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samedi, 12 avril 2008

Offert par joffrin...

Vous l’avez lu le minus joffrin dans son Libé gratos d’hier ? C’est en page 6, quelques lignes bien discrètes en bas, bien bas… Et le mal rasé de service, fils adultérin de mai 68, rothschild et coca-cola de tortiller du cul comme un pédé qui va faire son outing pour nous annoncer qu’il se l’est fait mettre profond comme ça par le vice-président de Disneyland-Paris, prix à payer pour pouvoir nous offrir son canard gratuit et se la jouer roi du marketing décomplexé…
Seulement, bien sûr, le vieux beau ubiquitaro-médiatique peut difficilement lâcher tout de go, à quelques semaines des anniversaires soixante-huiteux qu’il a déjà commencé à fêter, qu’il lèche les bottes des ricains, fait la promo des divertissements les plus débiles concoctés par l’american way of life et s’enfonce dans la pub jusqu’au croupion…

Alors, peuchère, il va enrober ça dans une giclée de moraline droitdelhommiste à la con dont il partage la recette avariée avec toute la médiacratie triomphante et qui lui sert de laisser-passer universel : « …idée de valeur ajoutée journalistique, sur des engagements humanistes et chaleureux, sur une plus grande clarté et une plus grande séduction, pour vous raconter chaque matin, en défendant nos valeurs, le monde qui change… »…

Nos valeurs ? Qué valeurs ? Les valeurs en bourse de tonton rothschild sans doute… Beuark… !

Lou...

Commentaires

Dans le monde de la Presse - et cela est valable pour toutes les presses - le rapport entre rédaction et publicité a toujours été fondé sur l'hypocrisie et l'affrontement. Les pisse-copies de la libre-pensée dénoncent celles et ceux qui en vendant leur espace au grand capital payent leurs salaires, tandis que l'épiscopat financier considère les journaleux comme des carnes égocentriques, agressives et butées.
Tous les éditeurs de presse vous le diront : trouver un équilibre entre les énervés de la plume (grandes consciences souvent syndiquées), les vendeurs de vent, les cost-flingueurs et l'actionnaire relève du fantasme.
Cette joffrino-rotschilderie illustre parfaitement le grand gloubi-boulga qu'est devenue cette presse prise entre une approche khmer rouge de "l'indépendance et de l'intégrité de celles et ceux qui font leur travail de journaliste" (???) et le besoin de croûter que manifeste tout un chacun, plumitifs compris (il faut les entendre gueuler lorsqu'ion ne leur distribue pas leurs primes ou que l'on restreint leurs frais !).

Écrit par : Kalle | lundi, 14 avril 2008

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