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dimanche, 23 décembre 2012

Do-Don-Dinero...

Ah ! faut les voir les « artisses » ! toute la jolie corporation des arpenteurs de tréteaux, unanime ou presque pour voler au secours du gros Gégé attaqué par l’horrible consortium Ayrault-Torreton…

Eux qui, d’ordinaire, n’ont pas de mots assez durs, de mépris assez hautain, de condescendance assez radicale pour le fric et les friqués, les voilà soudain tout radoucis gentillets devant « l’immense acteur, le génial comédien qui nous a tous fait rêver, l’icône sacrée du cinéma français » et autres coups d’encensoir et retours d’ascenseur bien sentis…

La Deneuve vire en tête avec « son corps qui tremble encore » avant le prochain lifting, suivie de près par la Moreau qui se fout d’autant plus de « ce que Gérard fait de son argent » qu’elle a sûrement fort bien planqué le sien dans quelque paradis fiscal pour rombières de jadis, et puis derrière, y a le nain Debouzze avec ses pirouettes à grosse ficelle pour éviter de se mettre le gros Gégé à dos, y a le minuscule Guillon qui se la joue oie blanche et « ne dit jamais de mal de ses camarades » et y a enfin la Desplechin qui se refuse « à la moindre leçon de morale »…

Voilà soudain que tout le gros fric puant du Gégé, ses excentricités de grosse vache repue, sa panse de notaire aviné et ses douteuses fréquentations de tortionnaires exotiques sont poussés gentiment sous le tapis de scène, oubliés vite fait, effacés de l’ardoise vigilante au nom sans doute de l’immense confraternité des bêtes de spectacle, amuseurs publics et bateleurs en tous genres… Eux qui habituellement nous faisaient chialer sur le Téléthon, sangloter sur les sdf, squatter Saint-Bernard et solidariser avec les roms, en oublient momentanément toute la misère du monde et entonnent en chœur des vierges : « il est des nô-ô-tres, il a pris son fric comme les au-au-tres… ». Et bien sûr, il en fait ça qu’il veut de son grisbi, et personne a le droit d’y aller voir, de lui faire la morale, de lui suggérer que peut-être... Oh ! que non ! le gros Gégé est souverain, maître de lui comme de l’univers… et puis le fric, quand même, finalement… respect… tous vautrés devant le loft parisien à cinquante millions d’euros, les vignes du Seigneur des Graves et la collection de bécanes rutileuses…

Ça serait le racisme qu’il aurait chatouillé, Gégé… ouh ! la ! la !... c’est pas pareil, ma pôv’ dame ! il aurait juste dit « bicot » par mégarde, en voix off, en rotant son douzième chivas et en s’excusant deux fois qu’une, ça serait point été tout à fait la même chose… l’aurait vite fallu sortir urgemment toute la lourde artillerie pétitionnante, réveiller mrap et licra assoupis, processionner sous les fenêtres du contrevenant et médiatiquement lyncher le monstre haut et court… mais là, le pognon, l’oseille, le blé, qui s’en gave pas, qui s’en met pas plein les fouilles, qui s’en tartine pas ses comptes en Suisse dans cette putain de corporation de soi-disant désintéressés généreux éthérés qui ne vivent que pour l’art, l’eau fraîche et les hautes sphères de la pensée pure…

J’ai pas vraiment un faible pour le duo Torreton-Ayrault, mais voir le Depardieu, qui jadis récitait du saint Augustin avec des trémolos dans la voix, à Notre-Dame de Paris, devant les jupes en pâmoison de feu Monseigneur Lustiger, le voir se faire la malle parce qu’on touche à ses 5 ou 10000 euros de revenus quotidien, quo-ti-dien !, ça me laisse quelque peu rêveuse et aurait assez vite tendance à me filer la gerbe…

Lou...

vendredi, 21 décembre 2012

Repentance...

Ah ! l’ordure batave, Flamby le Repentant, François du plat pays… à plat complet, vautré, couché, à genoux au nom de la France devant la crapule Bouteflika, tueur FLN, truqueur d’élections, marionnette aux ordres…

Monsieur François Ducon, Président d’une république à chier, vous cause de la colonisation, cornaqué par l’inévitable Stora,  avec deux mots pour tout vocabulaire et pour toute analyse historique : système « injuste et brutal »…

-1- Système ? Il la sort d’où, Flamby, sa notion de système ? Comme si la colonisation s’imposait toute faite et programmée par on ne sait quel mauvais génie et n’était pas au contraire un long processus historique qui se fait et se développe au gré des hommes, des groupes sociaux, du climat, de la géographie, de la culture… etc… !

