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lundi, 26 octobre 2015

Les "Bourgeois" de Calais...

800 « cinéastes, écrivains, philosophes, chercheurs, intellectuels »… 800, c’est à dire une toute petite partie de l’immense armée de branleurs à caméras, micros, stylos et autres outils notoirement pénibles et épuisants… 800 qui vont bientôt être rejoints par toute la cohorte des signataires de la dernière heure qui ont raté le premier train mais qui n’entendent surtout pas laisser passer la si belle occasion d’arborer eux aussi, en sautoir, en « une » et en prime time, leur dégoulinante générosité de repus, leur gluante moraline de rassasiés et leur mol humanitarisme de satisfaits du bulbe et de la bonne conscience…

800 et bientôt trois fois plus, et dix fois plus sans doute, 10.000 peut-être qui ne vivent plus, ne mangent plus, ne dorment plus et qui « ne peuvent plus se taire » et ont donc « décidé »… attention … ran pa ta plan, pa ta plan, plan plan… tambours, trompettes et grandes orgues… ont décidé… d’accueillir chacun trois familles de migrants dans leur maison de campagne du Lubéron ? -Non. De renoncer à leur condition de vie de bobos privilégiés pour verser chacun, et pendant 5 ans, 3000 euros par mois dans un grand fonds destiné au soulagement de la misère exilée ? -Non. De loger les réfugiés dans les lofts douillets de leur progéniture cultureuse ?-Non.

Vous n’y pensez pas ! Foin de ces solutions qui sentent un peu trop le paternalisme de papa… Ont décidé, tout simplement de « dire non à la situation réservée à ceux qui sont actuellement les plus démunis de droits en France : les exilés de Calais ».

Effectivement, ça méritait bien que le père Joffrin, dit Mouchard, se lève la nuit pour faire chauffer les rotatives de Libé ! Et ça leur fera une belle jambe, aux exilés de Calais, de savoir que 800 connards ont dit « non », juste avant d’aller fêter ça dans un Fouquest’s de gauche en s’empiffrant d’un caviar prolétarien estampillé développement durable !

Lou...

 

vendredi, 16 octobre 2015

Identité...

Ah ! certes, il fallait bien qu’un psy vienne se mêler au débat  sur l’identité et nous lâcher sa demi-livre de moraline estampillée Tonton Freud ! Ce sera donc Laurent Danon-Boileau (pauvre Boileau !), membre éminent de la SPP (Société Psychanalytique de Paris), et ce sera chez l’autre Lolo, le Joffrin, Joffrin-Mouchard plus exactement et pour être complet… Tout va donc pour le mieux. http://www.liberation.fr/debats/2015/10/14/eloge-psychana...

Et Ducon-Boileau commence par nous dire, après les écoeurements et hauts-le-cœur de rigueur concernant Nadine M. et le F.N., que « sur ce point » (celui de l’identité), « la psychanalyse a quelque chose à dire »… Ce qui nous fait une belle jambe ! Ma concierge aussi, Danon, a quelque chose à dire sur l’identité, et mon plombier itou, et même qu’il en parle rudement bien à l’heure de l’apéro avec ses potes, et sans tortiller du cul comme toi et alambicquer ces phrases pas possibles que tu nous assènes du haut de ton magistère auto-proclamé de gratte-cerveau à 200 euros la passe !

Alors il nous dit quoi, Pépère Boileau, au fait ? –Que la vie psychique, pour éviter le ronron et la routine doit accepter l’inquiétude, que l’identité de chacun est poreuse, instable, indéfinie et que c’est bien comme ça, bref, la fixité est mortifère et « Je » doit rester un autre, car un peu de Rimbaud fait  bien dans le tableau…

Outre que ce sont là des portes grandes ouvertes qu’enfonce Danon-Bélier, (le moindre gamin de 11 ans sait très bien et sans tout le jargon ad hoc qu’il est à la fois le même et pas le même que ce qu’il était l’année précédente et que ce qu’il sera l’année d’après, comme il sait très bien qu’il n’est pas tout à fait le même devant ses parents, son instituteur ou ses copains), ce qui me troue dans cette bafouille psychotique c’est l’injonction, de la part de ces champions de l’autonomie et de la liberté, l’injonction souveraine qui est faite à tout un chacun d’accepter les prescriptions du Diafoirus de service… Petit florilège : -« la vie psychique se doit d’accepter l’inquiétude » - « Elle est poreuse et doit le rester » - « Je » doit être un autre »… Il sort d’où ce « doit » ? il est appuyé sur quoi ? Et il nous dit quoi de celui qui en use et abuse ? Inquiétant, non ?

