouvoir offrir de la bouffe correcte aux Turkmènes et Pakistanais de ton cœur ? Et tes bouquins, tes CD, tes DVD, tu les as mis en vente sur e-bay pour offrir le nécessaire aux Afghans dépourvus ? Et ta garde-robe, tu l’as vidée de toutes tes fringues de luxe pour atténuer la froidure qui mord les petits Albanais ? Et tes droits d’auteure, tu les reverses à « Kosovar de tous les pays » ? Non ? Alors pourquoi tu voudrais que l’Etat fasse avec l’argent des autres ce que tu es pas foutue de faire toute seule avec ton propre blé ? Charité bien ordonnée commence par soi-même. Dans ce sens-là aussi ça marche….

Lou questionneuse...

jeudi, 26 mars 2009

Grand méchant loup...

Ca y est : les connards sont encore en campagne ! Trois jours qu’ils avaient plus rien à se mettre sous la plume, trois jours sans grande cause nationale, trois jours sans pouvoir étaler leur vigilance, répandre leur moraline, arborer leur bonne conscience en béton… Y avait bien eu Benoît XVI et le préservatif pour recharger les batteries, le week-end sidaction pour se refaire une santé (si j’ose dire…), mais là c’était la morne plaine du combat qui cessait faute de grande cause…
Mais par bonheur du ventre toujours fécond a jailli enfin la terrible menace permettant aux troupes de se ressouder les coudes et aux ronronneurs de ronronner et reronronner encore : Le Pen, Le Pen soi-même, Le Diable, puisqu’il faut l’appeler par son nom, risque, à la mi-juillet, de présider la rentrée de je ne sais quel énorme machin européen dont d’ailleurs tout le monde se contrefout dans les grandes largeurs, et donc, horresco referens, de souiller cette assemblée de doctes et de purs par quelque inattendue saillie, quelque douteux jeu de mots ou quelque vérité peu habituelle dans ce cénacle de copains et de coquins…

Et aussitôt, tous les plus grands démocrates pur jus qui ont serré les mains de tous les plus pires dictateurs et tortionnaires de la planète de s’empresser de changer les règles du jeu pour ne pas risquer d’entendre autre chose couler dans les tuyaux de Bruxelles ou Strasbourg que l’ordinaire urine tiède dont ils s’abreuvent et nous abreuvent quotidiennement…

 Lou pisseuse...

mercredi, 25 mars 2009

Pas - de - Calais...

Ah ! les revoilà à pleins tuyaux tous les journaleux, à nous cracher dans leurs micros et caméras les deux retraités traumatisés par la soirée orange mécanique qui s’achève en feu d’artifice , la violence, les malfrats…etc…etc… Et que je te reconstitue par ci, et que je te recadre par là, et que je te fais répéter en boucle au pauvre vieux désorienté les circonstances précises, les éléments détaillés, et que je t’interroge les voisins, les amis, les parents, le garagiste, la boulangère et le petit mitron… et tout cela à grand renfort du vocabulaire ad hoc : « violence incompréhensible », « agression d’une sauvagerie inouïe », « acharnement inexpliqué »… etc…

Et les connards qui nous tartinent et retartinent avec l’horrible fait divers à la une de leur audimat sont les mêmes qui ont tressé, tressent et tresseront des couronnes de laurier à Pépé Badinter, l’ami compatissant des crapules et l’abolisseur en chef de la peine de mort, les mêmes qui feront l’éloge impérissable de l’humanisation des prisons et du droit imprescriptible à la réinsertion des ordures multirécidivistes, les mêmes qui se pâmeront devant le film-apologie consacré à Mesrine, les mêmes qui se dressent de toute leur haute conscience morale contre les caméras de surveillance ou le fichage adn… ! Décidément les journaleux (presque tous..) sont de sacrées merdes inconséquentes…

Lou agresseuse…

mardi, 24 mars 2009

Cercle vicieux...

