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jeudi, 25 novembre 2010

Samu social, le social m'use...

Et c’est reparti ! Avec les grands froids, la machine à larmes reprend du service… un couplet sur les exclus, deux strophes sur les sans-abris, trois couplets sur les malheureux… En avant la zizique… Restaus du Cœur par-ci, Samu social par-là, Emmaüs, Armée du Salut… et toute l’immense tribu des permanents rémunérés des milliers d’associations dont trop souvent la véritable raison sociale est « Regardez comme je suis généreux, je m’occupe des pauvres avec votre pognon… »…

Et pour bien peaufiner la chose, les Lucet, Pujadas, Pulvar (ah ! non, Pulvar, elle s’est montebourgisée, elle a plus droit…), qui prennent leur plus belle mine de cocker triste pour nous causer dans le poste, en prenant bien soin de planquer leurs 15000 ou 20000 euros de salaire mensuel, des « naufragés de la vie »…

Et quand c’est point LPP (Lucet, Pulvar, etc…) qui en causent, ce sont les sociologues de service, les politiciens cumulards au grand cœur, quelque intello milliardaire à la Bhl, tous s’élevant bien sûr contre les carences insoutenables d’un Etat qui n’arrive plus à être la Providence de tous…

Mais dans le grand lamento collectif des pleureurs associés, écoutez bien, tendez l’oreille… pas une seule fois vous n’entendrez l’ombre de l’essai d’une explication de ces « naufrages » en série qui vont finir par faire du Titanic l’emblème le plus adéquat de notre XXI° siècle.

Car il doit bien y avoir des raisons, et collectives et individuelles, à ces naufrages et à ces naufragés…

Essayons un peu :

-Côté naufragés, pour 10% qui ont essayé de s’accrocher à un bout de planche, qui ont nagé jusqu’à épuisement, qui ont largué tout le superflu pour s’alléger un max et sauver l’essentiel, combien de feignasses professionnels qui ont attendu le bout du bout des allocs chômage pour commencer à faire semblant de chercher du boulot tout en lorgnant sur les nouveaux dispositifs sociaux qu’ils pourraient essayer de parasiter encore quelques mois voire quelques années…, combien de consommateurs impénitents dont le frigo est plein de bières, cocas, viennoiseries et autres friandises diverses, combien d’endettés chroniques qui écoutent les mesures gouvernementales sur leur écran plat sony lcd haute définition 125 cm, combien qui consultent quotidiennement le vide désespérant de leur compte en banque sur leur ipod/ipad flambant neuf, dernière génération… etc … etc…

-Côté naufrage, quand on laisse entrer par centaines de milliers des immigrés qui, forcément, sont en situation de précarité économique et sanitaire, quand on a habitué les gens, pendant des lustres, à vivre en assistés et à tout attendre des aides de l’Etat ou des collectivités locales, quand on a encouragé au divorce, à l’union libre vite désunie, au pacs révisable et révocable trois fois par trimestre, quand on laisse s’instiller quotidiennement, par l’école, les médias, le cinéma, l’apologie de la vie de bohême ou la glorification des malfrats et parasites de tout calibre, faut peut-être pas s’étonner de voir exploser la misère, se multiplier les familles monoparentales sans revenus, et de devoir donc fournir gratos à de plus en plus de personnes le gîte, le couvert, les couches du petit, le stylo bille du moyen, les tickets de cinéma du grand, le brushing de la maman, la moto du papa et le scrabble de grand-mère…
Et en plus, comme cette aide est aveugle et généralisée, on peut affirmer sans gros risque d’erreur que, pour 10% de véritables détresses qu’elle permet de solutionner, c’est 80% (je me laisse 10% de marge pour être sociologiquement correcte) de parasites en tous genres qu’on encourage dans leur écorniflage récurrent en pérennisant des structures d’aide à la con qui découragent ceux qui travaillent, influencent négativement ceux qui cherchent à s’en sortir et déresponsabilisent un peu plus ceux qui en profitent…

Lou refroidie...

Commentaires

Mais qu'est-ce qui est parasité? cette grosse bête qu'on appelle Etat, qui s'endette sans qu'on la mette jamais en prison et qui fait payer les faignants qui ne pensent qu'à travailler pour pouvoir rien foutre, la classe moyenne qui sont , comme disait Mazarin à Colbert: "Des Français qui travaillent, rêvant d'être riches et redoutant d'être pauvres ! C'est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser. C'est un réservoir inépuisable."

On espère que les parasites finiront par faire crever la bête!

Écrit par : Fodio | mardi, 30 novembre 2010

(vu qu'on peut pas compter sur les abeilles pour ça)

Écrit par : Fodio | mardi, 30 novembre 2010

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