Bref, ce qui est « inquiétant » aussi (et donc salvateur !) c’est de voir l’inconséquence de tels gugusses qui récusent la notion d’identité au moment même où ils signent des deux mains leur nom et leur appartenance. Mais qu’est-ce qu’on s’en fout, Lolo, de savoir que c’est toi qu’as écrit cet article puisque, afin d’échapper à toute fixité mortifère, t’es déjà plus toi-même trois secondes après l’avoir signé et que la Société Psychanalytique de Paris à laquelle tu t’honores d’appartenir est peut-être déjà, à l’heure où je parle, tellement vont vite le mouvement  et la porosité et sont instables les contours,  la Société des Petits Parasites ou le Sercle (car l’alphabet aussi va très vite !) des Pitoyables Prétentieux… Et en plus, tu sais, Lolo, la Nadine, depuis sa sortie chez Ruquier, qui te dit qu’elle a pas « laissé vivre sa vie intérieure » et qu’elle est pas, désormais, ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre et t’aime et te comprend… Après Rimbaud, fallait bien un peu de Verlaine, non ?

Lou...

lundi, 12 octobre 2015

Sophia Aram a-t-elle un problème avec son cul ?

Sans doute conviendrait-il plutôt de se demander si cette sous-merde francinterisée à donfe a un cerveau… La seule chose certaine étant finalement qu’elle a un compte en banque bien garni et qu’elle l’alimente, la salope, avec notre fric généreusement octroyée par Radio-France, avec la bénédiction de Mathieu Gallet…

Fallait la voir, donc, la Sophia des chiottes, ce dimanche, sur la 5, à l’émission « Médias, le magazine », émission de réflexion, bien sûr, d’analyse, de prise de recul, d’argumentaire de haute volée, censée nous donner par voie médiatique entreposée le mode d’emploi correct et approprié de, justement, ces médias !!

Et Thomas Hugues, maître de cérémonie de ce barnum hebdomadaire, d’inviter pour nous aider à réfléchir, raisonner, disséquer et analyser, Sophia Aram soi-même, grande philosophe devant l’éternel, reine incontestée du concept, penseuse de premier plan qui, ne voulant surtout pas faillir à sa réputation, asséna à deux reprises au moins cette analyse impérissable : « Zemmour est un beauf qui a un problème avec sa bite ». Fermez le ban !

Voilà, au XXI° siècle, ce qu’on nous sert, sur les antennes publiques, en guise de critique intelligente, argumentation raffinée et décodage médiatique… Et en prime, Thomas Hugues sur le plateau  et Mathieu Gallet dans sa somptueuse résidence secondaire, au lieu de prendre leurs responsabilités et virer manu militari la connasse, lui offrent une joli promo gratos pour son spectacle dans je ne sais quelle salle parisienne et sourient gentiment aux anges du PAF  tandis que les couilles molles du CSA rôtent leur ultime cognac… Beuark..

Lou...

 

samedi, 10 octobre 2015

Erri De Luca...

65 cinéastes, autant dire 65 planqués, 65 bobos, 65 connards qui se prennent pour des artistes et se croient investis de la lourde et exaltante mission de dire le vrai et le faux, le bien et le mal et de défendre, entre deux hoquets, deux chivas, deux homards, deux promos et deux divans, la veuve, l’orphelin, l’immigré, le miséreux, mais encore plus, bien sûr, le marginal, l’artiste, le rebelle, l’insolent… bref l’autre soi-même qu’ils croient voir avec délectation dans le miroir que leur tend la médiatique société dont ils sont les plus beaux fleurons…

Et ces jours-ci, le chouchou de ces dames c’est Erri De Luca, vague écrivain italien, qui, ayant déclaré, à propos du projet de tunnel TGV sous les Alpes pour relier Lyon et Turin qu’il fallait « saboter cette ligne TGV », risque, paraît-il, 8 mois de mitard… Bon, sur le fond, il a peut-être pas tort le De Luca de s’opposer à ce genre de projets, mais là où ça devient cocasse, c’est lorsque Ducon saboteur qui jouait du biceps devant les micros semble pas avoir les couilles d’aller au bout de ses prises de position et se met à tortiller du cul comme une communiante pour expliquer aux juges qu’il a jamais voulu dire ça, qu’il y a sabotage et sabotage, signifiant et signifié, phonème, phonétique et phonologie, Saussure et Benvéniste, et qu’il n’a pas dit ce qu’on lui fait dire ni encore moins ce qu’il a dit… Bref, Tonton Erri a les foies, les chocottes, une trouille monumentale d’aller moisir quelques semaines au gnouf et essaie de sauver ses abattis par l’oxymore, l’allitération, la litote, l’anaphore et la paronomase…