-2- Un brin de mise en perspective, ça t’étoufferait, Francette ? Le Stora il t’a pas appris que juger avec les valeurs d’aujourd’hui les comportements d’hier c’est de la bouillie pour les chats ? Il t’a pas dit que les autres colonisations et les autres colonisateurs c’était sûrement pas mieux et même pire ? Pauvres nullards !

-3- Quid, Flambette, des colonisations arabe et ottomane sur les peuples berbères qui ont précédé la colonisation française ? Quid de l’esclavage que les Arabes faisaient régner et de la traite européenne et africaine qui florissaient sous la douce dominations de la Régence d’Alger avant 1830 ? Quid du statut des Juifs avant la colonisation ?

-4- Allez, ok pour un peu d’injustice et de brutalité, dans cette colonisation comme dans toutes les autres, mais t’es quand même pas assez hémiplégique, François, pour pas savoir que la colonisation c’est aussi des écoles, des dispensaires, de hôpitaux, des routes, le développement de l’agriculture et de l’industrie … etc.. Et ça, on t’en a pas entendu causer dans le poste… Pépé Stora, il t’en a jamais parlé ? Ca rentrait pas dans ses petites cases idéologiques de chroniqueur mondain et ubiquitaire du politiquement correct ?

-5- T’as pensé, au moment de te vautrer devant la Bouteflique, t’as pensé à toutes les générations de colons, à toutes ces familles, à tous ces travailleurs qui ont aimé ce pays, qui ont contribué à le développer, qui avaient lié avec les autochtones de vraies relations d’estime et d’amitié, t’as pensé aux harkis au moment où t’avais dans ta pogne la main de l’assassin Bouteflika, t’as pensé aux centaines de milliers de Français qui n’ont eu d’autres choix que la valise et le cercueil, et qui ont eu souvent les deux, grâce aux petites frappes à la Maurice Audin ?

-6- Allez, faut finir François…La prochaine fois, au lieu d’aller te frapper la poitrine en notre nom, on aimerait juste que tu te contentes de faire repentance en tant que socialiste, on aimerait juste t’entendre évoquer l’injustice et la brutalité de tes potes DSK et ses soubrettes, Guérini et ses ordures, Dray et ses horloges comtoises, Dumas et ses pompes de luxe, Cambadélis et la Mnef, Huchon et les marchés d’Ile-de-France, Tonton et sa francisque, Kucheida et ses magouilles, sans oublier les lunettes à écailles de l’ex d’Arnaud, les tableaux de maître de Fabius, l’amiante d’Aubry… et j’en oublie… j’en oublie…

Ah ! certes, c’est un peu plus compliqué que d’aller se faire applaudir par les députés FLN ou de succomber aux risettes de Miss Taubira, mais au moins, Flambard, on aurait l’impression que t’as autre chose entre les jambes que le yaourt qui te sert de surnom…

Beuark !

Lou...

 

lundi, 10 décembre 2012

Le Grand Réquisiteur

Ah ! Pierre Marcelle ! Pauvre petite fiente ordinaire de chez Libé, caution gôchiste de Pépé Rothschild, chroniqueur ampoulé à plume d’oie grisonnante, le voilà en Samu de la Duflot, rescousse des réquisiteurss ecclésiastiques, affirmant laïcard plein pot (chronique du 6 décembre) que oui bien sûr faut faire au bassinet cracher l’Eglise, ses ors, ses pompes, ses tentures et tout son immense immobilier à mettre immédiatement à disposition des SDF sur lesquels Monsieur Propre-sur-soi y va vite de sa sociale larme : 5000 SDF dans Paris intra-muros, 1000 chômeurs nouveaux chaque jour, ma pauv’ dame… ah ! c’est bien malheureux… et vous reprendrez bien une tranche de caviar… goûtez-moi ça cher confrère… et ce Chivas… un vrai régal… larmoyons Folleville…

Bon, alors on va lui dire vite fait deux ou trois choses à Pierrot-le-Fou :

-1- Tu viens d’avoir 60 balais, ma grande, t’attends quoi pour laisser ta douce et tiède place de scribe Libérateur, avec tout le gros émolument qui va avec, à un chômeur qui se fera un plaisir ?

