mercredi, 22 décembre 2010
Pourrie Europe...
La Commission Européenne, une armée de connards, probable payés à prix d’or par nos impôts. Et ces planqués viennent nous dire quoi ? Que la situation dans les transports européens est « inacceptable »… avertissement aux gouvernements, blâme aux ministres des transports, bonnet d’âne aux aéroports… etc…
Pour un peu ces demeurés, le cul bouillant sur la moquette surchauffée de leurs bureaux de Bruxelles ou Strasbourg, vont sortir un carton jaune au Bon Dieu pour chutes de neige intempestives, froidure intolérable, givre inexcusable et files d’attente dans les aéroports !
Par contre, quand 30 connards plus ou moins cégétistes d’une société de sécurité de l’aéroport Marseille-Marignane se mettent en grève au moment des départs en vacances et bloquent 3000 personnes alors même que la météo a déjà pas mal compliqué la situation, là, nos fonctionnaires à la con du « machin » européen trouvent rien à redire, pas la plus petite remontrance ni la moindre réprimande…
Tout va bien au pays d’Ubu Roi et de Jean Monnet…
08:29 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
L'Europe, c'est formidable !.
La démocratie, c'est formidable !.
La vermine cosmopolite et ses valets, c'est formidable !.
Dixit la grosse presse.
Et vous, Lou, qui êtes a la pointe de l'information, vous nous dites le contraire, auriez-vous mauvais esprit.
Écrit par : lustucru | jeudi, 23 décembre 2010
La CGT est au moins aussi anti-européiste que vous. D'ailleurs la nation enfle depuis le XVe ou le XVIe siècle au rythme de l'économie. Sans croissance forte aux Etats-Unis, on peut douter de la viabilité d'une telle super-nation. Assez convaincante l'idée selon laquelle le processus communautaire a été bloqué par les industriels et les banquiers eux-mêmes qui ne tenaient pas à voir une législation aussi contraignante qu'aux Etats-Unis (notamment en matière douanière) s'imposer. Cette Europe à-demi construite est favorable au maintien de zones de non-droit et autres paradis fiscaux, qui existent aux Etats-Unis, mais dans une moindre mesure et sur lesquels on peut revenir plus facilement.
Le rêve des cégétistes est presque le même que Lou, d'un retour au corporatisme médiéval, quand la férule de l'Etat et des banques se faisait un peu moins lourdement sentir.
La politique conduit à s'opposer des gens qui ont à peu près les mêmes idées ; surtout en période de prospérité, car une fois venue la guerre ou la banqueroute, tout le monde se serre les coudes derrière le bifteck.
Écrit par : Lapinos | jeudi, 23 décembre 2010
L'UE n'a pas besoin de s'indigner des "prises d'otages" de la CGT puisqu'ils œuvrent sereinement à la privatisation de tous les moyens de transports en France et ailleurs en Europe. Alors pas un mot sur les syndicats, qui ont depuis longtemps dealés la chose sur fond de retraites et d'avantages grassement payées par les français.
Écrit par : Thomas | mardi, 28 décembre 2010
Le protectionnisme, dont les Etats-Unis et le Japon sont les meilleurs spécialistes sur le modèle de la mafia, s'imposera en Europe dès lors que la concurrence de la Chine sera insupportable. Les intérêts des syndicats européens et du patronat étant liés, ils réagissent de la même façon à des niveaux différents ; ça fait dix ans que Bernard Thibault rêve de faire de la CGT un syndicat yankee comme la CFDT ou FO et qu'il en est empêché par quelques récalcitrants de base un peu plus anarchistes. Il y a plus de cinquante ans que des syndicats anarchistes injurient la CGT sur le même thème, l'accusant de collaborer avec le patronat.
Même le journaliste (indépendant) Galtier-Boissière, plutôt anticommuniste, regrettait à la Libération que le PCF n'en profite même pas pour débarrasser la France des 500 familles d'industriels qui la gouvernaient et la gouvernent encore en dépit du bon sens, c'est-à-dire en excitant les besoins naturels au lieu de se contenter de les combler (bien que Marx a bien expliqué le sens quasi-eschatologique de cette frénésie de consommation irrationnelle et n'aurait certainement pas prôné la "décroissance".)
Écrit par : Lapinos | mardi, 28 décembre 2010
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