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lundi, 18 octobre 2010

Papier d'un retour au pays natal...

Bon, vous le connaissez, vous, Aiat Fayez, écrivain ? Moi non, mais j’ai lu sa prose dans Libé, vendredi, avec ce titre finalement assez sympathique : « Je fais mes valises. »

Et pourquoi il s’en va, monsieur l’Ecrivain ? Parce qu’il en a assez du mépris des Français qui, paraît-il, le toisent, le regardent autrement, l’observent de cette manière qui ne lui permet plus de se balader dans Paris, le sourire aux lèvres et le regard clair, comme au bon vieux temps de l’année 2000…

Et oui, tant que les Français le regardaient gentiment, l’accueillaient à bras ouverts, lui payaient dix années de thèse de philo avec tous les secours, aides, allocations, subventions, moquette, thé à la mente et autres avantages afférents à sa situation de résident privilégié, l’Aiatfayez nous trouvait gentils, et même sans doute un peu couillons, mais ça il ne le disait pas. Mais voilà que sous l’horrible dictature insupportable d’un chef d’Etat xénophobe, monsieur l’intello ne supporte plus d’aller pointer tous les trimestres (et oui ! une fois tous les trois mois, tu vois un peu le rythme épuisant et la récurrence inique !) à la préfecture !

Il faudrait quoi, ducon, qu’on aille te chercher avec chauffeur et limousine et qu’on te subventionne le temps passé ?

Dis-moi un peu, Aiat, au lieu de nous jouer le lamento du thésard philosophe abdiquant devant l’insoutenable racisme des souchiens dopés au sarkozysme des années sombres, faudrait peut-être que tu fasses deux choses avant de partir :

-un, que tu nous décrives par le menu la si soutenable légèreté de ton être pendant les dix ans que la France t’a accueilli comme un pacha, et que tu la compares, ta vie d’alors, avec celle de centaines de milliers de paysans et d’ouvriers français qui font tourner la boutique France pour que tu puisses t’aérer le cerveau sur l’impératif catégorique de l’oncle Kant ou les machines désirantes de Deleuze et Guattari…

-deux, au lieu de poser des questions (« pourquoi les Français me regardent différemment aujourd’hui ? ») auxquelles, malgré tes dix années de recherche non stop, tu ne sais rien répondre d’autre que : « parce que le chef de l’Etat est xénophobe » (ce qui peut difficilement faire de toi un pisseur d’altitude…), tu devrais peut-être convertir ta thèse de philosophie en une thèse de sociologie et aller chercher, non pas dans le ciel un peu nuageux des idées, mais dans la clarté de la réalité quotidienne :

-pourquoi les Français en ont ras-le-bol d’une délinquance dans laquelle la part des immigrés est largement supérieure à leur part dans la productivité nationale ?

-par quel miracle les dérives de l’islamisme international pourraient-elles n’avoir aucune influence sur les mentalités des populations et faire de tout basané un enturbanné virtuel susceptible de hurler Allah akbar en tirant sur la bobinette ?

-pourquoi l’immigration asiatique est-elle beaucoup plus travailleuse que délinquante ?

-quel est le coût réel de l’immigration ?

-pourquoi y a-t-il un refus si généralisé des statistiques ethniques… ? etc…

Question subsidiaire : puisque tu repars dans ton pays d’origine quelle va être la qualité sonnante et trébuchante des sommes que ton pays natal va mettre à ta disposition pour te permettre de continuer ta thèse ?

Ah ! j’oubliais, question encore plus subsidiaire : tu te donnes combien de temps pour revenir en France supporter le regard terrifiant des faces-de-craie ?

Lou là...

Commentaires

Les années passent, mais vous ne capitulez pas.
Je regrette l'époque où nous vous lisions chaque jour.

Écrit par : Lustucru | lundi, 18 octobre 2010

Tient donc, j'avais gardé dans un coin de mes favoris ce superbe blog verdâtre à la prose de combat ; j'y reviens aujourd'hui par une erreur de clic et je le trouve mis à jour avec toujours autant de bon sens. C'est un plaisir de te relire à nouveau.

