lundi, 30 novembre 2015
Jeu de rôle...
Surtout, braves gens, ne vous trompez pas : ce qui est grave, dans les affrontements d’hier après-midi, Place de la République, entre anars et police, c’est pas que ces casseurs aient pu foutre le bordel, brûler, dégrader, caillasser les flics, les blesser à coups de pavés, bouteilles, boulons… et montrer une fois de plus l’image d’une police désarmée se laissant insulter en direct et face à face par de petites frappes encapuchonnées et cagoulées soi-disant anarchistes qui deviendront dans quelques années de gentils électeurs socialistes arborant fièrement leur attaché-case rutilant, c’est pas qu’on ait pu voir en plein Paris, la rue livrée aux vandales sans autre réaction policière qu’un gentil jeu de rôle à la quand-j’avance-tu-recules, avec matraques en chamallow et interpellations pour rire, non, ce qui est grave, à écouter et lire tous les médias, ce qui est l’abomination sans nom, le sacrilège majuscule, c’est que certains de ces connards aient pu utiliser comme projectiles les lumignons sacrés et les intouchables bougies que la population, bien manipulée par les réseaux sociaux, twitteusement conditionnée et facebouquement formatée, avait déposés, magnanime, en signe de solidarité larmoyeuse et unité nationale pour grand deuil électoral… Emotion, sensibilité, trouble, vertige, symbole, bref, la société du spectacle et du pathos dans toute sa splendeur… Lou...
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samedi, 28 novembre 2015
Et Barbarin d'obtempérer...
Il a dit quoi, au fait, le Père Hervé Benoît ?
Il a juste dit que dans cette société de merde, y avait rien à sauver, et qu’au nihilisme et à la violence de Daesh répond le nihilisme et la violence d’une société qui tue des centaines d’enfants, chaque jour, dans le ventre de leur mère, qui se vautre dans le consumérisme effréné et le culte du superflu, qui remplace les relations naturelles du quotidien par les mille et une prothèses d’un « vivre-ensemble » officiel, associatif, concurrent et subventionné, la consolation réciproque des temps de crise par la camisole compassionnelle des « cellules psychologiques », et l’héroïsme par l’hédonisme niaiseux d’un « chantons, dansons, faisons la fête » bien commode finalement, hédonisme qui embrasse le diable (kiss the devil) et s’étonne ensuite que les vautours de la mort (eagles of death metal) viennent finir le travail à coups de kalachnikov…
Une société enfin où la laïcité médiatique a tellement gagné que Bergoglio va en Afrique faire son show écolo humain trop humain sans jamais parler de Dieu et que Barbarin, sommé de destituer l’empêcheur de festiver en rond, obtempère et se vautre à la première sommation… Beuark…
Lou...
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vendredi, 27 novembre 2015
Pendant le grand deuil, les électionscontinuent...
Ah ! il a l’air fin Flamby 1°, déguisé soudain en tout ce qu’il n’est pas : en chef de guerre, lui si mou et si lâche, en compassionnel, lui si jouisseur et gourmand, en endeuillé plein crêpe, lui le roi de la contrepèterie et de la vanne à dix sous, et maintenant, en porte-drapeau number one, en patriote exacerbé, en Déroulède de mes deux, lui issu d’un parti internationaliste dont l’un des sports nationaux était de cracher sur les trois couleurs avec l’infâme Aragon, lui l’ex-soixante-huitard haïsseur de patrie et antimilitariste de comptoir, lui le défendeur de tous les théâtreux avant-gardistes, tigres de papier démolisseurs de frontières, exécreurs d’étendards, siffleurs de Marseillaise et déterreurs de soldats inconnus…
Oui, mais voilà… ça, c’était avant… avant qu’il soit devenu Flamby 1° et qu’il ait une irrépressible envie de devenir Flamby Second, avant qu’il soit devenu comme les autres une vieille fripouille électoraliste, l’œil fixé sur le baromètre des sondages et la larme toujours prête à couler gentiment sur la veste, en cas d’épisode dramatique, à l’endroit précis et juste au moment qu’aura dit Gantzer, le roi de la com, afin de mieux amadouer ce cochon de votant… Beuark…
Lou...
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jeudi, 26 novembre 2015
Fabrice d'Almeida...
