samedi, 26 novembre 2005
Charlie-Hebdo, quand on aime on ne compte pas...
Toujours Val, toujours l’édito (23/11/05)…
Et mr le penseur qui fait semblant de s’étonner qu’Hélène Carrère d’Encausse et les garçons se plaigne qu’on ne puisse pas parler librement en France de la seconde guerre mondiale. Et val, faux naïf, de demander : « Qu’est-ce qu’on ne peut pas dire en France, à propos de la période 1939-1945 ? »
Et le voilà qui se loue illico de l’immense liberté qui consiste par exemple à pouvoir s’interroger librement et sans aucune contrainte sur la couleur des robes de lucie aubrac ou la forme des lunettes d’henri frenay, voire sur le prix des pompes à jean moulin…
Et soudain, se rappelant in petto de la loi fabius-gayssot, le voici, lui, l’intellectuel de haute volée pour qui tout, absolument tout, doit passer par le filtre et le tamis de la raison raisonnante estampillée « Lumières 89 », lui l’altissime penseur pour qui tout dogme est fait pour être contesté, fissuré, démonté, explosé, lui le rationaliste fou pourfendeur de tous les préjugés et des oukases obscurantistes, le voilà tout à coup en train de sucer alternativement fabius et gayssot, leurs pompes, leurs œuvres, et de se réjouir auguste et solitaire de ce que l’Histoire, dans ce pays, soit faite à coups de tribunaux et de cours pénales…
Philippe, t’es rien qu’une merde pour te renier à ce point. Et quant au révisionnisme, si l’Histoire n’est pas, sans cesse, qu’une immense entreprise de révision, elle n’est alors qu’imposture et fausse science au service du pouvoir…
Lou révisée.
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