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jeudi, 05 janvier 2006

Et j'entends écrire les cons...

Emblématique et significatif l’article de Patrick Sabatier, titré « Shérifs », dans Libé du 5 janvier sur les incidents du train Nice-Lyon.

 

Au début, c’est « l’attaque du Nice-Lyon » (avec des guillemets, il est vrai), et le Sabatier la dit « inacceptable ». Et quelques phrases plus loin, car Libé bien sûr ne veut pas céder à l’idéologie sécuritaire, ça devient « quelques petits voyous ont vandalisé deux voitures du train, dépouillé deux voyageurs et agressé une jeune femme, le tout en une demi-heure durant (sic) ».

 

Et tout cela sera qualifié, pour terminer, de « petite délinquance préoccupante ».

 

Ainsi les voyous sont « petits », la délinquance est « petite » et il ne m’étonnerait point que le Sabatier soit un « petit » con.

 

Quand la mère Aubenas est retenue quelques mois dans un pays dangereux où elle va de son plein gré, les journaleux de Libé en viendraient presque à arrêter la marche du monde. Mais quand des populations entières n’osent plus voyager en plein jour (oui, je sais, j’exagère un soupçon) de peur de se faire racketter, tabasser ou violer, c’est tout jute « préoccupant » !

 

Ah ! que l’on eût aimé que le Sabatier se trouvât lui aussi dans le Nice-Lyon et qu’il s’y fasse chourer ses pompes à 300 euros pièce, son ordinateur portable et son attaché-case… pour lui apprendre un brin la sémantique.

Lou cheminote...

 

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