Écrit par : Alecton | mardi, 19 octobre 2010

Bien contente de vous retrouver itou... Et pour le chaque jour, on va tout faire pour monter en puissance... La mobilisation va essayer de ne pas faiblir...

Écrit par : Lou | mardi, 19 octobre 2010

Quant à l'erreur de clic, o felix culpa ! comme on chantait au temps heureux du grégorien triomphant...

Écrit par : Lou | mardi, 19 octobre 2010

Je suis restée abasourdie par la lecture de l'article dans Libé et j'ai "googlé" le nom de ce type pour savoir qui il est. Bizarre, impossible de savoir d'où il vient. J'aimerais aussi savoir comment il a vécu pendant ces dix années pour avoir sur son compte, dit-il dans l'article, de quoi vivre encore pendant quelques années à Budapest sans rien faire. Et enfin, j'aimerais savoir quel est son problèmes avec les femmes car ce Monsieur se réjouit de voir les Hongroises "accessibles" (!), "humbles" (!!) et surtout "moins sûres d'elles que les femmes occidentales" (!!!). Est ce que ça aussi pour lui c'était insupportable ? que les femmes occidentales soient un peu sûres d'elles ? Quant à s'étonner de ne pouvoir négocier l'amende réclamée pour surplus de bagages, ça m'a laissé sans voix : "impossible évidemment de négocier...". Pourquoi ce "évidemment" ? parce que chez nous la loi est la loi ? Parce que même quand on s'appelle Aiat Fayez on doit payer cette taxe ? Monsieur Aiat Fayez, je peux témoigner que malgré mes apparences de femme occidentale "sûre d'elle", malgré les apparences de mon mari très occidentales ainsi que celles de mes enfants, malgré notre nom très occidental aussi, il nous est arrivé aussi de devoir payer une taxe parce qu'un de nos bagages était trop lourd. Sauf que "évidemment" nous n'avons pas estimé que nous, on avait le droit de ne pas la payer. Sans doute parce que nous n'avons fait que 4 ans d'étude, payés en travaillant, et qu'au bout de ces 4 ans nous n'avions pas un centime en poche.

Écrit par : victoire | mardi, 07 décembre 2010

- Halte-là, je vous arrête encore : la part de productivité des immigrés est quasiment incalculable. Pour ce faire, il faudrait intégrer au calcul les bénéfices générés par les trafics illégaux, et certains policiers gradés affirment qu'ils sont rien moins que... stupéfiants. Loin de moi l'idée de condamner moralement les voyous de banlieue sur un tel fondement, l'Etat s'adonnant lui-même à des trafics -légaux pour le coup- de stupéfiants extrêmement efficaces et à des échelles enviables pour le plus gros caïd de banlieue qu'on puisse trouver.
- En dehors de ce fait, ils représentent la jeunesse et le dynamisme, ce qui en termes de productivité est loin d'être un élément négligeable. Les Etats-Unis sont l'exemple le plus probant d'une économie quasiment fondée entièrement sur l'immigration et dont la rapidité de développement n'a pas d'équivalent dans toute l'histoire.
Si vous comptez sur de jeunes-vieux schnocks comme Eric Zemmour, sentimentaux-nés pour ne jamais s'extraire des jupes de leur mère ou de leur femme et qui vivent dans le fantasme d'une France républicaine pure et vierge, vous n'irez pas loin en matière d'économie !
J'observe d'ailleurs que les femmes, qui ont l'économie dans le sang, au point qu'on peut dire le libéralisme un régime "femelle" (la pédérastie latente de Zemmour est assez visible à l'oeil nu), se tournent de plus en plus vers de jeunes immigrés beaucoup plus verts que leurs homologues blancs, espèce où de plus en plus paraît circuler le jus de navet.

Écrit par : Lapinos | mercredi, 08 décembre 2010

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