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mercredi, 21 octobre 2009

le Roman de Fredo ou le Fredo de Roman...

Ca y est, c’est fini, cold case, affaire classée… Tous les plus sourcilleux journalistes d’investigation, les enquêteurs patentés, les fouille-merde à carte de presse, toute l’inquisitoriale meute journalistique qui se rue d’ordinaire sur le moindre dérapage incontrôlé, la voici soudain en muette du sérail, les voici silencieux comme des carpes, amnésiques grave, discrets total, anastasiés en diable à s’autocensurer le stylo dans le plus pur style « servitude volontaire » à en réveiller Montaigne et La Boétie…

Frédéric qui ? Roman quoi ? Pardon ? Vous dites… ? La consigne est tombée d’en-haut, de l’Elysée peut-être, de la Gay pride sans doute, de Joffrin à n’en pas douter, de tous les cultureux médiatico-showbiznés : il ne s’est rien passé… fini… couché… à la niche… c’était une non-affaire… Parlons plutôt de sarko junior et de l’Epad…

Qu’un vieux porc de 76 balais ait tripoté et saoulé et violé, dans ses quarantièmes rugissants, une gamine de 13 ans, qu’importe finalement s’il est le génial cinéaste de mes deux devant qui l’on ne peut que dérouler le tapis rouge et hisser les oscars…

Qu’un vieux porc de 60 balais ait touristé sexuellement dans toutes les thaïlandes du monde, tripoté et sodomisé des boxeurs de quarante ans à culottes courtes, sans se rendre compte, dans la fougue de ses étreintes, qu’ils avaient encore quelques dents de lait et que leur système pileux était encore embryonnaire, qu’importe finalement s’il est le génial faire-valoir de sarko-l’ouverture, le génial neveu de tonton grenouille et l’envoyé spécial (très spécial) de la communauté gay incorporated dans le panorama culturel français…

Et tous les crapuleux artisto-intellos, pétitionnaires à rafale et corporatistes jusqu’au trognon, les woody allen, fanny ardant, la vieille moreau fripée jusqu’à l’os, le mignon almodovar, le chef de locomotive chéreau…etc… d’y aller de leur soutien sans faille et de leur intacte admiration au pianiste fou en cavale honteuse depuis des années…

Et tous les journaleux bourreurs de crâne, l’ordure libérale duhamel, le téléphage schneidermann, le styliste marcelle de libé, le blanc chevalier bhl de « je suis partout et tout le temps », de se boucher le nez en chœur non pas devant l’odeur de pourri d’une « mauvaise vie » pseudo-repentante tripoteuse et mitterrandesque, mais devant l’abominable retour de la « vertu » et de la « morale », devant la « procureuse Le Pen » ou le coup d’éclat « fétide » d’une Marine « agressant et diffamant » Fredo de Bangkok…

Et pour justifier l’injustifiable, les voilà, ces connards, à tout peser délicat avec leurs balances sémantiques : qu’il a pas tout à fait dit ça… pas vraiment fait ça… qu’on le croit sur parole… que sa sincérité est absolue, sa bonne foi au-dessus de tout soupçon… qu’il est touchant (ça, pour toucher… !), émouvant, pathétique et que c’est pas parce qu’il est pédé qu’il faut à tout prix se le faire, que Proust, Baudelaire, Rousseau, Gide et Genêt avant lui… etc… etc… comme si d’avoir écrit ou réalisé quelque chef-d’œuvre que ce soit (et encore faudrait-il le prouver que ce sont des chefs-d’œuvre…) donnait le droit d’être une ordure définitive et de venir baver sa sincérité dégoulinante et visqueuse au 20 h de TF1 sous l’œil attendri d’une Lolo Ferrari qui s’est bien gardée de lui faire remarquer que l’ignominie était à jamais de son côté et qu’avoir commis ces saloperies sur ceux qu’il appelle dans son bouquin des « gosses », des « garçons » ou des « éphèbes » et dont il veut nous faire avaler qu’ils les prenaient pour Marcel Cerdan et Mohamed Ali réunis devrait lui ôter pour toujours le droit de parler d’honneur et d’avoir quelque responsabilité que ce soit dans le gouvernement d’un pays…

Trois remarques complémentaires :

-sarko, fillon, bertrand et alii qui l’ont embauché et défendu valent pas mieux et peut-être pire.

-par contre, un qui, pour une fois, vaut mieux, c’est onfray, l’épicurien polygraphe, qui claque la gueule à bhl dans Libé et qui me redevient cinq minutes sympathiques alors que mon copain fink, paraît-il, a plutôt couvert, si j’ose dire, le touriste frédéric…

-enfin, quand on a commis ce genre de saloperies, y a plus que quatre solutions : soit on se tire une balle dans la tête et on en parle plus, soit on rentre dans la Légion et on meurt soldat inconnu pour la patrie, soit on s’enferme définitivement dans la cellule d’un couvent en pleurant ses péchés, soit on prend un marteau-piqueur et on passe le restant de sa vie à creuser des tranchées pour un salaire de misère dans l’anonymat le plus complet…

En tout cas, on a perdu définitivement le droit de faire voir sa gueule sur quelque lucarne ou tréteau que ce soit…

Lou retournée…

Commentaires

Aaaah vous êtes encore parmi nous ! Ca déménage terrible par ici, comme toujours !
Bise !

Écrit par : fromageplus | vendredi, 23 octobre 2009

Eh oui, petit retour de flamme... On va essayer de durer... Bise itou.

Écrit par : lou | vendredi, 23 octobre 2009

Les commentaires sont fermés.