-2- C’est bien joli de pleurer sur la grande famille SDF et de bêler le lamento des pauvres chômeurs malheureux, mais tu t’es interrogé quand et où sur les causes de cette situation : délitement moral, familles recomposées et décomposées à l’infini, individualisme roi, libertarisme à tout crin, immigration massive, dissociété de merde ?

-3- Si tu tiens vraiment à ce qu’on partage tes indignations, plutôt que d’aller chercher la paille dans l’œil de l’Eglise ou sous la tiare du 16° Benoît, pourquoi que t’irais pas trouver la poutre dans l’œil de Libé, pourquoi que tu prônerais pas la réquisition immédiate des relais et châteaux de ton principal bailleur de fonds, Monsieur le Baron, soi-même, de Rothschild ? Pourquoi que tu ferais pas une petite place aux SDF de ton cœur sous le fauteuil doré du joufflu Demorand ou sur les moelleuses moquettes des salles de rédac ? Pourquoi que tu réquisitionnerais pas au premier chef le nouveau Louvre de Lens ousqu’à coups de milliards on va déposer les merdes en boîte d’artistes de mes deux que tu rencontres benoîtement dans les coquetels branchés de Boboland ? Et les milliards de Marseille 2013 qui vont aller à tes copains bateleurs et saltimbanques gauchistement planqués dans la douillette en soie de l’art rebelle et insolent, ça en ferait combien de places d’hébergement social ? Pourquoi que tu changerais pas un peu de hiérarchie à bousculer et que t’irais pas, Zorro enfin méritant,  culbuter celle des DRAC, des FRAC, des CRAC et du FRIC de ce putain d’Etat démocratique et ripoublicain qui arrose les inutiles à cimaise et les associationistes à pétition pour mieux laisser crever mon plombier ordinaire ?

Dès que t’as fini tout ça, Marcelle, que t’as enfin pris ta retraite imméritée et léguée aux pauvres de ta paroisse ta grosse bécane rutilante, tu en touches deux mots à la Duflote, tu me rappelles et on reparle illico de l’immobilier clérical qui te fait tant soufrir…

Lou…

http://www.liberation.fr/politiques/2012/12/06/portrait-d...)

mardi, 04 décembre 2012

Audrey de la lunette d'écaille...

Ah ! la Pulvarde ! Madame Ex, ex de Plassard, Montebourg et tant d’autres, sans compter les innombrables brouteurs à venir de sa petite toison créole, Madame Ex de la 2, la 3, d’I-télé, France-Inter…etc… désormais quarteronnant et michetonnant à tarif de luxe avec quatre autres oies grises d’affligeantes débilité sur D8… La Pulvarde depuis peu  inrockuptible mais probablement pas incorruptible, black juste ce qu’il faut pour pouvoir se la jouer tigresse du bengale dans les dîners en ville en invoquant les mânes de gwand mèwe cwéole sans risquer pour autant de se faire refouler des palaces luxueux où bobo-bobonne promène son cul et ses amants, la voilà désormais en rigide distributrice de morale citoyenne, vigilante rose bonbon, déontologue de pédalerie généralisée, madame LGBT soi-même, chantreresse rebelle de l’accouplement indifférencié, y allant s’il le faut de ses bouche-que-veux-tu de fausse gouine de prime time pour bien manifester urbi et orbi sa définitive et radieuse émancipation …

La pulvarde, donc, dans les Inrock d’il ya peu

(http://www.lesinrocks.com/2012/11/06/actualite/ledito-daudrey-pulvar-egauxnimoinsniplus-11320625/)

réclamant de tout un chacun, exigeant même du haut de son magistère scrogneugneu « un moment d’absolu vérité » devant le miroir, pour répondre « en notre âme et conscience » à la majeure question : « oui ou non hétéros et homos sont-ils égaux en droits et en devoirs ? »

