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samedi, 30 novembre 2013

Elle va mourir, la mamma...

Pas un qui manque à l’appel… Tous venus… Tous là… Indignés et larmoyants… République en danger… Racisme à tous les étages… De Despentes en BHL, de Moreau en Darrieusecq… et minuscule ultime rempart à la Taubirette bananée, Louis-Georges Tin soi-même qui s’y colle, prince des homos, roi des black et, antiraciste inconséquent, président du CRAN (Conseil représentatif des associations noires !), c’est à dire ébéniste de haut vol, pigmenteur de haute graisse, impénitent mélanésien et soulagiste de galerie…
Petite parenthèse : imaginons trois secondes la fondation du Crab (Conseil représentatif des associations blanches) et le tintouin qui s’en serait suivi… Taubira s’arrachant les tresses, BHL déchirant la chemise, Moreau faisant une fausse route fatale avec son ultime chivas et Vals appelant à la mobilisation générale… Oui, bon, mais les noirs, c’est pas pareil… colonisation… stigmatisation… discrimination… on leur doit bien ça… parce qu’ils le valent bien…

Mais revenons à Tin-Tin au Congo, le minuscule Louis-Georges qui se prend pour Léopold Sedar Senghor et y va de sa chronique libérée (http://www.liberation.fr/societe/2013/11/29/racisme-passee-l-indignation-que-reste-t-il_962925)

Et il nous dit quoi, Tin-Tin, mille sabords ? Que c’est bien beau le pathos antiraciste de toutes les crapules merdiatiques de Boboland, mais qu’une fois passées l’indignation et les pleureuses, que reste-t-il ? Et il a raison, le bougre, de cracher poliment sur les belles âmes et les cœurs endoloris, de moquer avec distinction l’antiracisme donquichottesque

Et LGT d’y aller alors de ses solutions puisées au meilleur tonneau d’un  antiracisme politique et d’ouvrir de nouveau le catalogue scrongneugneu de la répression bananiesque censée éradiquer l’abomination raciste de notre pourtant si belle et souveraine société républicaine…

Oui, bon, mais dis-nous, Tin-Tin, t’es sûr que tu fais pas à ton tour dans la pensée magique ? Tu te la poses où et quand la question de l’origine de ce que tu appelles « racisme » ? C’est quoi cette chose bizarre qui tout d’un coup reprend quelque vigueur ? Ça vient d’où, ça naît comment, ça se développe de quelle manière ? Tu y crois, toi, à la génération spontanée, à la « causa sui », à la parthénogenèse abominable, au « racisme » qui pullulerait soudain sans motif, sans cause, sans mobile et sans raison, simplement parce que des cons auraient oublié de fermer la porte et que le courant d’air d’une « parole libérée » serait en train d’enrhumer Marianne cinq ?

Et comme tu te poses pas les bonnes questions, forcément tes réponses « politiques » sont d’une nullité à chier, vulgaire catalogue répressif, usine à gaz idéologico-policière qui nous coûtera un bras et qui résoudra nibe…

Bon, Louis-Georges… Faut que j’aille faire les courses… Je te reprends demain matin aux aurores, si je suis pas trop pressée… sinon ça sera pour lundi… Lou…

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