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lundi, 10 janvier 2011

Double peine...

Rude semaine ! Un, j’avais cru comprendre que le borgborymeux Marc Kravetz de Francecul, l’espèce de zombie matinal qui polluait l’antenne depuis au moins quinze ans de ses portraits à la con pompés vite fait sur internet et recrachés illico dans un français caverneux et approximatif, j’avais cru comprendre qu’il disparaissait enfin de la circulation et allait jouir loin de nous d’une retraite que nous avions bien méritée… Oui, mais voilà, c’était sans compter sur le côté morpion de toutes ces grandes âmes médiatiques, ces généreux officiels estampillés gauche caviar et copains et coquins qui ne lâchent pas leur proie qu’ils ne l’aient auparavant sucée jusqu’au sang et qu’ils n’aient en conséquence rempli jusqu’à la gueule avec nos ronds leur joli compte en banque délocalisé…

Et c’est ainsi que le Kravetz n’a lâché les Matins de Francecul que pour se retrouver, avec la bénédiction de toute l’administration de la chaîne, deux heures plus tard, dans une autre émission, pour le même boulot de propagandiste rauque, fort de ses états de service dans le gauchisme mou et de son grand âge…

Car ce salopard, qui n’a pas arrêté de hurler à la mort contre cette foutue réforme des retraites qui allait obliger le pauvre misérable travailleur à s’épuiser au-delà de 60 ans et qui allait donc empêcher les plus jeunes d’avoir accès aux boulots que ne libèreraient pas les forçats des 35 heures, ce salopard, disais-je, il a quel âge d’après vous ? Et bien, il va tout simplement fêter, l’année prochaine, caviar et champagne pour toute la chaîne, comme un vulgaire Galabru ou une Moreau décatie, ses 70 balais… Propagande et tirelire sont les deux mamelles du Médialand, et Kravetz est leur prophète… Beuark..

Double peine, hélas, car le lendemain, hasard d’un zapping d’insomnie, je tombe chez F-O Giesbert (quel connard celui-là aussi !), après le retour de Kravetz, sur le retour de Bedos ! Enfin, dans la famille Bedos, après le père, je voudrais le fils Nicolas ! Fils à papa largement aussi con que son géniteur, humoriste nul, bien mis sur orbite par le népotisme de la profession, et qui va sans doute pas tarder à pointer lui aussi à l’Isf avant d’aller défiler, balaské et béartisé à donfe, à l’Eglise Saint-Bernard les jours de manif télévisée et de publicité gratuite… Beuark, beuark et rebeuark…

Commentaires

Comme je vous trouve un peu sobre sur Giesbert comme tous les promoteurs du sarkozysme en général, je me permets d'en rajouter une petite couche. Propagandistes de droite ou de gauche confondus, je trouve qu'un pallier supplémentaire est franchi lorsque, comme Giesbert (Yann Moix lui a emboîté le pas), on exploite des déboires familiaux ou personnels pour s'attirer la sympathie des beaufs en leurs chaumières (à poutres apparentes) ; bon, vu les gueules de types comme Moix ou Giesbert, en même temps on peut comprendre qu'ils soient capables de tout pour s'attirer une sympathie qu'on sera peu porté naturellement à leur accorder.
A l'extrême-droite je me souviens que Le Pen avait été choqué que sa fille se mette à exploiter aussi ce truc sentimental, genre : "J'ai beaucoup souffert dans ma jeunesse." Comme quoi c'est la propagande en soi qui rend con, et donc les médiats plus que les hommes qui sont condamnables.

Écrit par : Lapinos | vendredi, 14 janvier 2011

Gisbert est un carriériste, un salopard, un malhonnête homme mais pas un idiot. Ce qui le rend doublement coupable.

Écrit par : cadichon | mardi, 25 janvier 2011

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