Il y a trois quatre jours, Fabrice d’Almeida, historien officiel pour télévision publique, propagandiste zélé de l’historiquement correct et inévitable commentateur à géométrie non variable des heures les plus sombres de notre histoire, d’Almeida, donc, apparaît trente secondes sur les étranges lucarnes pour causer lui aussi des attentats et délivrer la bonne parole définitive et rassurante sur l’abomination… Et que trouve-t-il à dire, le mignon d’Almeida, avec son sourire de gendre idéal pour ménagère de cinquante ans ? Ceci : « Le patriotisme, c’est l’amour des siens, le nationalisme c’est la haine des autres. » Point barre. Fermez le ban. Monsieur l’Agrégé a parlé. Juste qu’il faudrait peut-être que Môssieur l’Agrégé mette à jour son logiciel et qu’au lieu de propagander à donfe dans le sens du vent, il se dise que la réalité est parfois un peu plus complexe que ses certitudes à deux balles, et que la différence entre patriotisme et nationalisme ne se niche pas là où môssieur la voit mais plutôt dans une question de point de vue : le patriotisme ayant une approche plus affective du sujet, alors que le nationalisme en a une approche plus rationnelle. Mais dans les deux cas, ce qui importe, c’est le souci du bien commun, l’amour du pays, l’amour de la France, de son présent, de son passé et de son avenir.
C’est l’idéologisme, Fabrizio, qui est la « haine des autres », cet idéologisme dont tu es pétri et qui te fait même oublier les plus élémentaires notions que tu as bien dû apprendre jadis sur les bancs de l’université…
Lou...
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samedi, 21 novembre 2015
Mêm' pas peur !
C’est assez effrayant le nombre de « courageux » qui soudain, après les attentats, quand les kalach ne crépitent plus et que les militaires patrouillent partout, viennent gueuler au monde entier leur détermination sans faille, leur immarcescible bravoure et leur vaillance inoxydable. On se croirait en août 44, lorsque sortaient du bois les milliers de « résistants » qui se faisaient d’autant plus visibles et matamores qu’ils avaient été transparents et pleutres devant les troupes nazis…
Et pourtant, le courage, c’est pas vraiment ce qu’on a vu sur les vidéos des caméras de surveillance ou des smartphones… Ce qu’on a vu surtout, c’est des gens qui courent se cacher à la cave, sous les tables, derrière les comptoirs, chez les voisins… dans un sauve-qui-peut généralisé qui semble d’ailleurs assez logique et ne poserait pas vraiment question si seulement, le calme revenu, l’armée des connards médiatiques et écrivassiers ne venait jouer les héros et les M’as-tu-vu sur le papier glacé de la mort des autres…
C’est Marianne et le plagiaire en chef Macé-Scaron qui vient parader en Une : « Nous sommes toujours debout ! », c’est Le Monde et Jean Birnbaum qui proclament : « Ecrire sans trembler », c’est Libé, sans doute, et L’Express, L’Obs, les Inrocks… tous à afficher sur écran géant, maintenant que les kalach se sont tues, leur « Mêm’ pas peur » de pacotille, le même sans doute que celui de tous ces gentils poseurs de bougies et lumignons de la Place de la République, vendredi dernier, qui se sont enfuis à toutes jambes dès qu’ils ont cru entendre la minuscule explosion d’un tout petit pétard… Si les daechiens meurent, ce sera de rire…
Lou...
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vendredi, 20 novembre 2015
Taubira marseillaise ?
Chuis pas vraiment une fan de cet hymne de guerre civile et de désunion nationale qu’est la Marseillaise, mais allez donc visionner sur You Tube la Marseillaise unanimiste et tonitruante du récent parlement réuni en Congrès à Versailles après les attentats… Et observez bien la Garde des Sceaux,la gentille Christine… On peut pas dire qu’elle soit soulevée d’un enthousiasme délirant ni qu’elle articule à grand fracas l’hymne, pourtant, de sa chère République… Elle me fait penser aux footeux de l’équipe nationale, les blacks en particulier, qui, soit ne chantent pas la Marseillaise, soit le font à minima, histoire de pas se faire gauler par l’entraîneur… Là, c’est tout pareil : la Taubire chantonne, murmure, susurre un mot sur deux, histoire que le gros Hollande vienne pas lui chercher des poux dans la toison…
Il est vrai, Christine, que lorsqu’on a été pendant de longues années une militante indépendantiste en lutte contre l’affreuse colonisation et l’abominable oppression française, ça doit un peu arracher la gueule le « Allons-z-enfants… »
Lou...
15:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 19 novembre 2015
Luc Le Va(c)illant
Il a des boutons, le pauvre Le Vaillant, sous-Joffrin à Libé, littérateur rentré et poètereau laborieux pour périodes tragiques… Ni rougeole, ni varicelle cependant, le bougre se porte à merveille malgré ces récents attentats qui lui faisaient il y a peu sangloter la façade, oui mais voilà : Lucio n’aime pas les prières et y en a qui veulent « prayforparis » et ça semble l’énerver grave, le plumitif. Il aime pas les prieurs non plus. A peine les tolère-t-il cachés au plus profond de ces nouvelles catacombes qu’il rêverait d’édifier comme à l’heureux temps de l’Empire romain, ou agenouillés dans le cagibi de leur intimité (qu’en termes délicats ces choses-là sont dites !) à marmonner de silencieux et clandestins Ave Maria comme aux plus beaux jours du Soviétisme de si douce mémoire… ! (http://www.liberation.fr/france/2015/11/17/c-est-gentil-m...)
Pauvre petit médiocre à prêcher urbi et orbi et à longueur de colonnes l’ouverture, la tolérance, l’accueil de l’autre, la générosité, le respect et, dans le même mouvement, sous les yeux attendris de Papa Mouchard, le voilà qui insulte les croyants qui ne peuvent être, bien sûr, que des bigots, le voilà qui associe mécaniquement, comme un perroquet fatigué, religion et guerre de religion, glissant discrètement, sous le tapis de ses certitudes, les cent millions de morts du communisme athée !
Et le voilà aussi, illogique et inconséquent, mille fois plus bigot et idolâtre que mille grenouilles de bénitier, le voilà à genou devant la seule idole que cet abruti sectaire révère : la laïcité, une, sainte et universelle…
Cerise sur le gâteux, le modèle de ce connard, jouisseur et festif comme il se doit en temps de modernité conquérante, c’est Sodome et Gomorrhe dont il a sans doute oublié que la tragique histoire se trouve précisément dans cette Bible (Genèse, 19) que lisent les… croyants !
Alors, deux choses, Lucio, si tu permets : si un jour, bigote, j’ai envie de prier, je prierai pour qui je veux, y compris pour toi, pauvre naze, mais c’est pas gagné, et si un jour, moderne, je dois créer un nouvel hashtag, ça sera sans doute « #fucklevaillant », et y aura probablement du monde sur la toile…
Lou...
15:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 18 novembre 2015
J'offre un mouchoir....
Ouf ! il va mieux, le Joffrin ! Passé le premier coup de chaud, les cris, les larmes et le tremblement propres à la « tragédie nationale » qui, par parenthèse, fait tourner à donfe les rotatives bien huilées, le voilà, Joffrin-Mouchard, qui se remet, se reprend, se redresse, et le signe patent de cette bonne santé et de ce courage enfin retrouvés, c’est, bien sûr, (on se refait pas !) le florilège de jeux de mots dans Libé de mardi : « Démesure d’urgence à Versailles », « L’Ere de la Guerre », « La jeunesse qui trinque » (ça c’est sans doute pour les morts sur le zinc !) et, last but not least, un discret hommage à feu Tonton : « L’Etat d’urgence permanent »… Deux jours, il a tenu, Mouchard, deux jours pas plus avant de pouvoir enfin nous servir, sur le plateau du malheur et de la mort, les trouvailles pourries de son équipe de nazes… ! Cette année, la voilette violette se porte brève... Beuark !
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mardi, 17 novembre 2015
Instrumentalisation...
