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mercredi, 20 octobre 2010

Médias de chiottes...

Au lieu de nous faire entendre et voir aux Infos, en boucle, chaque soir, toujours les mêmes braillards à drapeaux rouges, les mêmes égéries boutonneuses, les mêmes passionarias de carnaval, les mêmes syndicalistes de grand soir et les mêmes ségoléneuses de manifs, si les journaleux avaient deux sous d’intelligence et trois francs d’honnêteté, ils iraient interviewer par les temps qui courent non pas les moins de 10% de singes hurleurs de slogans à la con qui se prennent pour Che Guevara parce qu’ils se sont grimés l’autoportrait en rouge vermillon, mais les 80% qui bossent, qui en chient dans les transports en commun immobiles, qui font la queue aux stations-service, qui voient leurs voitures cramées, leurs commerces saccagées, leurs quartiers beyrouthisés… et là, on entendrait une autre musique.

Mais ceux-là, bizarrement, nos chasseurs de scoops les ignorent, nos informateurs rigoureux s’en tamponnent, nos investigateurs fous ne savent même pas qu’ils existent. Et c’est ainsi qu’on entretient dans le pays l’idée d’un climat insurrectionnel qui va de soi et le sentiment qu’il convient finalement de se rallier à un mouvement d’autant plus majoritaire sur les écrans qu’il est minoritaire dans la réalité.

Et les connards du CSA, au fait, les chronométreurs fous de l’égalité médiatique, les garants de la démocratie des étranges lucarnes et de l’équilibre des éditoriaux, ils font quoi pendant ce temps ? Ils regardent Derrick ?

Lou à sec...

Commentaires

Les 80% en question.
Ils choisissent eux-mêmes les maitres qu’ils devront servir. Pour que cette tragédie mêlée d’absurdité ait pu se mettre en place, il a fallu tout d’abord ôter aux membres de cette classe toute conscience de son exploitation et de son aliénation. Voila
bien l’étrange modernité de notre époque. Contrairement aux esclaves de l’Antiquité, aux serfs du Moyen-âge ou aux ouvriers des premières révolutions industrielles, nous sommes aujourd’hui devant une classe totalement asservie mais qui ne le sait pas ou plutôt qui ne veut pas le savoir. Ils ignorent par conséquent la révolte qui devrait être la seule réaction légitime des exploités. Ils acceptent sans discuter la vie pitoyable que l’on a construite pour eux. Le renoncement et la résignation sont la source de leur malheur.
JF Brient (De la servitude moderne)

Et leurs maitres.
“Pourquoi a-t-on besoin des Gentils? Ils vont travailler, ils vont labourer, ils vont récolter. Nous nous assiérons comme un effendi pour manger. C’est pour ça que les Gentils ont été créés”,
Rabbin Yosef.

Écrit par : Lustucru | mercredi, 20 octobre 2010

Salut Lustucru,
oui, je suis assez d'accord avec le début... quant au rabbin Yosef, un, je sais pas qui sait, deux, même s'il y a forcément du vrai dans les théories du complot, je suis pas sûre qu'il faille les pousser à la limite... Je suis bien persuadée que tu connais, comme moi, des Juifs qui travaillent... et des Juifs qui exploitent comme il y a des Gentils exploités et des Gentils exploiteurs...

Écrit par : Lou | dimanche, 24 octobre 2010

Que vous soyez 'assez' d'accord avec le début, je m'en contenterai.
Pour le reste : il suffit que vous frappiez 'rabbin yosef'' sur votre navigateur et vous saurez, vous saurez même que ma citation du rabbin yosef est le minimum du minimum de sa pensée.
Le complot... évidemment le complot par définition c'est secret, indémontrable... n'insistons pas.
Ma réponse a votre dernière phrase est votre phrase elle-même.
Je suis bien persuadé que connaissant mon opinion sur le sujet, vous admettrez que je n'ai rien poussé à la limite.

Écrit par : lustucru | lundi, 25 octobre 2010

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