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lundi, 27 janvier 2014

ACF...

Allez, le Nouvel Obs, ou Libé, ou Le Point, ou l’Express, ou Le Monde, toute la même merde, toutes les mêmes ordures journaleuses à indiquer tout banalement, tout naturellement, sans sartrienne nausée ni haut-le-cœur, ni habituelle indignation d’ordinaire si vite dégainée, à indiquer que la morue Trierweiler s’en va se dépayser du plat pays flambesque désormais périmé du côté de chez Gandhi, qu’elle y va bien sûr dans un louable souci humanitaire estampillé moralinement compatible, et que dans ce cadre bobonne logera, la salope, au Taj Mahal Palace, l’hôtel le plus cher, le plus friqué, le plus luxueux de Bombay pour mieux y préparer, sans doute, dans le calme, luxe et volupté de rigueur, ses impérissables prises de parole en faveur, et oui, ça ne s’invente pas, de l’ONG « Action contre la faim »… !!

Putain, je serais pauvre et indienne ou indoue, Valloche, même que j’aurais pas mangé depuis huit jours, j’irais quand même vomir mes tripes sur tes pompes, pour t’apprendre à te moquer du pauvre peuple… Beuark !

Après quoi, je t’emmènerais, avec toute la cohorte pourrie de journalistes susdits et les permanents de cette foutue ONG de mes deux , six mois dans les rizières, 10 heures par jour à repiquer du riz, pieds-nus, au milieu des moustiques, histoire que tu connaisses un jour la vraie vie… 

Lou...

samedi, 04 janvier 2014

Ebranler les hommes...

Ah ! merveilleuse Taubirette, qui s’essaie, le temps d’un article dans le Huffington Post, http://www.huffingtonpost.fr/christiane-taubira/christian..., le journal de l’hyperboboïdie branchouille cornaqué par Madame Sofitel soi-même, qui s’essaie, disais-je, Guyane oblige et négritude itou, à du sous-Césaire, sous-Glissant, sous-Senghor, pour pathétiser à deux balles sur la Shoah avec un titre qui en dit plus d’ailleurs sur son auteure que sur son contenu : « Ebranler les hommes… »

Comme si elle les avait pas ébranlés, elle, les hommes, les hommes et les femmes, avec sa loi de merde sur le mariage homo qui ébranle les fondements de la société pour faire plaisir à des hyperminoritaires qui ne représentent rien ni personne et dont la plupart ne le demandaient même pas… Et Valls coursant avec des lacrymos des jeunes filles en ballerines, et des centaines de milliers de personnes dans la rue qu'on méprise, et la comptabilité truquée des manifs, et cette politique de laxisme généralisé au profit des crapules et au détriment des victimes, et les magouilles pour couvrir fiston, le prêt non remboursé de ton Jules… est-ce que ça a jamais ébranlé ta conscience ?

Et après s’être fait traiter de « guenon », traiter tes adversaires d’inculte, de pervers, de monstre, de rompu d’humanité, de cœur sec, ça apporte quoi au débat, sinon du pathos, du pathos et encore du pathos pour mieux camoufler sans doute ton absence d’arguments qui n’a d’autre solution que dans des procédures répressives (la circulaire du 27 juin 2012 !!)… une ligne… une virgule… au rebours même de tes grandes déclarations sur le rôle indispensable de la prévention et de la pédagogie dans la réinsertion des criminels…

Et puis, Taubire, comment fais-tu, toi, jamais « guérie », jamais « consolée » d’Auschwitz (à t’en croire…), comment fais-tu pour rire aux éclats avec ton copain Valls photographié pourtant en compagnie de joyeux « quenellistes », te marrer avec la Duflot, ricaner avec la Fourest et t’esclaffer avec le BHL ? Elle est où ta vie de cénobite éplorée, il est où ton visage en deuil perpétuel ? Et comment oses-tu, après Auschwitz et l’indicible drame, comment oses-tu supporter tout ce ramdam autour de ta personne au prétexte qu’une gamine pas très futée t’a traitée de « guenon » ? C’est quoi une insulte en face de « ces enfants dont la destinée s’est interrompue, brusquement » ?

La prochaine fois que tes conseillers en communication te suggèreront de faire dans le pathos shoahtique, pense d’abord à la réponse impérissable et définitive de Brodsky à Adorno lui disant que l’art était impossible après Auschwitz. Brodsky répondit : « Le petit déjeuner aussi. »

Y a combien de temps, Christine, que t’as pas petit-déjeuné ?

Lou...