Les chercheurs, les universitaires… Ah ! la belle corporation de branleurs inutiles, de parasites stipendiés et d’impénitents profiteurs qui s’interrogent doctement pendant des lustres sur le rôle prophétique du point-virgule dans la quatrième partie de la Princesse de Clèves ou sur les différentes phases de la reproduction des ptérodactyles femelles en période de faiblesse hormonale récurrente au crétacé inférieur dans le sud de la Somalie…

Les pauvres chéris qui, entre parenthèses, sont tellement honorables et francs du collier qu’ils ont même pas, lorsqu’ils font grève, les couilles de se signaler comme tels pour pas se faire sucrer leur salaire… les pauvres chéris donc, qui, entre parenthèses, sont tellement performants dans leur enseignement que l’université française n’accueille plus que les fonds de tiroir des recalés de toutes les autres filières (grandes écoles, prépas diverses et variées, IUT, BTS…)… les pauvres chéris qui, entre parenthèses, se foutent royalement de savoir si l’enseignement qu’ils dispensent débouche sur autre chose que l’Anpe ou les caisses d’Auchan ou Carrefour… les pauvres chéris, disais-je, s’affolent soudain devant une énième réforme qui menace de les … évaluer ! Comment ! Nous évaluer, nous l’honneur et la gloire du savoir désintéressé, nous le fleuron de l’enseignement et du service publics ! Vous n’y pensez pas ! Qu’on vienne pas nous emmerder : 2 heures d’enseignement par semaine sur six mois de l’année, c’est largement suffisant. Un article de 25 lignes tous les trois ans dans une revue spécialisée, c’est un rythme sympathique. Par contre, si vous voulez doubler notre salaire déjà croquignolet, vous gênez pas messieurs-dames, les temps sont durs, la vie chère et le stylo bille arrête pas d’augmenter…

Et tous ces connards ont donc décidé pour se mettre à l’abri de ces risques insensés de tourner et tourner encore, jour et nuit, dans Paris, place de l’Hôtel de Ville… Ils appellent ça la Ronde Infinie des Obstinés (ils auraient pu tout aussi bien appeler ça la Ronde Indécente des Planqués…) et je me permets de conseiller aux Parisiens d’aller tourner juste à côté, mais en sens inverse et tout aussi pacifiquement (quoique quelques gnons, parfois...) en répétant obstinément à chaque rencontre : « combien d’heures pour quel salaire ? combien d’heures pour quel salaire ? » et en leur rappelant les heures héroïques de feu le Grand Timonier Rouge dont le programme avait eu au moins ça de bon d’envoyer les intellos voir s’il y était, dans les rizières…

Lou de riz...

dimanche, 22 mars 2009

Jaune joffrin...

Dites-moi, (j'ai un peu décroché ces derniers temps...), Libé c'est toujours la même clique pourrie de la boboïdie rebelle à costume caviar ? Joffrin, Rothschild et compagnie ? Pauvres connards !

Z'avez lu, hier, à la une, le grand lamento du dirlo éploré ? Rendez-vous compte : les méchants cégétistes à gros bras et cerveau zéro avaient bloqué "pour la deuxième fois" (!!) la sortie du torchon quotidien de feu tonton Serge !

Et que nous disait-il le joffrino-lifté en colère ? Ceci, pas moins :

"Par une action irresponsable et brutale, une fraction du syndicat des NMPP a bloqué hier soir, pour la deuxième fois, la sortie de «Libération». Ce groupe ultra minoritaire, abonné au chantage et à l’intimidation, totalement extérieur à «Libération», veut obtenir l’annulation du licenciement d’une salariée du journal..."

Ainsi donc, le même Joffrinou et sa clique d'envoyés très spécieux qui parlent d'incident mineur et de jeunes incompris lorsque des rebeus à capuche caillassent les flics ou lorsque des domotiques de Guadeloupe se flinguent entre eux en croyant descendre des békés, le même joffrinou, disais-je, sort le grand jeu du péril imminent en la demeure, du branle-bas de combat urgentissime, de l'agression inqualifiable et des ultra-minoritaires à exterminer dès que sa petite rotative personnelle est empêchée de mentir cinq minutes... T'inquiète Lolo, t'as encore toutes les radios et toutes les télés où tu sévis avec nos ronds pour raconter tes salades et formater notre temps de cerveau disponible... Mais çuilà de monopole de l'info, celle-là de propagande, t'en causes pas souvent dans tes éditos... Beuark...

 

Lou solidaire.