lundi, 22 janvier 2018
Les émois de Moi(x)...
Ah ! la mignonne ordure Yann Moix, le Zola du pauvre, qui prend Libé-Caviar pour l’Aurore et qui se prend lui, Moix, et Moix, et Moix, et Moix, chroniqueur-caviar de chez Ruquier (appointé à combien par émission, au fait, sur l’argent public ?) pour tonton Emile !
Yann Moix donc, en larmoyeux plumitif accusateur, linguiste benvenisto-saussurien d’exception, littérateur hors norme capable de citer Tartuffe, Lapalisse et Pinocchio dans un même soupir, Yann Moix capable surtout de se faire mousser le croupion, moralement et littérairement, sur le dos d’exilés-migrants ou migrants-exilés (le destin face au chiffre, dit-il, en sous-philosophe de sous-préfecture) qui lui tirent les larmes du stylo et les sanglots de la caméra et qui ne sont, tout bien pesé, que des malheureux, certes, mais également, comme dans toute société, des hors-la-loi, parasites, violents, racistes, profiteurs, casseurs… etc…
Car le Moix à Calais est souvent hémiplégique, le Moix est borgne, le Moix est cerveau droit ou cerveau gauche mais pas les deux à la fois…
Le Moix voit les migrants, pardon, les exilés « frappés, gazés, caillassés, brimés, humiliés » mais ne voit jamais les migrants, pardon, les exilés « frappeurs, caillasseurs, brimeurs, humilieurs » et plus si affinités… violeurs par exemple…
Le Moix ignore totalement la population calaisienne qui subit depuis des années les violences, délinquances, souillures, humiliations, voies de fait, brimades de la part des gentils exilés de son cœur…
Le Moix, il est vrai, s’en tamponne grave de la population calaisienne d’autant qu’il ne vit pas à Calais et qu’il ne connaît de la vie que les phrases ronflantes de ses piges, les studios bien chauffés et rigolards de ses chroniques télévisées, où la misère des migrants ne semble pas troubler plus que ça les roucoulements dindonesques de son pote Laurent Ruquier, les gras et gros émoluments de ses prestations en tous genres, les retours sur investissement de ses films et de ses bouquins et qu’il a jamais eu l’idée d’ouvrir ne serait-ce que quelques mètres carrés du garage de sa résidence secondaire ou de celle de Joffrin-Mouchard pour y accueillir en dame patronesse des quartiers chics les exilés de son coeur avant de leur offrir un sympathique petit tour du voilier qu’il a peut-être pas… Bref, le Moix n’est rien autre qu’une petite merde ordinaire et irresponsable faisant semblant, le temps d’une pige, de souffrir mille morts à l’aide mille mots… Beuark !!
cf :
http://www.liberation.fr/debats/2018/01/21/monsieur-le-president-vous-avez-instaure-a-calais-un-protocole-de-la-bavure_1624132
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