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lundi, 03 janvier 2011

Populisme...

Ah ! comme ça les emmerde, le populisme ! Que le peuple, ce peuple qui est le centre et la pierre d’angle de leur système, se laisse aller parfois à ne pas obtempérer à leurs oukases, à faire confiance à la Bête immonde, à ne point écouter le joli conte pour enfants de la démocratie chamallow, que le peuple ne soit pas le gentil caniche qui leur mange dans la main, mais qu’il pense parfois à rebours de la soupe tiédasse qu’on lui sert à satiété, voilà qui les défrise grave et les oblige même à inventer un mot : populisme, pour lequel je propose la définition suivante : le populisme, c’est quand le peuple pense pas comme les élites. Et, corollaire indispensable, la démocratie, c’est quand les élites tyrannisent le peuple.

Et, pour être pédagogue en plein, quelques exemples :

Quand le peuple (ou plutôt ses « représentants », car le peuple, on le consulte surtout pas sur ces sujets) vote contre la peine de mort, pour l’avortement ou, bientôt, pour le droit à l’adoption pour les parents homosexuels, c’est la démocratie magnifique et exemplaire.

Quand le peuple, le vrai cette fois, par referendum et malgré les campagnes médiatiques, se prononce contre Masstricht, quand il propulse Le Pen en challenger de la présidentielle ou quand il approuve à 70% des mesures sécuritaires qui ne viennent d’ailleurs jamais, c’est du populisme…

Ainsi va la démocratie au pays de Marianne V !

Et le jour où le populisme foutra un énorme coup de pied au cul de la démocratie, oui, je sais, c’est peut-être pas demain la veille, mais ça réveillera les alleluia et ça sera cassoulet pour tous…

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