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mardi, 29 avril 2008

Le détail expliqué à ma fille...

-Maman, c’est quoi un détail ?

-Monsieur Larousse dit ceci, ma chérie : « Petit élément constitutif d’un ensemble et qui peut être considéré comme secondaire ». Tu remarqueras que dans cette définition le détail n’est pas systématiquement et obligatoirement secondaire. Par contre, il est « constitutif » de l’ensemble auquel il appartient, ce qui montre son éventuelle importance.

-Oui, mais Monsieur Larousse, il dit « petit élément » et si c’est petit, c’est que ça a pas beaucoup d’importance.

-Ca n’est pas sûr, ma fille. Toi, par exemple, tu es petite, et pourtant à mes yeux tu as une importance immense. La notion de « petit », vois-tu, est éminemment subjective et peut être mise en rapport avec une foule de domaines. On peut être petit dans l’un et grand dans l’autre.

Ainsi, si tu prends la deuxième guerre mondiale sur le plan de la quantité, tu peux dire que cette guerre a duré de 1931 à 1945 (c’est écrit là…) et que les chambres à gaz ont duré, elles, deux ou trois ans. Tu peux dire aussi que sur l’ensemble de la guerre, toutes victimes confondues, il y a eu un peu plus de 40 millions de victimes (c’est toujours écrit là…), alors que dans les chambres à gaz il y en a eu environ 2 millions. Tu peux dire enfin que par rapport aux enjeux militaires, économiques ou techniques, les chambres à gaz n’ont joué qu’un rôle limité voire inexistant. Dans ces trois cas, le mot « détail » semble pouvoir s’appliquer sans trop de problèmes dans le sens quantitatif du terme.

Par contre, du point de vue anthropologique, ou symbolique, ou culturel, ou médiatique, les chambres à gaz sont un élément important. Du point de vue des souffrances vécues également. Ceux qui ont vécu l'horreur des camps ont pas dû considérer vraiment qu'il s'agissait d'un détail. Ceux qui ont été brûlé par les bombes au phosphore à Dresde, par exemple, ont dû penser que ce qui leur brûlait la gueule c’était pas vraiment un détail non plus, par contre, à Dresde il y a eu 135000 morts, ce qui peut paraître un détail par rapport aux 2 millions de victimes des chambres à gaz… En plus, un détail tout seul ça veut pas dire grand chose, car il y a des détails insignifiants et des détails significatifs, des détails sans importance et des non négligeables, des détails atroces, macabres, obscènes et des gentils voire sympathiques…

De même, on peut se poser pas mal de questions sur la façon dont le détail traverse le temps : au lendemain de la seconde guerre mondiale, par exemple, la plupart des grands ( ?) chefs militaires ou politiques des démocraties triomphantes n’ont pratiquement pas évoqué dans leurs « Mémoires » la question des chambres à gaz et de l’extermination des Juifs… Peut-être tout cela à leurs yeux n’était-il qu’un détail ? Peut-être les détails grossissent-ils avec le temps qui passe, avec les élections qui approchent, avec les extrêmes qu’il faut éradiquer…etc…

-C’est bien compliqué tout ça, maman ! Faudrait demander à un historien…

-Non, ma fille, c’est fini, y a plus d’historiens sur tous ces sujets-là… Désormais l’Histoire est faite par un Monsieur qui s’appelle Gayssot et qui seul sait ce qu’il faut dire ou pas dire.

-Et Monsieur Le Pen dans tout ça ?

-Monsieur Le Pen, il a le grand tort de pas s’appeler Gayssot, de pas avoir terminé sa maîtrise de linguistique et de pas avoir soutenu pendant des décennies l’un des régimes les plus totalitaires de la planète qui, pourtant, faisait pas vraiment dans le détail…

Lou...

samedi, 26 avril 2008

Savoir-vivre...

Je sais pas ce que vous en pensez, mais nous manquons nettement de savoir-vivre.

Ne croyez-vous pas qu'il serait pour le moins séant, chaque fois qu'un multirécidiviste viole, tue, assassine, égorge, dépèce une jeune femme, d'envoyer aussitôt un petit mot de remerciement à robert badinter. Petit mot que l'on pourrait libeller ainsi :"Salut Bob, la famille et les amis de Susanna (par exemple) te remercient très sincèrement d'avoir supprimé la peine de mort et permis aux multirécidivistes de multirécidiver. Susanna est morte certes, mais qu'importe, tu auras peut-être droit au panthéon. Bonne nuit."

