mercredi, 30 mars 2011
Alzheimer...
Henri Weber, député européen PS, passé par le PC, la LigueCommuniste et autres joyeusetés totalitaires qui lui ont fait avaler Budapest 56 comme un chamallow à la framboise avant de se ranger électoralement chez les bobos socialos, Henri Weber donc monte au créneau lui aussi contre la vague bleu marine et se fend, dans Le Monde d’aujourd’hui, de quelques paragraphes gentiment corrects sous le titre définitif de « Le FN, un programme antinational », ce qui, dans la bouche d’un internationaliste militant de jadis, vous a une saveur assez particulière…
Après avoir causé de la sortie de l’euro, Weber en vient au fond de commerce permanent de Madame Marine : l’immigration. Et voici ce que nous en dit notre savant « docteur en philosophie » (et oui !) : « La contribution de ces travailleurs à l'économie française est largement positive. Ils versent annuellement 60 milliards d'euros d'impôts et de charges sociales aux budgets de l'Etat et de la protection sociale ; dans le même temps, ils reçoivent environ 48 milliards d'allocations publiques. »
Dis-moi, Riton, ou c’est ton encéphalogramme perso qui est naze ou c’est les piles de ta calculette, mais mes calculs à moi ils sont pas vraiment concordants…
A supposer que tes 60 milliards positifs versus 48 milliards négatifs soient exacts, t’as peut-être oublié quand même quelques micro-paramètres sympathiques sur le coût réel de l’immigration depuis des décennies : t’as oublié, par exemple, les centaines de milliards de la fameuse « politique de la ville » qui a jamais servi à rien sinon à appauvrir le pays, t’as oublié les autres centaines de milliards du budget de la justice, des prisons et de la police où l’immigration (attention, Riri, je dis pas les immigrés…) tient une place non négligeable, t’as oublié les centaines de milliards d’une Education nationale dont les programmes spéciaux d’accueil, insertion, remédiation, alphabétisation, ont fleuri et fleurissent encore comme aux plus beaux jours, t’as oublié la facture hospitalière, t’as oublié la Halde, t’as oublié les centaines de milliards généreusement offerts aux associations de grands-frères antiracistes et positivement discriminants, t’as oublié les arnaques aux allocs, à la Sécu, aux impôts, t’as oublié les primes au retour, t’as oublié le kérosène des charters, t’as oublié la lutte contre la drogue, les abribus fracassés, les retraites au pays des multi-centenaires, t’as oublié les centaines de commissions sur la burqa, le voile, la laïcité, l’islam de France, t’as oublié… t’as oublié… t’as oublié ... Dis Riton, t’es sûr que tu nous démarres pas un Alzheimer ? Faudrait peut-être consulter… D’autant que moi aussi, j’ai dû en oublier pas mal…
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jeudi, 24 mars 2011
Scènes de la vie de BoHèLe...
Ce qui est grandiose et bouleversant chez BHL c’est qu’il peut aussi bien nous écrire, pathétique et larmoyant : « Scènes de vie dans la Lybie libre » (cf Le Point du 10 mars) que, quelques heures plus tard, le temps de revenir de Tripoli en jet privé, hédoniste vautré sur les tapis de haute lisse de son palais de Marrakech, peloteur énamouré des seins de moins en moins satinés de son Arielle de bazar, dégustateur avisé de « pure malt » de 200 ans d’âge modestement partagé avec Pierre Bergé, il peut très bien, disais-je, nous écrire tout pareil : « Scènes de vie au bord de mon jacuzzi »… Juste que ces scènes-là, on y aura droit ni dans Le Point, ni dans La Règle du Jeu… car il est bien plus facile, n’est-ce pas, cher Nanar, lorsqu’on est plein aux as, de s’indigner des lointains dictateurs voyous qui assassinent les Droits de l’Homme, que de s’indigner de soi-même en voyou captateur de fric, de pouvoir, d’influence, de réseaux, de médias.. qui monopolise l’espace public et pète dans la soie de son compte en banque tout en compassionnant à donfe, avec pile poil la dramaturgie indispensable, sur la misère des opprimés…
19:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 23 mars 2011
Vexilla regis...
L’avez lu, la micromerde microfictionneuse régis jauffret ? L’avez vu étaler sa prose débile chez le joufflu demorand, nouveau satrape rothschildisée de Pourri-Libé ?
Le jauffret, donc, écrivaillon de mes deux, se fait pigiste chez les bobos pour nous causer de Marine avec un humour de pachyderme botoxisé. (Libé, du 17 mars)
Et ça commence fort : « Si je n’étais pas féministe et partisan de la parité au Parlement, je me serais dit que c’est exactement le genre de fille qu’on a envie de sauter entre deux portes en espérant qu’elle vous demande de lui donner des baffes avant de jouir pour pouvoir se mettre un instant dans la peau d’un sans-papiers macho et irascible. »…
Ah ! que voilà de la haute et fine analyse politique, ah ! que voilà de la littérature d’excellence, de quoi élever le niveau de cette pauvre Marine qui, nous dit-il, avec beaucoup de compassion, n’a même pas le nom de son futur ministre de la culture à lui donner…
Eh ! Ducon, j’espère bien que si la Marine arrive un jour là où t’as surtout pas envie de la voir arriver, la première chose qu’elle fera ça sera de supprimer ce putain de ministère inutile qui déverse des milliards sur des connards de ton espèce pour qu’ils aillent, de résidence en résidence, de subvention en subvention, écrire leurs dérisoires pensées, peindre leurs ridicules fantasmes ou danser sur scène leur insignifiant ego… Et j’espère aussi qu’elle supprimera, dans le même mouvement, toutes les aides, subventions et soutiens divers et variés à toute la corporation médiatico-journalistique, demorand en tête, tous ces cons qui ne se lâchent de France-Culture que pour mieux s’agripper à Europe 1 ou qui prennent Libé à la hussarde avec déjà un œil sur leur avenir de rentier des micros à France-Inter… Beuark …
Ah ! au fait, Marine, si ça se passe entre deux portes, pense à claquer suffisamment la deuxième pour la lui couper définitivement… Quant à sa capacité, à ce con, à se mettre dans la peau d’un sans-papiers, faudrait déjà qu’il arrive à se délocaliser de sa Boboïdie chérie et à se priver de son caviar quotidien…
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