Ecoutons-la, toute la caste politico-artistico-médiatique qui squatte les tribunes, hante les plateaux télé, occupe les studios radio depuis quelques jours, écoutons-la instrumentaliser, en toute bonne conscience, les 129 cadavres et les 300 blessés de ce tragique Black Friday…
A les entendre tous ces gugusses moralisateurs, tous les gens qui, ce soir-là, se trouvaient à la terrasse d’un bistrot ou au Bataclan étaient des militants actifs de la cause hédoniste et progressiste, tous venus là avec une seule idée en tête : manifester la beauté de la vie, de la drague, du métissage, de l’ivresse, du mélange des corps, des langues, des origines et des parcours… Comme si aller boire un pot avec des potes ou aller se faire une toile ou un concert ne pouvait relever que du prosélytisme boboesque, de l’affirmation de la grandeur des Droits de l’Homme et de l’exemplarité d’une démarche volontaire de témoignage de l’appartenance au camp du Bien, de la Vie, de la Diversité, des Majuscules et du Parti Socialiste…
Alors que parmi les victimes comme parmi les rescapés, il y a sans doute assez peu de héros, mais plutôt l’échantillon standard d’une humanité moyenne avec ses mecs sympas et ses gros cons, ses généreux et ses égoïstes, ses intellos et ses bas-de-plafond, ses dragueurs et ses peloteurs, ses violents et ses timides, ses alcoolos et ses introvertis, ses mélanchoniens et ses marinistes, et, pour faire bon poids, un raton-laveur…
Mais nos éminences parloteuses ont besoin, pour se faire mousser et manifester leur visqueuse empathie, de pousser à donfe le curseur du Bien sur l’ampli de leur larmoyant ego…
Lou...
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lundi, 16 novembre 2015
Le Vaillant ?
Ce qui est bien avec les attentats, c’est qu’ils donnent l’occasion à toute une cohorte de cons à plume et stylo de se prendre pour des artistes, des écrivains, des littérateurs et de libérer enfin les digues de leur écriture foisonnante et hélas méconnue, bref, de faire, sur les cadavres encore chauds, du style, du style et encore du style...
Regardez Luc le Vaillant, plus beau fleuron du Joffrin de Libé, regardez-le sauter sur l’occase pour nous révéler ses talents cachés de poète hédoniste et lacrymal… (http://www.liberation.fr/debats/2015/11/15/on-s-embrasser...). Il ne pouvait décemment pas nous balancer les contrepèteries et jeux de mots dont les Libé’s boys sont d’ordinaire si friands (y avait bien « Bataclamse ! » ou « Syrie, fais-moi peur ! », mais Mouchard avait imposé la voilette grand deuil, on pouvait pas se permettre…). Et le Vaillant petit soldat, donc, dans la nuit douillette de son loft parisien d’exorciser le tragique et de se la jouer poète maudit (ah ! ces « biches qui bisquent et ragent, enténébrées et ébréchées » ! Ah ! ces « quartiers métissés et bigarrés, dessalés et chaloupés » ! Chuis bien sûre que dans cent ans Lagarde et Michard les réimprimeront encore...), poète maudit, donc, et matamore sur papier glacé : même pas peur, et on va continuer encore mieux, encore pire, à « écouter du rock métal au Bataclan »…
Pauvre naze, pauvre sous-fiente qui s’imagine en « abominable perverti » histoire de se titiller la sadienne transgression, et se voit en « coupeur de tête aux théocraties », histoire de se chatouiller l’étonnant courage qu’il n’a pas… Ah ! tu vas avoir du mal à leur foutre la trouille, Lucio, aux combattants de DAESH avec tes vers de mirliton et tes oxymores à deux balles ! Car ce qui est vide, c’est pas le ciel, c’est l’incommensurable abîme de cette « liberté de vivre » qui, paraît-il, « te constitue » et qui n’est que pauvre individualisme jouisseur et égoïste d’une boboïdie littéraire qui se regarde et s'écoute écrire à en faire gerber les constellations…
Lou...
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dimanche, 15 novembre 2015
Unité ! Unité !