Lou épistolaire.

vendredi, 18 avril 2008

Santo subito...

Vous les avez vus, tous les connards journaleux, la bouche en cul de poule et le rimmel en grand deuil, nous parler de l’apôtre, du prophète et du chantre de la négritude qui vient de casser sa pipe à 94 ans… ! Et les politiques itou, de sarko à hollande, de royal à bayrou, et les intellos à la BHL , d’y aller de leur interminable lamento sur Pépé Césaire, sa vie, son œuvre et ses 56 ans de pouvoir autocratique à la tête de la mairie de Fort-de-France…Et chacun d’avancer la proposition  maximale et de faire monter les enchères : obsèques nationales, académie française, panthéon, canonisation, journée chômée, villes mortes, grand deuil, jeûne et abstinence…etc…

Et tous ces cons qui arrêteraient pas de hurler à la mort, au racisme et à l’infâme fascisme récurrent si quelque leucoderme égaré se mettait à créer le concept de « blanchitude » et à écrire le « Cahier d’un retour au Pays de Caux », ces mêmes, dis-je, de s’extasier devant la négritude sengharo-césarienne, réceptacle de l’humanisme nouveau et ciboire de la pensée de demain…

Soudain, l’essentialisme racialiste ne trouble plus leur sommeil, le concept implicite de race ne déclenche plus chez eux un prurit irrépressible et le mélano-chromatisme revendiqué n’a pas droit aux foudres de Monsieur et Madame MRAP.

Les mêmes joyeux cons, sur leur lancée, affichent un pudique silence sur les 20 ans de stalinisme actif de Pépé Négritos qui dut attendre Budapest 56 pour comprendre que la moustache à Staline cachait mal quelques rangées de barbelés…

Selon que vous serez puissant ou misérable...disait le bon La Fontaine …. Aujourd’hui il pourrait ajouter « blanc ou noir »… L’exotisme a encore de beaux jours devant lui…

Lou normande...

mardi, 15 avril 2008

Photo-rhino...

Bon, on va pas faire la fine bouche… Pour une fois qu’il y a des journaleux qui se font lourder, pour une fois que la corporation des sublimes moralistes, des géniaux donneurs de leçons, des inventeurs immédiats et définitifs de solutions à tout et au reste, pour une fois que tout ce beau monde généreux se prend les pieds dans le tapis et licencie ou se fait licencier comme n’importe quel capitaine d’industrie au cœur dur et à la mine rogue, pour une fois, chantons les hosannah et agitons les rameaux…

Accessoirement, on a appris que pour sortir chaque soir le « quotidien de référence », ils sont 1600 à bosser !! Mille six cents envoyés spécieux , pisse-copies, pigistes, photographes, chroniqueurs, correspondants..etc…etc… pour nous dire et redire en boucle le Ponant délivré, Bettancourte  farquée, Fourniret toujours pas passé par les armes, Royal licenciant, Raffarin tonnant, Bayrou complotant et autres amuse-gueules d’une importance sidérale…

Mille six cents généreux et déontologues payés par qui au fait ? Payés par la pub ! par l’Etat ! par les abonnements de complaisance ! et sans doute aussi par des compromissions et des arrangements pas toujours très reluisants sur lesquels ils sont 1600 à fermer régulièrement leur gueule.. !

Allez, champagne !

Lou

lundi, 14 avril 2008

Gentils délinquants...

Toujours et encore le Libé gratos du vendredi 11 avril, pour les radins et ceux qu’ont pas envie d’engraisser le gros joffrin.

Page 20, une ondine millot lambda rend compte du bouquin d’une ordinaire sociologue au doux prénom de Gwénola qui vient de pondre un xième pensum sur les malheurs des familles de détenus. Et ça donne, en langage chialo-millotien : « Ils sont près d’un demi-million en France à avoir un parent, un enfant, un conjoint, un frère ou une sœur en prison. Eux n’ont pas eu de procès, mais la justice les a aussi condamnés. A l’attente, à l’angoisse, aux reproches. A la honte, à l’isolement social, à la précarité matérielle… » Fermez le ban.

