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dimanche, 12 novembre 2017

Les Mutins..., putain !

Ah ! faut la voir et l’entendre toute la clique des ordures médiatiques pleine aux as et bien accrochée comme une arapède à son sacerdoce de propagande idéologique non stop, faut la voir traiter, avec le pathos de rigueur, les larmes feintes et la voix en écharpe, traiter, dis-je, des mutins de 1917 !
Tous des héros, bien sûr, des rebelles, des courageux, des exemplaires, dont il faut à tout prix redorer le blason, rétablir la mémoire et hisser haut sur les autels la trace de leurs hauts-faits inénarrables.
Et tous ces salopards de journaleux, douillettement planqués dans leurs studios climatisés (cf le « Journal » de la 2, y a pas une heure), de cracher leurs glaviots délicats sur l’armée, sur les gradés, sur la justice militaire… sans oublier bien sûr l’inévitable couplet sur Pétain (Pétain qui, aux dire même de ses soldats, fut le plus humain des chefs, le plus soucieux de leur condition..), Pétain, responsable, naturellement, des plus pires horreurs de la boucherie nationale et probablement déjà, en 1917, cherchant sur une carte où pouvait bien se trouver Montoire…
Et, pour le bon poids, tous ces reportages à la gloire des mutins ne sauraient se dérouler sans la bande son ad hoc où ne manquent jamais, en fond sonore, quelques gentils couplets d’une "Internationale" qui fut, est et restera l’hymne des cent millions de morts de l’immense et généreuse et humanitaire aventure du communisme international… !
Petite question subsidiaire à ces connards de journaleux qui bavent devant les mutins juste après avoir admiré la détermination sans faille d’un Macron en posture de majestueux chef de guerre anti-Daech : qu’est-ce que vous en faîtes des un million quatre cent mille morts de cette guerre de 14 si mal préparée par la 3° République pourrie et pourrissante ? Si les autres sont des héros, eux c’était quoi ? Des lavettes, des pleutres, des obéissants, des soumis, des résignés ? Et la geste héroïque de ces centaines de milliers de soldats français qui se sont battus jusqu’au bout, au péril de leur vie, par amour de leur pays, par solidarité avec les copains, par respect envers eux-mêmes, pour que la France conserve sa liberté et ne soit pas soumise au joug allemand, c’est quand que vous nous la racontez ?

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