Unité ! Unité !... De Joffrin à Glandu, de Valls à Mouchard, les voilà tous, ces connards, qui, y a pas huit jours, hurlaient qu’il fallait « tout faire » pour éliminer le FN, ces ordures qui arrêtent pas de considérer 30% des Français comme des sous-hommes, ces salopards dont le principal fond de commerce médiatique et électoral est la division du pays entre réacs et progressistes, bons et mauvais, pétainistes et résistants, révolutionnaires et contre-révolutionnaires, racistes et antiracistes, les voilà gagnés soudain par le démon du bien, la grande fraternité de leur double trouille monumentale : trouille du terrorisme et des attentats, trouille de leur inévitable raclée électorale à venir…
Unité ! Unité ! quand cette foutue République dont ils ont la bouche pleine à longueur de micros, n’est rien d’autre qu’un régime de guerre civile, français contre français, partis contre partis, avec en prime cet hymne de merde, la « Marseillaise » dans lequel, au moins dans les couplets que l’on chante d’ordinaire, pas une seule fois le mot France n’apparaît mais dans lequel au contraire fleurissent la haine, la violence, la détestation d’une partie du pays contre l’autre… sauf qu’aujourd’hui, les « féroces soldats » qui « mugissent » dans nos villes, ce sont ceux de DAECH que les connards aux manettes de l’Etat sont incapables de contrer…
Lou...
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samedi, 14 novembre 2015
Pendant les attentats, la com continue...
Connaissant les bonshommes et connaissant le régime (un régime dont l’unique préoccupation est encore et toujours l’électoralisme), la seule chose qu’on pouvait se dire, malheureusement, hier soir, sur les minuit, en voyant, devant le Bataclan, Flamby flanqué de Valls, Taubira, Cazeneuve et Bartolone (pourquoi Bartolone sinon parce qu’il est candidat à la Région Ile-de-France !) dans leur plus belle tenue de tragédie, c’est que Gaspard Gantzer a pas dû beaucoup dormir cette nuit…
La seconde chose qu’on pouvait faire, c’est regretter que le BHL, l’embraseur en chef du Moyen-Orient, le Monsieur Propre de la Lybie et de la Syrie, l’un des principaux responsables de l’immense déstabilisation de toute cette région d’où est sortie la vague de terrorisme qui vise aujourd’hui la France, c’est que le BHL ait pas été se trémousser lui aussi sur la piste du Bataclan hier soir, histoire de vérifier en direct les conséquences de ses états d’âme humanitaires…
La troisième chose, c’est de redouter qu’une armée de cons, cornaquée par les médias aux ordres, ne nous rejoue dans les huit jours, après « Je suis Charlie », « Je suis Paris », et qu’on ne voit fleurir badges débiles, marches silencieuses et envols de ballons roses en lieu et place d’une Justice implacable, d’une police enfin armée, d’une politique migratoire inflexible et d’un contrôle aux frontières digne de ce nom…
Lou...
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Clausewitz...
Ah ! faut les voir dans leurs grandes manœuvres électorales, tous les petits soldats de plomb de François le Petit ! Faut le voir, le Cazeneuve, décréter toutes affaires cessantes l’état d’urgence, la troupe aux frontières, scrongneugneu, et se torcher ou presque avec Schengen, et qu’on va te les refouler les voyous, les clandos, les un peu trop basanés peut-être, les gris, qui sait ? Finie la France black-blanc-beur de 2008, ça c’était l’amusette humanitaire pour temps de paix et vaches grasses, mais voici venir la COP 21, le grand barnum électoral de Glandu 1°, qu’il faut surtout pas rater si on veut avoir une chance d’être encore un petit bout de quelque chose en 2017 et de perdre ni la face, ni les urnes, ni la Gayet, ni les voitures avec chauffeur !
Alors, même si on sait pertinemment que 99% du réchauffement climatique est d’origine anthropique (en langage d’en-haut, ça veut dire que le coup de chaud, il vient ni des vaches méthaniques, ni des beaufs à 4X4, ni des femmes pétroleuses…) et dépend surtout des sautes d’humeur du soleil, on va faire comme si, histoire de marquer le quinquennat avec autre chose que la courbe du chômage qui atteint les sommets ou celle de la croissance qui touche les bas-fonds… Et comme on veut pas de clash qui ferait pas joli joli dans le décor médiatico-diplomatique mis en place, on met, pour une fois, le paquet pour qu’Obama, Poutine, Xi Jinping et les 110 autres écolo-touristes attendus soient suffisamment détendus et coopératifs pour que la photo soit réussie…
Et pour ce faire, Cazeneuve au garde-à-vous va bizarrement réussir à mobiliser des milliers de flics, de policiers, de gendarmes, de forces spéciales, hélicos, chars, compagnies de CRS et faire pendant un mois, à la gloire impérissable de François le Boutonneux ce qu’il a pas été foutu de faire depuis trois ans qu’il est aux manettes et qu’il est censé avoir en charge la sécurité des Français… Mais la sécurité quotidienne des Français, il s’en tamponne, Cazeneuve, ce qui compte c’est la sécurité électorale d’un Président dont le mandat, quoiqu’ils en pensent, sera davantage marqué par l’impayable fiasco de la visite à Lucette que par une COP 21 qui n’aura d’autre résultat que de faire grimper vertigineusement la consommation de kérosène…
Finalement, c’est Clausewitz qui avait raison : la COP 21, ça n’est rien d’autre que le prolongement de la visite à Lucette par d’autres moyens…
Lou...
