vendredi, 13 janvier 2012
Scoooop ! Toujours prêt !
Zavez vu, depuis hier, en boucle sur toutes les chaînes ? Zavez vu les quatre connards US en train de pisser joyeusement sur des cadavres de talibans ? Zavez bien vu au moins… parce que, sinon, on vous les repasse ce soir et demain et après-demain au nom du sacro-saint devoir d’informer, tu sais, celui-là même pour lequel, paraît-il, le nouveau chevalier blanc du PAF, le héros magnanime de ce début d’année, Gilles Jacquier soi-même, est allé se faire exploser le citron chez les syrial killer…
Car c’est une nécessité absolue, déontologique et de haute morale journalistique de montrer trois ou quatre marines pissant sur des talibans abattus, l'image apportant son indispensable dimension de réel réellement réel sans quoi les choses ne seraient pas ce qu'elles sont !
Et qu’importe que cette image récurrente tourneboule l’équilibre psychique de quelque apprenti taliban de banlieue qui ira ensuite déposer une bombe dans le RER A ou à la consigne de la Gare de Lyon… qu’importe que cela attise, ici et là-bas, les tensions ethniques et religieuses… qu’importe que cela dégrade un peu plus l’image de l’humain des jeunes générations, qu’importe pourvu qu’on assure « notre devoir d’informer » !
C’est ça la déontologie des ordures journaleuses de la 2 et de la 3 qui ont jamais de mots assez forts ni de condescendance assez altière pour mépriser les confrères merchandisés de TF1…
Et Samuel Etienne, hier à midi, au JT de FR3, de tortiller du cul, avec ses fiches dans la main et ses hésitations rhétoriques calculées, pour annoncer que « attention, certaines images peuvent choquer »… Eh bien, ducon, si elles peuvent choquer, t’as qu’à les renfermer vite fait dans leur boîte noire au lieu de vendre ton âme de merde à ce sacré devoir de scoop et d’audimat qui te sert, à toi et tes confrères en moraline, d’unique déontologie… Beuark !
08:30 | Lien permanent | Commentaires (1)
jeudi, 12 janvier 2012
Cordons du poêle...
Deuil national dans Merdialand.. micros en berne, écrans noirs, caméras off… un journaleux est mort en Syrie et aussitôt toute la corporation des chialeuses associées, la grande tribu des informateurs indispensables, toute la profession unanimement touchée au cœur d’oublier guillerette les 5000 autres morts civils de la Syrie qui n’ont soudain pas plus de visibilité qu’une merde…
Le seul qui compte désormais, c’est Gilles Jacquier, son professionnalisme exemplaire, sa générosité exceptionnelle, son courage inouï, son engagement remarquable, son église, son château, sa piscine, son musée… Les morts sont tous des braves types et le Jacquier est désormais pour l’éternité un angelot magnifique qui n’allait là-bas, au Liban, au Rwanda, en Syrie, que pour répondre à une impérieuse exigence intérieure d’informer, informer et informer encore…
Qu’accessoirement le gugusse espérait le scoop merveilleux qui allait lui valoir le prix Albert-Londres, qu’il y allait aussi au turbin pour les primes alléchantes, les hôtels quatre étoiles, l’exotisme gratos, les voyages à l’œil, le frisson en gilet pare-balles, son nom en majuscule dans le générique, son idéologie des printemps arabes, son avancement, les traites du 4 x 4 à payer ou les petites Anglaises, tout ça nous n’en saurons rien… les chers confrères veillent… pas un pour soulever un coin du linceul et dire qu’il devait bien être quand même, le Jacquier, un peu comme tout le monde et qu’il avait lui aussi sans doute son « misérable tas de petits secrets »… Et tous de faire, au travers du macchabée providentiel, leur propre promotion d’intouchables journaleux… plus beau métier du monde, essentiel, nécessaire et primordial…
Eh ! les connards, quand mon plombier mourra, vous lui en donnerez de la Une ? Vous viendrez en prime time clamer l’oraison funèbre non stop du roi de la cintreuse, prince de la filasse et empereur de la fuite colmatée qu’il était ? Lui aussi faisait son boulot, couché en deux sous mon évier, et il le faisait bien, et il était sympa, honnête, pro et loyal… Seulement, il avait le grand tort de pas s’appeler Gilles Jacquier, le con, et de pas émarger à Antenne 2… Beuark !
08:44 | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 11 janvier 2012
Carburant...
