jeudi, 22 décembre 2005
Loi gayssot, deuxième leçon...
Intéressant de noter l’évolution sémantique des gayssotistes associés ! Au début il n ‘était question que de « révisionnistes ». Et puis, se rendant compte progressivement que l’Histoire n’est rien autre chose que révision et rerévision et correction, ajout, suppression, modification… et que sur ce terrain-là ils n’étaient guère crédibles, les voilà qui changent de vocable et se ruent en masse sur « négationnistes » qui, lui au moins, a l’avantage d’être un paquet-cadeau bien merdeux avec quoi on doit pouvoir clouer le bec de ces infâmes. Et désormais, l’on ne lit partout que « les négationnistes » comme si n’existait plus aucun « révisionniste », c’est à dire des gens niant non pas la réalité ni la totalité de la shoah, mais contestant certains chiffres, certains moyens, certaines intentions… De la même façon que sur la colonisation, par exemple, qui est d’actualité, l’on peut contester, et l’on ne s’en prive pas, certains chiffres, moyens, intentions…
A moins que la shoah soit l’intouchable objet sur quoi n’ont le droit de s’exprimer que les gardiens du temple… Ca s’appelle alors le totem, le tabou, le sacré, le mystère, ça appartient au religieux et ça devrait faire gerber tous les antidogmatiques rationalistes laïques éclairés de tous bords et de toutes obédiences qui jouaient les muets du sérail jusqu’à ce que la « colonisation positive » réveille 24 signataires imprudents…
Ceci dit, je réitère coram populo et réaffirme imo pectore, messieurs les vigilants, mon non-racisme impénitent et mon non-antisémitisme débridé.
Lou romaine.
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