mercredi, 01 décembre 2010
Les bienveillants...
Allez, deux joyeux cons encore hier dans Libé, Valluy et La Cour Grandmaison, universitaires, s’il vous plaît, pas du menu fretin, que du lourd en titre et en générosité médiatique, pour nous causer d’immigration et donc de « terrible bilan », « traque des nouveaux ennemis intérieurs » et « sinistres perspectives ».
Bon, on va peut-être pas décortiquer toute la belle prose indignée des deux gugusses qui ont eu quand même besoin d’une enquête du Cnrs en huit volumes pour découvrir, horresco referens, que les Arabes et les Noirs sont six ou sept fois plus contrôlés au faciès que les Blancs dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine. Eh ! Ducon, si on se mettait à contrôler les universitaires à générosité en sautoir, le faciès serait plus le même (Libé sous le bras droit, le Monde diplo sous le bras gauche, fines lunettes luxueuses, cartable élimé, pompes à 800 euros la paire et entrée des facs…), mais ça serait du faciès quand même… Trente ans d’études, 100 kg de thèses savantes pour même pas capter ce minimum syndical !!
Bon, passons, retenons juste le dernier paragraphe et les indignations des deux pieds-nickelés contre les projets hortefeuxiens :
« -étendre la déchéance de la nationalité pour les Français naturalisés depuis moins de dix ans condamnés pour meurtre d’agents dépositaires de l’autorité publique,
-durcir les conditions d’entrée et de séjour des étrangers en limitant toujours plus leurs prérogatives.
-Rétention portée à quarante-cinq jours, droit pour les préfets de prononcer, à l’encontre des expulsés, une interdiction de retour sur le territoire français pour une durée de cinq ans et création possible de «zone d’attente flottante» afin de soumettre les étrangers à des procédures accélérées et dérogatoires au droit commun. »
Mais au-delà de l’indignation, quoi ? Quelles solutions proposent-ils ? Quelle politique d’immigration ? Quid du calvaire des braves gens emmerdés de longue par des camés de 2° ou 3° génération qui tiennent les murs des cités ? Quid des immigrés honnêtes et travailleurs qui subissent l’assimilation aux racailles à capuche ? Quid de toute la misère du monde rocardièrement inaccueillable ? Quid de la loi quotidiennement bafouée ? Silence radio total. C’est bien plus confortable de se la jouer altruiste et magnanime dans son bureau ouaté que de tremper les mains dans le cambouis de chaque jour…
Et puisque sur les deux comiques troupiers y en a un qui semble avoir une grande maison avec cour (et piscine et tennis sans doute), peut-être qu’il pourrait l’accueillir, lui, toute la misère du monde qui le fait tant tellement souffrir… Il pourrait lui faire une petite place sur sa moquette, dans son bureau, dans son plumard même, sur sa pelouse, ça lui ouvrirait probablement des horizons insoupçonnés et ça lui permettrait en plus de défalquer tout ça de son ISF… Que du bénef, Olivier !
Lou jalouse...
09:35 | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Je crois qu'on peut difficilement se contenter des reportages diffusés par TF1 ou des vidéos qui circulent sur internet pour connaître la vie des gens dans la banlieue de Paris.
Je la connais assez pour savoir que l'hostilité vis-à-vis des médias des sauvageons de banlieues excède largement celle de Lou. Ils prennent l'info pour ce qu'elle est : un business plus ou moins crapuleux.
L'économie française bat de l'aile depuis les années soixante-dix et les jeunes gens habitant ces quartiers ont mis en place des business qui leur permettent de vivre. Il y a des pays, comme l'Italie ou la Grèce, dont l'économie carbure à plus de 50% de cette façon, mafieuse ou illégale.
Qu'est-ce qui est socialement le plus dangereux, la spéculation financière ou le trafic de stupéfiants ? Personnellement la façon dont les Irlandais conçoivent l'économie me paraît d'autant plus ignoble qu'ils agitent des drapeaux et affichent un patriotisme de buveurs de bière. Il paraît difficile d'accorder les circonstances atténuantes à un type comme Jérôme Kerviel et la clique qui l'a embauchée qu'à des gugusses dont les parents savent parfois à peine lire.
Quoi qu'il en soit, "le poisson pourrit toujours par la tête", comme dit Marine Le Pen, et c'est un phénomène constant dans l'histoire de la chute des civilisations à cause de l'aveuglement ou de l'usure de leurs élites d'abord et non de causes secondaires comme le tapage nocturne ou quelques bagnoles qui crament ici ou là.