Eh bien on va te répondre, petite kapo de mes deux : en mon âme et conscience, l’œil rivé sur le miroir d’en face, j’affirme tout clair que l’homosexualité me paraît contre nature. Car c’est sans doute pas un hasard si tous les plus grands textes de l’humanité la condamnent, l’homosexualité, comme perversion abominable, si tous les pédés du monde ont été pourchassés par presque toutes les civilisations, si on les appelait « invertis », s’ils n’ont jamais représenté qu’une minorité de minorité, si les sociétés animales ne connaissent pas l’homosexualité, sauf quatre malheureux bonobos à qui on a dû passer en boucle La Cage aux Folles histoire de leur donner des idées et qu’on exhibe désormais comme oriflammes  militants dans toutes les Gay Pride d’Europe, et c’est pas un hasard non plus si tout cela a duré des millénaires jusqu’à ce que quatre connards du show-biz, deux douzaines de cultureux en goguette et un quarteron de journalistes stipendiés fassent croire au bon peuple de notre stupide 21° siècle que les pédés sont sympas et qu’il serait temps d’en faire le paradigme de notre dissociété…

Va pas tout de suite, Audrey, appeler tes copains barbouzes de la police de la pensée car je m’empresse de clamer qu’il faut surtout pas rallumer les bûchers d’antan ni réinstaurer les chasses à courre de jadis, qu’aucun de mes grands-parents ne fut jamais encapuchonné kkk et que la survie des bonobos me préoccupe au plus haut point.

 Qu’ils s’enfilent joyeusement en long large et travers, tes potes au rose, si tel est leur bon plaisir, why not ? Par contre, qu’au nom de la plus grande liberté de chaque petit individu minuscule, au nom d’une égalité dont tu te contrefous, ma jolie, lorsqu’elle prétend être économique (combien déjà les lunettes en écaille ?) mais que tu brandis à pleine gueule lorsqu’elle est sociétale, on aille donner, à n’importe quel excité du périnée, goupillon, contrat social, demoiselles de déshonneur et dragées fuca à pleins cornets, là, vois-tu, Audrette, ça commence à me les brouter grave…
Y avait le Pacs de sinistre mémoire pour ce genre de pratiquants. Qu’est-ce qu’ils viennent nous les briser encore à réclamer le mariage qui, lui, est spécifique au couple hétérosexuel puisqu’il n’a sa véritable justification que dans l’ouverture sur une famille qui se constitue non à coups d’éprouvettes expérimentales ou de location de ventre ou de sperme mais dans la relation que la nature (et oui…) a prévue, organisée, sélectionnée depuis toujours et qui semble devoir durer un peu plus longtemps que ta présence à la tête des Inrock

Car si tout doit se résumer à une question de liberté individuelle et d’égalité absolue, on voit vraiment pas pourquoi ni en quoi la polygamie, l’inceste, la zoophilie, la nécrophilie et autres joyeusetés à venir ne pourraient pas se réclamer des mêmes principes et au nom de quoi on pourrait alors les leur refuser.

L’homosexualité me paraît beaucoup plus contre nature que la polygamie qui était et est encore pratiquée dans de nombreuses sociétés ou même que l’inceste qui, certes, choque nos sociétés exogames et heurte notre eugénisme naïf, mais qui, à tout prendre et tout imaginer, est moins choquant que de voir deux mâles dominants s’embrasser sur la bouche et plus si affinités…

Et tu termines ton laborieux manifeste en apothéose philosophienne par cette phrase impérissable où se conjuguent l’ombre de Lévinas et la silhouette de Ricoeur : « Comme si faire l’amour était autre chose que la nudité totale de soi face à l’altérité. » Bien sûr, ma jolie, que c’est autre chose, faire l’amour, c’est aussi l’aboutissement d’une relation, c’est aussi un projet parental, c’est aussi une promesse de fidélité et pas seulement, figure-toi, la vigoureuse et blanche queue d’Arnaud de Florange devant l’excitation paroxystique de tes brunes chairs satinées…

Ah ! un dernier mot : si tu me réponds, t’oublie surtout pas de me rappeler tes salaires, primes et émoluments divers sur la 2, la 3, I-télé, France-Inter, D8, les Inrocks, afin que le bon peuple puisse tenir le compte exact de la valeur des larmes de crocodile que tu verses parfois à grand renfort de moues compassionnelles sur sa misère,  au risque de gâter tes jolies montures en écaille de tortue… Beuark…

 Lou