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mardi, 06 avril 2010

Métier de merde...

Enfin un édito de Libé qui fait plaisir à lire : « Le journalisme est un métier de merde… » !

Dommage que le Sergent de semaine oublie aussitôt cette magnifique vérité mélanchonienne (que le dit Mélenchon ne profère d’ailleurs, dans toute sa grande indignation ostentatoire, que lorsqu’il est personnellement visé, se contentant le reste du temps de sucer comme il se doit les porte-plumes vautrés sur ses moquettes !) pour terminer par une non moins magnifique conclusion : « Notre métier est fragile et difficile… ».

Comment, fragile et difficile ? Difficile quand on a tonton Rothschild comme permanente tire-lire ? Difficile quand on a tous les politiques à genoux et tremblants ? Difficile quand on sélectionne soigneusement et quotidiennement les infos « utiles », quand on caviarde ce qui ne va pas dans le sens du vent, quand on a des comptes à rendre à personne, quand on se torche du droit de réponse, quand on reconnaît ses fautes dans deux millimètres carrés d’un bas de page illisible, quand on est présent chaque jour sur papier, sur micro et sur écran pour formater la tronche du populo comme l’ubiquitaire joffrinou, difficile quand on tient tous les bouts de la chaîne du mensonge ?

Tellement difficile que les journalistes en poste bossent jusqu’à 8O balais bien sonnés et que les écoles de journalisme ne désemplissent pas de jeunes cons désireux de croquer eux aussi dans le délicieux gâteau médiatique…

Tu veux du difficile, Sergent ? Du vrai ? Va cinq minutes ramasser les épinards, repiquer du riz, jouer du marteau-piqueur ou cintrer des tubes de 50 et on reparlera de tes mains blanches et de ta fragilité de pucelle…

Lou plus celle...

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