Écrit par : Lapinos | mercredi, 01 décembre 2010
Cher Lapin,
Je parlais d'immigration. Oui ou non l'immigration (et la politique d'immigration menée depuis trente ou quarante ans) est-elle un pb pour la société française, tant en ce qui concerne l'insécurité ou le sentiment d'insécurité, que les finances publiques, les banlieues qui crament de temps en temps, les pb de l'Ecole, la surpopulation carcérale, etc... ?
Qu'à côté de ça il faille taper fort et même très fort sur les élites de merde qui nous ont amenés à cette situation, sur les capitalistes à parachutes honteusement dorés, les financiers prévaricateurs, les politiciens parjures, les journalistes pourris, les artistes cocaïnés... ok, ok...Je tape des deux mains.
Et les circonstances atténuantes, je veux bien les accorder aux "gugusses dont les parents savent à peine lire" (encore que ça me paraisse pas une tare rédhibitoire), à condition toutefois que l'atténuation en question ne devienne pas à leurs yeux comme dans la réalité le sauf-conduit qui leur permet d'échapper à la conséquence de leurs actes. "Je ne suis pas responsable de ce qu'on a fait de moi, mais je suis responsable de ce que je fais de ce qu'on a fait de moi..." Et c'est signé Jean-Paul Sartre...
Écrit par : Lou | mercredi, 01 décembre 2010
Pourquoi mes commentaires apparaissent-ils dans le même vert que le fond d'écran alors que les autres commentaires non...? Est-ce une manip fautive de ma part ?
Merci aux techniciens...
Écrit par : Lou | mercredi, 01 décembre 2010
Pourquoi mes commentaires apparaissent-ils dans le même vert que le fond d’écran, alors que les autres commentaires non ?
Si cette fois-ci ça marche, c’est que j’aurai compris. merci aux techniciens quand même…
Écrit par : Lou | mercredi, 01 décembre 2010
Bon, eh bien ça a pas marché...!! Ah ! Lapinos, les femmes et la technique...!
Écrit par : Lou | mercredi, 01 décembre 2010
- Avec votre désir d'endiguer l'immigration, vous me faites penser à ces victimes de la colonisation qui se plaignent d'avoir été colonisées et auraient préféré rester à l'écart de la mondialisation. Vous prêtez à la politique des pouvoirs, que malgré la forfanterie de nos édiles, elle n'a pas et n'a jamais eue. Les flux démographiques obéissent à la loi des "vases communicants".
- Marrant que vous preniez l'exemple de Sartre, représentant d'une élite de juristes quasiment abscons, inspirés par une philosophie nazie (Hegel, Heidegger), qu'ils ont rendue politiquement correcte pour les besoins du libéralisme "à la française". Vous le citez comme les Finkielkraut, les BHL, les Orsenna, les Régis Debray, qui après des lustres de pouvoir culturel et de lavage du cerveau des gosses dès le plus jeune âge, en leur faisant ingurgiter notamment des mathématiques à gogo (l'art des cons), écrivent des best-sellers où ils chialent maintenant sur la disparition de la langue française.
En fait de type responsable, vous auriez pu choisir mieux que ce bonhomme qui a toujours eu besoin dans sa vie d'une gonzesse pour lui servir la soupe voire le torcher ; ça ramène à une grande cause d'irresponsabilité : les conseils que les mères prodiguent à leurs gosses dès le plus jeune âge, qu'on peut résumer à un seul : se conformer le plus possible à l'esprit du temps, quel qu'il soit, et bien souvent il a l'odeur fétide du Danemark. La politique c'est comme la navigation en haute mer ; outre le fait que les marins sont tous plus ou moins pédés, le naufrage n'est jamais loin ; et plus on en est conscient, plus le risque est limité. Le capitalisme c'est la croisière s'amuse à bord du "Titanic". Rira bien qui rira le dernier, juste après la dernière note jouée par l'orchestre.
(Les femmes sont les plus ferventes admiratrices de la technique, au point de la confondre souvent avec le progrès ou la science. Administratrice de ce blogue, vos commentaires sont soulignés. C'est une innovation de "Hautetfort". Si vous voulez l'éviter, vous devez taper une autre adresse e-mail que l'adresse habituelle.)
Écrit par : Lapinos | jeudi, 02 décembre 2010
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