(note écrite vendredi après-midi)
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vendredi, 13 novembre 2015
Manu l'imposteur...
33 ans à peine que ce connard est français et le voilà, du haut de sa moraline de gauche et de son électoralisme intéressé, qui veut éliminer d’un froncement de sourcil les votes de millions de Français en proclamant urbi et orbi qu’ « au soir du premier tour, il faudra tout faire pour empêcher le FN de gagner une région ».
Et il se mêle de quoi, ce démocrate de mes deux ? Il se prend pour qui l’apprenti dictateur ? Je sais pas ce que ça veut dire en catalan « tout faire », mais en français, Manolo, « tout » ça veut dire « tout », le légal et l’illégal, le permis et le pas permis, le juste et l’injuste, le moral et l’immoral…
Alors c’est quoi ce premier ministre à la noix qui incite à l’avance à la guerre civile, ce démocrate pur jus qui refuse à l’avance le résultats d’élections qu’il sait déjà catastrophiques pour son parti, ce républicain d’opérette qui asseoit son gros cul sur les votes présumés de Françaises et de Français qui iront pas dans le sens de ses à priori idéologiques, de ses ambitions électorales et de ses engagements maçonniques ?
Maurras, le vieux Maurras, écrivait et proclamait jadis qu’il fallait instaurer la monarchie « par tous les moyens, même légaux », et il avait bien raison ! La différence avec toi, c’est que lui ne se prétendait pas républicain, ne portait pas son démocratisme en sautoir et avait donc sur toi l’avantage au moins de la logique…
Et si t’avais des couilles, Manolo, au lieu de faire le matamore devant les caméras, avant que le pire n’arrive et que l’obscurité s’abatte grave sur notre beau pays, tu interdirais tout simplement le FN puisque, à t’entendre, ce parti n’est pas républicain… Et si tu l’interdis pas, t’as qu’une chose à faire, Manu, en attendant le verdict des urnes, c’est de croiser les doigts et fermer ta gueule !
Lou...
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lundi, 09 novembre 2015
Lucette...
Il nous aura tout fait, le Flamby ! Egouts, bas-fonds, vespasiennes et chiottes… Après le connard à moto qui va sauter la Gayet avec sa gueule d’ado boutonneux qui fait le mur de l’Elysée, le voilà maintenant, en ordure plénière et cloaca maxima, qui s’invite chez la Lucette, pourtant socialeuse bien triée sur le volet par l’autre Gangster, le voilà donc, Dumou, qui se la joue populo, causerie coin du feu et parler vrai à tous les étages, sauf qu’auparavant y a Monsieur D’laCom qui vient astiquer les parquets, changer la vaisselle, remplacer la Ricorée du pauvre et designer un brin la déco… Et puis, la Lucette, autant la briefer bien carré, lui dire ça qu’elle doit moufter, ça qu’elle doit pas moufter, lui apprendre les questions, lui faire réciter les réponses, lui enseigner la gestuelle, les mimiques, l’intonation et tout le barnum pour que François l’Andouille y soye pas trop pris au dépourvu, qu’il puisse tout bien regurgiter le message comme Gangster lui a dit de dire, et faire le joli effet électoral prévu dans les chaumières de la Démocrassouille…
Qu’il y ait encore, après ça, des démocrates sincères, des républicains loyaux et des socialistes militants, ça me déchire grave… Et que toute la servile corporation journaleuse oublie soigneusement de questionner les Valls, les Fabius, les Camba, les Barto, sur les frasques médiatiques du Gouda avarié qui nous sert de Président, ça en dit long sur l’état de l’info et de l’opinion dans ce foutu régime… !
20:21 | Lien permanent | Commentaires (1)