vendredi, 15 octobre 2010
Toujours la même merde...
Ah ! les ordures ! Ah ! les crapules ! Ordures médiatiques, crapules politiciennes, toute la même merde à jeter vite fait au caniveau…
Tu l’as entendue l’Aubry de mes deux, la fifille à gros Delors, hier soir, clamer à l’intention de Sarko qu’il n’y avait que de la grandeur pour un pouvoir politique à écouter le peuple ? Dis, Martine, quand tonton Badinter, le juste entre les justes, parangon de la démocratie, abolitionniste en chef, plus caution morale que moi tu meurs, quand donc le vieux badinterne a supprimé la peine de mort, il l’a beaucoup écouté le peuple qui était au moins à 80% contre ? Et en avril 2002, quand le peuple a voté comme un seul homme pour Le Pen, tu l’as beaucoup écouté le peuple, toi qui as rameuté, avec tes copains et coquins du PS et l’aide de tout ce que la droite pourrie compte de carpettes et de lâches, tous les curés, évêques, footeux, aboyeurs de lucarnes, postillonneurs d’interview, éducateurs pédophiles, cocaïnés du showbiz, profs, instits, belles âmes, étudiants, lycéens, collégiens, écoliers, nourrissons à la mamelle, pour qu’on entende plus jamais ça, plus jamais la voix du peuple qui, le con, s’était, à tes yeux, gourré grave et qu’il fallait vite remettre dans le droit chemin du formatage républicain bien gentil démocrate écouteur de sirènes, alors que c’était sans doute la première fois depuis bien longtemps qu’il disait à peu près ce qu’il pensait, le peuple, et qu’il aurait pu avoir là-haut, enfin, quelqu’un qui pensait ce qu’il disait…
Et puis, Martine, c’est quoi ce peuple de, combien déjà ? 3 millions de pèlerins selon les organisateurs, 800.000 selon la police ? Allez, on va te le faire généreux, c’est quoi un million cinq cent mille pantins dans tes défilés, sur les 60 millions de Français ? Chez moi ça s’appelle une minorité. Et dans ta démocratie de merde, une minorité ça devrait surtout fermer sa gueule. Sans compter que sur les 1,5 millions en question, y en a au moins cinq cent mille qui sont des permanents syndicaux rémunérés avec nos ronds et dont le seul vrai boulot tout au long de l’année est d’astiquer les porte-voix, peindre les banderoles, inventer des slogans débiles, des chorégraphies à la mords-moi le preljocaj et préparer les merguez pour la troisième mi-temps… Même pas 2 %, donc, et c’est ces cons-là qui seraient le peuple… ! A propos, les permanents syndicaux, toute cette aristocratie de la contestation officielle et salariée, quand il y a grève, ils sont considérés comme quoi : grévistes de leur entreprise et donc non rémunérés ? Ou travailleurs du syndicat et donc touchant leur paye rubis sur l’ongle tandis que ceux qui croient en leurs slogans perdent leur journée de travail ? Y aurait pas dans toute la pourrie corporation des journaleux d’investigation, une bonne âme susceptible de nous éclairer là-dessus ?
Et ces putains de politiciens de merde, tous ces cumulards à fauteuils dorés, rentiers à vie et retraités à mort, quand ils défilent en tête des manifs, derrière la banderole pour être bien vu sur la photo, est-ce que l’Etat leur pompe une journée de leur gras salaire de député ou sénateur ou est-ce qu’ils continuent à émarger plein pot au budget de la Nation ? Investigateurs, à vos poubelles !
Et la Ségo, l’autre connasse, qui incite des mômes de quinze ans à aller manifester, « pacifiquement » ajoute-t-elle de sa voix de fausse oie blanche, alors qu’elle sait pertinemment qu’il va y avoir du sport et que la banlieue va pas se priver de venir foutre le joyeux bordel black-blanc-beur dans la manif ! Pauvre vieille peau qui devrait bien se prendre 50 coups de flash-ball en pleine gueule en lieu et place du jeune con qui, lui, va sans doute y perdre un œil… Il faut qu’ils fassent entendre leur voix, dit-elle, leurs revendications ! Leur voix de quoi ? De jeunes cons élevés dans la ouate, ignorant tout de la vie et des réalités économiques, et tout juste capables de jouer à la nintendo pendant les cours d’histoire-géo, d’économie ou de philo…
Post-scriptum pour ceux qui seraient tentés de croire que Lou s’est sarkozyfiée grave, qu’ils se rassurent, le naboléon du fouquet’s, de l’ouverture, de bolloré, de la rollex à cinquante ans, de carla machinchose et des coups de gueule matamore non suivis d’effet, c’est rien d’autre que le 50° avatar d’une république qu’il faudra bien arriver un jour à jeter aux poubelles de l’histoire… (Bon, je sais, je finis un peu rêveuse, mais la journée a été longue…).
Lou éboueuse
18:20 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
En grande forme, Lou ! bravo et merci, vous m'avez manqué
Écrit par : Eric | vendredi, 15 octobre 2010
Heureux de vous savoir toujours en forme !
Écrit par : Botreau | dimanche, 17 octobre 2010
Bonjour à vous, aussi. Merci. Et à bientôt j'espère...
Lou.
Écrit par : Lou | lundi, 18 octobre 2010
Superbe, copié/collé et hop, dans les archives pour plus tard, vous êtes un thermomètre à mes yeux. Et j'entends au loin les sirènes de flics qui coursent les jeunes désœuvrées qui ont écouté la dinde du Poitou ; il est 13h44 et ça chauffe à lyon. Tant mieux, que tout cela pète bien fort 2012 approche
Écrit par : alecton | mardi, 19 octobre 2010
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