Pas une demi-seconde l’ondine de la page 20 ne peut imaginer, dans sa petite tronche de bobote formatée, que l’angoisse, la honte, la précarité, etc, c’est pas la justice qui les a fourguées aux familles mais bien le petit ou grand connard délinquant qui, lorsqu’il délinquait, volait, violait, tuait, tabassait, arnaquait..etc… s’est pas posé une seconde la question des risques et des dommages collatéraux qu’il faisait courir à sa propre famille. Quant aux risques et dommages qu’il faisait courir aux victimes et aux proches des victimes, il s’en contrefout le délinquant magnifique et généreux. Et gwénola itou. Elle a pas assez de larmes pour tous, la sociogogue, alors elle préfère pleurer sur les malfrats, cracher sur la justice, la prison, les flics, les juges, les matons, plutôt que de mettre en cause l’ordure délinquante qui est seul responsable du « calvaire » qu’il fait vivre à sa famille.

Lou

samedi, 12 avril 2008

Offert par joffrin...

Vous l’avez lu le minus joffrin dans son Libé gratos d’hier ? C’est en page 6, quelques lignes bien discrètes en bas, bien bas… Et le mal rasé de service, fils adultérin de mai 68, rothschild et coca-cola de tortiller du cul comme un pédé qui va faire son outing pour nous annoncer qu’il se l’est fait mettre profond comme ça par le vice-président de Disneyland-Paris, prix à payer pour pouvoir nous offrir son canard gratuit et se la jouer roi du marketing décomplexé…
Seulement, bien sûr, le vieux beau ubiquitaro-médiatique peut difficilement lâcher tout de go, à quelques semaines des anniversaires soixante-huiteux qu’il a déjà commencé à fêter, qu’il lèche les bottes des ricains, fait la promo des divertissements les plus débiles concoctés par l’american way of life et s’enfonce dans la pub jusqu’au croupion…

Alors, peuchère, il va enrober ça dans une giclée de moraline droitdelhommiste à la con dont il partage la recette avariée avec toute la médiacratie triomphante et qui lui sert de laisser-passer universel : « …idée de valeur ajoutée journalistique, sur des engagements humanistes et chaleureux, sur une plus grande clarté et une plus grande séduction, pour vous raconter chaque matin, en défendant nos valeurs, le monde qui change… »…

Nos valeurs ? Qué valeurs ? Les valeurs en bourse de tonton rothschild sans doute… Beuark… !

Lou...

jeudi, 03 avril 2008

Les Mandarines...

Elle sort d’où la petite pimbêche Clémentine Autain qui squatte les Matins de France-Culture depuis bientôt deux mois ?

Le Baddou au grand cœur, le déontologue maximal, le transparent définitif, nous l’a imposée, sans tambour ni trompette, sans que nous eussions à dire le moindre mot, sans non plus que nous sussions la moindre petite raison, l’infime motivation cachée de la présence sur les ondes de celle-là plutôt qu’une autre… Le Baddou nous l’a imposée de façon théoriquement intérimaire sous prétexte qu’il fallait remplacer quelques semaines la Corinne Lepage interdite d’antenne par sa candidature aux municipales… Et voilà que, municipales finies, l’intérim se transforme en cdi à perpète et que l’Hautaine, au lieu de retourner à ses Barbie et à sa dinette vient taper l’incruste magistrale histoire de renforcer un peu plus le pôle bobo-socialo des Matins largement déjà constitué des trois inamovibles piliers baddou-duhamel-kravetz…

Ils la payent combien, au fait, avec nos ronds pour qu’elle puisse pousser en direct ses gloussements de pintade suffisante ? Et ils l’ont choisie comment  la Clémentine ? Au toucher, à la couleur, à la texture, au goût, à la saveur ? Sans doute qu’ils ont dû la tester au cours d’une tournante idéologique dans les sous-sols de la Maison de la Radio … La seule vraie question c’est de savoir quel est le membre du CSA qui se faisait fouetter en extase par la gamine à talons aiguilles…

 

Lou agrumée...