mardi, 13 décembre 2005
Harold Pinter... mon cul...
Le Monde, vendredi 9 décembre 2005. p. 21. De longs extraits du discours d’Harold Pinter lu le 7 décembre à Stockholm lors de la réception du prix Nobel de littérature. Deux tonnes de bouillie informe pour commencer où l’Harold se tartine de questions saugrenues sur la vérité, d’où il ressort que la vérité n’existe pas et, poor Aristoteles ! qu’une chose « peut être tout à la fois vraie et fausse ». Sauf, bien sûr, en politique, car sinon Mr Pinter ne pourrait pas cracher toute sa bonne conscience de soi-disant rebelle à la gueule de Dobolioubouch au nom de plein de choses qui, dans la suite de son discours, sont, ahora, vraies, revraies et encore vraies puisque c’est le génial dramaturge nobélisé qui vous le dit…
Bon, passons pour en venir à la substantificque moelle, tellement substantificque que Le Monde (toujours aussi à genoux devant ce qui se présente comme « artiste revolté ») le met en exergue : « La vie d’un écrivain est une activité infiniment vulnérable. »
Pauvre mignon ! On va pleurer peut-être sur le Peintre Harold promotionné par toutes les télés, subventionné sur toutes les scènes, adulé de tous les magasines et qui, nonobstant son cancer de je ne sais quoi, atteint gaillardement ses 75 ans porté aux nues par toute la corporation, et se voit couronné de la plus grande récompense mondiale bien sonnante et trébuchante, que l’H.P. va sans doute distribuer illico aux pauvres de sa paroisse.
De la vulnérabilité comme ça, mon cher Harold, on en redemande tous les jours. Tu sais ce qu’il te faudrait, ducon, pour savoir enfin ce que c’est la dureté de la vie et arrêter de nous faire chialer sur les ampoules que te donne le stylo ? Six mois avec un marteau piqueur dans les pognes et deux ans pieds nus dans les rizières. T’aurais même plus le temps de t’occuper de ton cancer !
Et vive le grand timonnier !
P.S. Dis, Harold, si tu « fracasses le miroir » un de ces jours en te rasant, n’oublie pas d’en garder un éclat… Ca fait du bien, des fois, de disparaître… No man’s land…
Lou sinisée.
17:10 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
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Écrit par : fromageplus | mardi, 13 décembre 2005
Bonjour, je vous ai mise en lien aussi suite à la découverte de cette page chez Fromageplus. Je n'ai presque pas de liens vers des blogs féminin, et je suis toujours ravie d'en découvrir de nouveaux que j'aie envie de lire.
Écrit par : Polyphème | jeudi, 15 décembre 2005
Merci polyphème, je vais bientôt être tout aussi ravie, I think, de découvrir le tien. Mais comment fait-on pour mettre en lien...
Lou toute nouvelle.
Écrit par : Lou | jeudi, 15 décembre 2005
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