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mardi, 04 décembre 2012

Audrey de la lunette d'écaille...

Ah ! la Pulvarde ! Madame Ex, ex de Plassard, Montebourg et tant d’autres, sans compter les innombrables brouteurs à venir de sa petite toison créole, Madame Ex de la 2, la 3, d’I-télé, France-Inter…etc… désormais quarteronnant et michetonnant à tarif de luxe avec quatre autres oies grises d’affligeantes débilité sur D8… La Pulvarde depuis peu  inrockuptible mais probablement pas incorruptible, black juste ce qu’il faut pour pouvoir se la jouer tigresse du bengale dans les dîners en ville en invoquant les mânes de gwand mèwe cwéole sans risquer pour autant de se faire refouler des palaces luxueux où bobo-bobonne promène son cul et ses amants, la voilà désormais en rigide distributrice de morale citoyenne, vigilante rose bonbon, déontologue de pédalerie généralisée, madame LGBT soi-même, chantreresse rebelle de l’accouplement indifférencié, y allant s’il le faut de ses bouche-que-veux-tu de fausse gouine de prime time pour bien manifester urbi et orbi sa définitive et radieuse émancipation …

La pulvarde, donc, dans les Inrock d’il ya peu

(http://www.lesinrocks.com/2012/11/06/actualite/ledito-daudrey-pulvar-egauxnimoinsniplus-11320625/)

réclamant de tout un chacun, exigeant même du haut de son magistère scrogneugneu « un moment d’absolu vérité » devant le miroir, pour répondre « en notre âme et conscience » à la majeure question : « oui ou non hétéros et homos sont-ils égaux en droits et en devoirs ? »

Eh bien on va te répondre, petite kapo de mes deux : en mon âme et conscience, l’œil rivé sur le miroir d’en face, j’affirme tout clair que l’homosexualité me paraît contre nature. Car c’est sans doute pas un hasard si tous les plus grands textes de l’humanité la condamnent, l’homosexualité, comme perversion abominable, si tous les pédés du monde ont été pourchassés par presque toutes les civilisations, si on les appelait « invertis », s’ils n’ont jamais représenté qu’une minorité de minorité, si les sociétés animales ne connaissent pas l’homosexualité, sauf quatre malheureux bonobos à qui on a dû passer en boucle La Cage aux Folles histoire de leur donner des idées et qu’on exhibe désormais comme oriflammes  militants dans toutes les Gay Pride d’Europe, et c’est pas un hasard non plus si tout cela a duré des millénaires jusqu’à ce que quatre connards du show-biz, deux douzaines de cultureux en goguette et un quarteron de journalistes stipendiés fassent croire au bon peuple de notre stupide 21° siècle que les pédés sont sympas et qu’il serait temps d’en faire le paradigme de notre dissociété…

Va pas tout de suite, Audrey, appeler tes copains barbouzes de la police de la pensée car je m’empresse de clamer qu’il faut surtout pas rallumer les bûchers d’antan ni réinstaurer les chasses à courre de jadis, qu’aucun de mes grands-parents ne fut jamais encapuchonné kkk et que la survie des bonobos me préoccupe au plus haut point.

 Qu’ils s’enfilent joyeusement en long large et travers, tes potes au rose, si tel est leur bon plaisir, why not ? Par contre, qu’au nom de la plus grande liberté de chaque petit individu minuscule, au nom d’une égalité dont tu te contrefous, ma jolie, lorsqu’elle prétend être économique (combien déjà les lunettes en écaille ?) mais que tu brandis à pleine gueule lorsqu’elle est sociétale, on aille donner, à n’importe quel excité du périnée, goupillon, contrat social, demoiselles de déshonneur et dragées fuca à pleins cornets, là, vois-tu, Audrette, ça commence à me les brouter grave…
Y avait le Pacs de sinistre mémoire pour ce genre de pratiquants. Qu’est-ce qu’ils viennent nous les briser encore à réclamer le mariage qui, lui, est spécifique au couple hétérosexuel puisqu’il n’a sa véritable justification que dans l’ouverture sur une famille qui se constitue non à coups d’éprouvettes expérimentales ou de location de ventre ou de sperme mais dans la relation que la nature (et oui…) a prévue, organisée, sélectionnée depuis toujours et qui semble devoir durer un peu plus longtemps que ta présence à la tête des Inrock

Car si tout doit se résumer à une question de liberté individuelle et d’égalité absolue, on voit vraiment pas pourquoi ni en quoi la polygamie, l’inceste, la zoophilie, la nécrophilie et autres joyeusetés à venir ne pourraient pas se réclamer des mêmes principes et au nom de quoi on pourrait alors les leur refuser.

L’homosexualité me paraît beaucoup plus contre nature que la polygamie qui était et est encore pratiquée dans de nombreuses sociétés ou même que l’inceste qui, certes, choque nos sociétés exogames et heurte notre eugénisme naïf, mais qui, à tout prendre et tout imaginer, est moins choquant que de voir deux mâles dominants s’embrasser sur la bouche et plus si affinités…

Et tu termines ton laborieux manifeste en apothéose philosophienne par cette phrase impérissable où se conjuguent l’ombre de Lévinas et la silhouette de Ricoeur : « Comme si faire l’amour était autre chose que la nudité totale de soi face à l’altérité. » Bien sûr, ma jolie, que c’est autre chose, faire l’amour, c’est aussi l’aboutissement d’une relation, c’est aussi un projet parental, c’est aussi une promesse de fidélité et pas seulement, figure-toi, la vigoureuse et blanche queue d’Arnaud de Florange devant l’excitation paroxystique de tes brunes chairs satinées…

Ah ! un dernier mot : si tu me réponds, t’oublie surtout pas de me rappeler tes salaires, primes et émoluments divers sur la 2, la 3, I-télé, France-Inter, D8, les Inrocks, afin que le bon peuple puisse tenir le compte exact de la valeur des larmes de crocodile que tu verses parfois à grand renfort de moues compassionnelles sur sa misère,  au risque de gâter tes jolies montures en écaille de tortue… Beuark…

 Lou

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