mercredi, 07 décembre 2016
Gayssot-Rossignol...
Et ils sont où les amis de la liberté d’expression, tous ceux qui, paraît-il, sont prêts à se battre avec Voltaire pour que même l’adversaire ait le droit d’ouvrir sa gueule ? Ils sont où les champions incontestés des droits de l’Homme, il est où le Joffrin-Mouchard, elle est où la vieille potiche Badinter, le sénile Bedos, le Tubiana, la Binoche, le Demorand, la Robin, le Baddou, le Duhamel, la Lucet… ? Ils sont où tous ces connards libertaires, altruistes, tolérants, lorsque la Rossignol pond ses oukases liberticides et, sur l’avortement, veut voir qu’une tête, pas un bouton de guêtre qui dépasse, que tout le monde enfin juge pareil, pense pareil, opine pareil, et répète en boucle, dans une touchante unanimité, les mantras gouvernementaux : que l’avortement est incolore, inodore et indolore, que c’est un geste d’une simplicité enfantine et d’une banalité biblique, que c’est un acte libérateur, émancipateur, progressiste, et que, si tu as le malheur de pas être dans les clous et de pas réciter le mantra dans le bon ordre et sans y changer une virgule, tu vas vite te faire gauler par la police de la pensée unique et aller te faire purger le ciboulot de tes mauvaises pensées dans les usines à formater de notre si libérale république…
Ainsi elle est tellement féministe, la Rossignol, qu’elle prend les femmes pour des demeurées, pour des sous-merdes incapables d’élaborer elles-mêmes, sur l’avortement, leurs propres idées, leur propre doctrine en confrontant les discours différents et pluriels des pro e des anti et de prendre ensuite leur décision en toute liberté, sans que des matrones socialistes estampillées « planning antifamilial » viennent leur tenir la main et penser et agir à leur place…
Avec la loi Gayssot, c’est l’Histoire qui était socialiste et obligatoire, avec Rossignol, c’est l’avortement, et demain quoi ? Pour éplucher des patates ou se faire une couleur, faudra aller demander le mode d’emploi officiel à la Royal ou à la Pellerin ou à la Touraine ? Beuark…
Lou...
14:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
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