Ah ! putain, faut vraiment l’écouter en boucle, ça… tout à l’heure, aux infos, Dany l’ex-rouge, Cohn-Bendit, l’ex-pédophile à peine repenti, s’indignant au Parlement européen, non pas contre sa grasse paye d’inutile député de mes deux, mais contre le Président hongrois Viktor Orban… Et de lui lancer vengeur : « Vous êtes en train de devenir le Chavez de l’Europe… Vous ne comprenez même plus ce qui fait l’essence de la démocratie ! »
Et alors, Ducon, c’est quoi l’essence de la démocratie ? C’est les magouilles karachisto-balladuriennes ? C’est les scandales èfèmo-strauss-kahniens ? C’est l’enterrement en grande pompe par tous les partis politiques du rapport Perruchot sur les saloperies syndicales ? C’est les tripatouillages des emplois fictifs de Chirac-la-Honte ? C’est les parachutages hors-sol de l’ordure Jack Lang ? C’est les 500 signatures refusées à qui représente 20% des électeurs ? C’est les mesures d’urgence à géométrie variable sorties trois mois avant les élections pour emmerder l’opposition ? C’est l’opposition s’opposant systématiquement à tout pour emmerder la majorité ? C’est les médias tout-puissants qui font et défont les élections ? C’est les sondages bidouillés dans le sens qu’on leur a dit ? C’est la vie politique paralysée deux ans avant les élections ? C’est près de 1000 connards (députés + sénateurs, à la louche) se gavant de nos impôts pour être absents 2 jours sur 3 à la Chambredes députés ou au Sénat et occuper le reste de leur temps à mettre en place un réseau clientéliste de république bananière ? C’est les inégalités sociales en croissance exponentielle ? C’est les transports en commun immobilisés les jours de grand départ ? C’est des flics dans les crèches, les écoles, les hôpitaux, les cinémas, les tribunaux, les stades ? C’est les « Guignols », Guillon ou Aram en prime time rassemblant des millions de téléspectateurs ou auditeurs tandis que les œuvres de Montesquieu, Rousseau ou Benjamin Constant sèchent sur les rayons de libraires qui ignorent même qu’ils ont existé…
Allez, salut Ducohn, l’essence de la démocratie, elle est tellement frelatée qu’elle ferait même pas avancer un camion légo sur une route en pente…
14:23 | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 03 janvier 2012
Jour / Nuit...
Allez donc écouter, vite fait, sur Francecul, cette petite fiente jolie pleine de bonne conscience gaucharde et de lin blanc, concoctée par une incertaine écrivaine à la mords-moi le stylo du nom de Béatrice Leca… C’était hier à 11h 50 environ et ça s’appelle « micro-fictions » (http://www.franceculture.fr/emission-fictions-micro-ficti......
Et notre fictionneuse de service d’y aller, plus manichéen que ça, tu meurs, de la situation dramatique, dans un Monoprix, de deux gamins faucheurs, tellement gentils, tellement mignons qu’on peut difficilement les imaginer autrement qu’issus de l’immigration... Et les deux bambins sont aux prises, bien sûr, avec ces salauds d’adultes qui veulent leur inculquer quelques principes de vie en société, et parmi les salauds, la salope type : « … une responsable du magasin, blonde, jeune, elle s’en fout, c’est simple, il faut appeler la police, rimmel, cheveux blonds, l’indifférence… » bref, tellement blonde et insensible qu’il faudrait vraiment être con pour l’imaginer autre qu’en Marine Le Pen soi-même…
Ah ! une question, quand même, à Madame Leca : est-ce qu’elle a pensé à provisionner, sur son salaire de petite merdeuse à plume d’oie, 300 euros mensuels pour venir sauver des griffes du grand capital, de la grande distribution et du monde des adultes blonds les bruns petits immigrés de ses rêves de bobonne bourgeoise bohême , en remboursant la fauche des angelots de son Monoprix préféré ?
Pas de risque, n’est-ce pas, Béa, c’est plus facile d’arborer sa compassion de merde à la radio, en empochant au passage les émoluments prévus au contrat des copains de francecul, que d’ouvrir un tantinet son compte en banque… Beuark !
11:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 02 janvier 2012
Bonne année...
Ah ! ils commencent bien l’année, les joyeux connards associés du média/merdialand !
Hier, sur FR3, le 19/20, et la Matausch de nous afficher plein écran, avec le grand sourire de rigueur, que 64% des Français, contre 36%, souhaitent conserver l’euro et ne veulent pas d’un retour au franc…
« Et toc, dans la gueule de Marine ! » l’entendait-on déclarer dans l’oreillette subliminale….
Et la gentille soubrette, exécutrice servile des hautes œuvres de ses maîtres planqués dans l’organigramme de la chaîne qui la tient, d’oublier, la salope, en toute bonne conscience, de nous préciser que, dans le même sondage, 50% des Français, contre 35%, jugent que l’euro a été une mauvaise chose, et que 52% contre 26, jugent que, dans la crise actuelle, l’euro est davantage un handicap qu’un atout…
Bonne année au pays du mensonge institutionnel et déontologique…
08:37 | Lien permanent | Commentaires (0)