samedi, 28 janvier 2006
Pornographie, mon cul...!
En est-ce assez du titre à la Zazie ou bien faut-il que j’ajoute quatre cons, trois bites et deux enculés pour persuader la déshonorable société des connards du Monde ou de France-cul que Lou n’est ni bégueule, ni oie blanche, ni vierge effarouchée … ?
Pauvres mecs, pauvres intellos pornographes qui arrêtent pas de se tripoter l’entre-jambe pour se trouver de nobles et ambitieux alibis scientifiques leur permettant d’épancher leur érotomanie compulsive et leur sexualité maladive non dans les pissotières prévues à cet effet mais dans les savants colloques ou édifiantes publications organisés et financées avec la bénédiction du Nom de Dieu de Vabre de sinistre mémoire…
Et c’est ainsi que l’on eut au Seuil, naguère, la catherine millet qui se le faisait mettre par tous les trous sous le regard humide de son henric 24 x 36, et que l’on a aujourd’hui, par exemple, le Monde des Livres de la Savignaude qui s’extasie (20 janvier p. 11) de douze vers de verlaine « se pelotant les roustons » ou « rinçant son gland » dans le livre de poche… A n’en pas douter, cela enfonce, si l’on ose dire, et Corneille et Racine qui ne sont désormais que des has been vertueux tout juste bons pour figurer dans l’enfer de la bibliothèque rose ; ces sommets de la littérature méritent bien une place de choix dans l’encyclopédie de la pornographie qui va enfin permettre de ne plus baiser idiot…
Et comme un malheur ne vient jamais seul, me voilà écoutant ce jeudi, 11 h 30, les « chemins (tordus) de la connaissance » consacrés… natürlich… à la pornographie. Et le trou du cul de permanence, Jacques Munier, de servir la soupe pornophile au graphomane inconnu nommé Esparbec, et pour mieux illustrer le propos, au cas qu ‘on aurait pas tout bien compris, de nous faire entendre ceci, pour quoi, si vous permettez, je vais baisser un peu le son :« …Qu’est-ce que je pourrais bien lui faire pour renouveler la tambouille du cul ? Il doit bien y avoir dans tout ce fourbi un ustensile que nous n’avons pas utilisé depuis longtemps, presque oublié, qui fouaillera en elle la chienne qui ne dort jamais que d’un œil dans toute femelle digne de ce nom… [et le récit ripe alors sur le souvenir de zoophilie avec une chienne, une vraie !] …nous la poussions à quatre pattes dans le mausolée d’un général russe dont Pierre avait la clé. Il tirait sur la sangle pour dégager le vagin tout écumeux et l’enfilait dans l’odeur des fleurs séchées. Quand il avait fini, je prenais mon tour pendant qu’il faisait le guet dans l’allée. J’enculais la chienne pour la punir d’avoir pris du plaisir avec un autre sous mes yeux. Tina grognait dans sa muselière et pouvait obtenir plusieurs orgasmes successifs… »Voilà, à l’heure de la ménagère de 50 ans et des enfants revenant de l’école, voilà le genre de gentillesses édifiantes que France-cul la bien nommée ne peut s’empêcher de passer, avec nos ronds, comme s’il y avait urgence absolue, afin de manifester ainsi son immense liberté de penser, son total anticonformisme, son audace inouïe, son insolent persiflage, sa remarquable intrépidité, son émancipation souveraine et sa rébellion définitive à l’égard de toute morale surannée… M’étonnerait pas que ces pauvres mecs, du haut en bas de l’hertzienne hiérarchie, décrochent, à la prochaine distribution de soupe aux ordures méritantes, la chevalerie frelatée de la légion d’honneur…
Pauvres cons qui s’imaginent libérés parce qu’ils osent crier con cul bite dans un micro comme des merdeux de six ans dans la cour de récréation !
Pauvres impuissants qui ont besoin de l’obscénité sur papier glacé pour s’imaginer avoir une queue !
Pauvres lâches qui pousseront des cris de pucelle aux abois lorsque quatre voyous violeront leur frangine avec un rotweiler dans la prochaine tournante de banlieue ou lorsque des éducateurs pédophiles tripoteront leur petit neveu dans un cours de danse contemporaine !
Lou, hélas, grossiére…
--P.S. Où sont les ligues féministes, où les mrapéistes professionnels si prompts à s’émouvoir d’ordinaire ? Imaginons une phrase du genre : « la feignasse qui ne dort jamais que d’un œil dans tout bougnoul digne de ce nom », là on aurait droit, et à juste titre, au tam-tam des belles âmes, mais s’en prendre à des pornographes, risquer de passer pour d’horribles censeurs moralistes… tout, mais pas ça… Beuark, allez, un bon vomi sur France-cul…
11:10 | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
Qu'allez-vous écouter ? Et que dire de vos lectures de presse ?
Je n'arrive pas à comprendre comment vous parvenez à suivre tout cela. Coprophage, c'est ainsi que vous m'apparaissez.
Écrit par : Philippe | samedi, 28 janvier 2006
Hola, philippe, coprophage, c'est pas très sympa ! La différence, quand même, c'est que le ou la coprophage doit prendre son pied à manger ou écouter ou lire de la merde, alors que moi, outre que je ne la mange pas, je ne m'en approche qu'avec beaucoup de protections et dans le seul but d'en dénoncer l'étalage et d'en faire diminuer la quantité...
Lou kalophage...
Écrit par : Lou | samedi, 28 janvier 2006
J'ai entendu le tout début de cette émission, mais j'ai éteint tout de suite en comprenant quel en serait le sujet car trois jours auparavant j'avais déjà subi un autre naïf sur France-Culture qui se demandait très candidement pourquoi la pornographie avait une mauvaise image, alors que c'est tellement génial pour l'épanouissement personnel.
Écrit par : Polyphème | samedi, 28 janvier 2006
C'est vraiment immonde de passer ça.
Écrit par : Ash | dimanche, 29 janvier 2006
Ash, c'est toi qui dis ça !!! Commence d'abord par changer de pseudo. A moins que l'immonde ce ne soit moi. Et dans ce cas, je te laisse à ton mépris et ta haine.
Lou, j'ai un peu poussé la merde (c'est pas pour cela qu'il faut me prendre pour un phoque) car F+ avait déjà utilisé le terme de maso à ton égard. Fais bien attention à la contagion à force de fréquenter ces excréments,... L'amie Poly me parait correctement vaccinée.
Écrit par : Philippe | dimanche, 29 janvier 2006
????
Je n'ai rien compris à votre message. Je parlais du passage zoophile qui a été cité. Le rapport avec mon pseudo ? Vous m'avez l'air bien tendu cher ami.
Sinon j'ai appris qu'on pouvait aussi le faire avec des crocodiles.
http://ducegabbana.hautetfort.com/archive/2006/01/28/deviances-sexuelles-lettre-z-et-fin.html#comments
Écrit par : Ash | dimanche, 29 janvier 2006
Bon, on se calme... Ce qui m'intéresse, c'est pas les crocodiles ou les alligators mais simplement de dénoncer les connards qui balancent ça à n'importe quelle heure et dans toutes les oreilles juste pour pouvoir se la jouer libérés et rebelles... Que chez eux, au calme et dans l'intimité, ils s'envoient en l'air avec un phoque ou un bonobo, j'en ai rien à cirer... Mais le monde entier a pas à en être informé toutes affaires cessantes...
Lou saturée.
Écrit par : Lou | dimanche, 29 janvier 2006
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