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mercredi, 14 janvier 2015

Pendant le fusillade, la com continue...

Une merveilleuse petite « chose vue », à vous tirer les larmes, sur le pathos de Flamby 1°, voix chevrotante, et lyriques envolées, pleurant sur les cercueils, chialant sur les Charliens et lacrymant tous azimuts avant de proclamer d’un solennel coup de menton, minuscule Malraux de vaches maigres, que la République fera face et que, scrongneugneu, on va voir ce qu’on va voir…

Juste que, quand même, ce qu’on a vu, c’est notre comique troupier, cent fois, mille fois plus préoccupé de son image et des sondages que des familles éplorées qu’il allait embrasser dans la foulée…

C’est pas moi qui le dit, c’est Onfray, Michel Onfray, le seul philosophe médiatique (peut-être plus pour très longtemps d’ailleurs…) qui ose dire que le réel a bien eu lieu ! Et Onfray donc, de noter, dans Le Point, que le 7 janvier à 13h20, (deux heures après la tuerie de Charlie ; le corps de Wolinski est encore tiède…), une journaliste d’I-télé annonce que « François Hollande a précipitamment quitté l’Elysée et qu’on l’a vu dévaler les escaliers en compagnie de son conseil en communication ».

Et Onfray d’ajouter : « Je me frotte les yeux. Non, pas le ministre de l’Intérieur ou le chef d’état-major des armées, non, mais Gaspard Gantzer, son conseiller en communication ! »

Voilà donc ce qu’est la sous-merde qui nous gouverne, le minable Flambichou boutonneux qui nous prend pour des cons depuis deux ans et qui se donne le temps, l’ordure, à un tel moment, d’arranger sa raie de côté et sa cravate grand deuil, de se faire les ongles et se passer le fond de teint avant de chialer sa tristesse feinte dans nos télévisions…

Et que Patrick Pelloux, le chouchou de ces dames, l’urgentiste préféré des bobos, le pote à Tignous et Charb ait serré ça dans ses bras pendant 30 longues secondes au lieu de lui gerber sur le veston, ça laisse pantois…

Et le Valls, ce matin, descendant au pas de course l’escalier de l’Elysée ou Matignon, Charlie-Hebdo sous le bras, c’est du pareil au même : du dynamisme, coco, et t’oublies surtout pas de laisser dépasser de la serviette juste ce qu’il faut de la Une de Charlie pour faire causer les gazettes, crépiter les flashes, grésiller les micros et redorer ton image... oublie pas, Manu, les élections c’est pour bientôt…

Lou...

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