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dimanche, 06 novembre 2011

Barbichu poudré...

Dans la série des joyeux connards blasphémophiles de la penséee unique, fallait surtout pas oublier l’ubiquitaire nullité théâtreuse Jean-Michel Ribes, à qui tous les médias servent la soupe au moins deux fois par semaine et qui veut se faire une jolie petite pub, lui aussi, en affichant, dans l'affaire Castellucci, sa courageuse résistance et son sublime héroïsme en carton-pâte à coups de pétitions bravaches et de chroniques matamores (cf Le Monde du 4 novembre, par exemple)…

Et Ducon, singeant la Fourest d’hier, de s’interroger tout pareil : « Mais quel est donc ce sacré qui tremble devant le rire, que les artistes font vaciller ? Quelles sont ces religions que la moquerie fait s’effondrer ? Quel est ce Dieu qui est blessé par une liberté de création capable de le contredire ? ».

Pauvre naze ! C’est pas le sacré qui tremble, c’est pas la religion qui s’effondre ni Dieu qui est blessé par l’insignifiance blasphématoire des sous-merdes dans ton genre artiste et cultureux, mais des hommes et des femmes à la religion simple et naïve qui ont pas eu la chance (ou la malchance) ni le temps de lire les œuvres complètes de Brecht pour atteindre le sublime degré de distanciation qui est le tien et qui fait de toi dans le meilleur des cas un paillasson, dans le pire une marionnette…

Lou...

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