Et là où l’affaire devient du feu de Dieu, c’est lorsque toute la corporation de porteurs de caméra et pétitionneurs professionnels, accueillis en grande pompe par Joffrin-Mouchard de Libé (http://www.liberation.fr/debats/2015/10/08/liberte-pour-e...)  vient au secours du matamore avec une argumentation pathétique : « Comment imaginer que des écrivains puissent être déférés à une Police des mots ? » Et comment imaginer alors, chers connards, que des putes puissent être déférées à la Police des mœurs, des banquiers à celle du fric et des pédophiles à celle des mineurs ?

Et oui, bonnes gens, on peut déférer votre plombier, votre crémière, votre facteur devant la Justice, les excellences à pellicules bougeront pas le moindre auriculaire, mais si l’on touche à quelqu’un du sérail, un artisse, de gauche de préférence, les voilà tous, comme un seul homme et comme n’importe quel beauf aviné,  mobilisés et sur le pont pour défendre leur minuscule nombril… Beuark… !

Lou...

vendredi, 09 octobre 2015

Trisomiques...

Ah ! les voilà ces gros cons de Charlie qui sortent du bois et cassent la baraque, les voilà les magnifiques humanitaires, les impayables altruistes, les généreux affriolants pour lesquels il fallait que la France entière porte le deuil pendant 6 mois, descende dans la rue deux fois par semaine et embrasse sur la bouche Luz, Pelloux et Luce Lapin, les voilà ces ordures qui montrent bien tout à coup, avec leur une à gerber, jusqu’où va leur profond humanitarisme et leur haute mansuétude, jusqu’à insulter en toute bonne conscience et urbi et orbi les trisomiques et leurs familles…

Et y va y aller Valls leur tirer les oreilles en direct sur la 2, et il va y aller Flamby leur parler déontologie en direct sur Arte, et Cazeneuve, il va y aller leur faire la morale sur la 3 ?

Ah ! qu’on touche à un cm² du pagne d’un black, de la djellaba d’un rebeu ou de la kippa d’un feuj, et on les voyait aussitôt envahir les plateaux télé, écumants de rage, les yeux révulsés, la tignasse en bataille et touchés au plus profond de leur absence d’âme par cette atteinte à l’éminente dignité de la personne humaine, mais les trisomiques ne sont sans doute à leurs yeux que marchandise avariée et variable d’ajustement de l’espèce humaine et nos grands courageux doivent penser que les gogols ne savent pas manier une kalach… Mais j'en connais quelques-uns qui savent manier le bâton...

Espérons au moins que les millions de cons qui étaient Charlie jusqu’ici arrêteront demain de porter leur infamie en sautoir… Mais c’est pas gagné.

Lou...

vendredi, 02 octobre 2015

Race blanche...

Les mêmes connards qui grimpent aux rideaux de l’audimat dès qu’aux Etats-Unis un flic blanc dézingue un ado noir

Les mêmes connards qui, au bord de l’orgasme, gueulaient « Black-blanc-beur » en 98 après cette si exaltante Coupe du Monde de Foot…

Les mêmes connards qui arrêtent pas de nous les briser avec leur merveilleuse société métissée en devenir (« Métis : Qui est issu de l’union de deux personnes de couleur de peau différente » Larousse)…

Les mêmes connards qui financent et subventionnent à plein budget le Conseil Représentatif des Associations Noires…

Les mêmes connards qui veulent promouvoir dans les médias la « visibilité des minorités de couleur »…

Ces mêmes connards, les voilà qui défouraillent à la kalach sur la pauvre Morano qui a simplement dit que la France était de race blanche, ce qui paraît, pour encore un peu de temps, assez évident et qui, en tout cas, n’a rien à voir avec une quelconque abhorrée hiérarchisation…

Inconséquents et cons… Joli cocktail !

 Lou...