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dimanche, 24 janvier 2016

Nanar lyrique...

Allez, un ducon de plus dans l’interminable liste des mile e tre qui viennent régulièrement s’agenouiller devant l’autel du politiquement correct chez Libé, Le Monde, L’Obs ou Marianne… Cette fois-ci c’est dans Le Monde, et c’est un certain Bernard Foccroulle, belgicain triste et inconnu qui doit vivre assez mal son manque de reconnaissance médiatique et qui vient donc rappeler à la corporation qu’il existe et qu’il pense bien… Et il pense quoi, au fait, Bernard Foccroulle, directeur du festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence ? Rien. Comme les autres, c’est-à-dire ceci : « En PACA et dans toute la France, les résultats des élections régionales ont été vécus comme une gifle. Même si le pire a été évité, le monde culturel ne peut échapper à un examen de conscience qui s’impose à l’ensemble de la société face aux dérives constatées, face à cette progression des idées de l’extrême droite et à la montée des radicalismes qui nourrissent le mouvement terroriste…Que devrions-nous repenser, remodeler, inventer, pour faire face aux défis de notre temps ? » Bon, c’est peut-être pas la peine d’en lire davantage, tout est dit, y a le nauséabond, y a l’examen de conscience, y a les défis de notre temps… il est des nô-ô-tres, il a dit la messe comme les au-au-tres… Et le gugusse de poursuivre sa bafouille en s’interrogeant gravement : « Quelle solidarité pourrions-nous mettre en œuvre ? » Mais c’est tout simple ma grande, si tu veux mettre en œuvre un peu de solidarité, au lieu d’accuser les extrémismes et le radicalisme et de recycler en boucle le discours convenu de tous tes clones, t’as qu’à commencer par remettre en question ta propre situation sociale, tes salaires mirobolants (de 92 à 2007, directeur du théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles, de 2007 à aujourd’hui, directeur du Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence, sans compter les concerts, les enregistrements… ça doit quand même douiller grave, non ?), tes réseaux, tes saisons, tes châteaux… Et tu verras alors, en jouant la Passion selon saint Foccroulle à la place de celle tellement banale selon saint Matthieu, tu verras alors comment ton cœur de bobo lyrique va redevenir léger, serein et primesautier… même si, hélas, tes nombreux comptes en banque risquent de faire un peu la gueule…

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