mardi, 31 janvier 2006
Le Monde, tel qu'en lui-même... hélas !
Allez, on change pas une équipe qui gagne, on va finir le mois avec Le Monde … !
Mardi 31 janvier, un article de Laurent Greilsamer qui s’y colle pour une banalisation de la violence croissante de notre société. Et le bienpensant de service de remonter à Mandrin et Gilles de Rais pour nous dérouler toute la joyeuse généalogie d’une violence finalement bien routinière et pas si exponentielle que ça… gentillette somme toute… qui passe du hold-up à la prise d’otage puis au viol, à l’inceste, la pédophilie, pour en venir enfin, ces dernières semaines, aux violences scolaires… Mais qu’à cela ne tienne, tout va très bien madame la marquise, la violence n’est qu’un leurre et les français des cons qui confondent réalité et fantasme et qui sont dans le pathos permanent pour jouer à se faire peur. Lui, greilsamer, du haut de sa suffisance journalistique, a tout compris : « Cela s’appelle, nous dit-il, l’effet de loupe . » Et de conclure finement : « Car il est avéré que les enfants ne sont pas tous de dangereux agresseurs de professeurs. »
Ce qui est avéré surtout c’est que les chroniqueurs sont parfois de sacrés cons !
Car même en prenant en compte l’effet de loupe, faudra qu’il nous explique, le journaleux des beaux quartiers, si il y a trente ou quarante ans on était obligé de mettre des flics et des caméras dans les hôpitaux, les tribunaux, les écoles, les crèches, les trains, les bus, les super-marchés…etc…
Ces mecs-là, tant que c’est pas eux ou leurs proches qui sont victimes de la violence et de l’insécurité (et ils risquent pas grand chose vu leur mode de vie friqué), la violence n’existe pas…
Ca s’appelle l’effet bobo et ça me fait encore une fin de mois pleine de vomi… beuark…
Lou vidée.
08:30 | Lien permanent | Commentaires (10)
Commentaires
Tôt ou tard, ils vivront ce qui vit ce peuple qu'il méprise.
Et ca va faire mal...
Écrit par : Artemus | mardi, 31 janvier 2006
Houlà, que de fautes... C'est l'abus de thé le matin :
En français, cela donne :
"Tôt ou tard, ils vivront ce que vit ce peuple qu'ils méprisent".
Je suis un exemple des ratés de l'EN.
:-)
Écrit par : Artemus | mardi, 31 janvier 2006
Mais vivront-ils la vie du peuple qu'ils méprisent ?
Rien n'est moins sûr, Arte, c'est ce qui me défrise...
Lou a-théée...
Écrit par : Lou | mardi, 31 janvier 2006
Dites-moi Lou, on cherche l'alexandrin ?
Vous êtes poète(sse) à vos heures ?
Pour répondre à votre question, l'espoir fait vivre. Et je vis.
Écrit par : Artemus | mardi, 31 janvier 2006
Artemus, Artemus, vous m'avez devinée !
Poétesse, non pas, mais je compte les pieds,
tantôt alexandrin, tantôt octosyllabe,
je tiens cela, dit-on, de quelque arrière-dabe
qui, la rime à la bouche et la fleur au chapeau,
se crut, quelques années, le clone de Rimbaud
et descendit joyeux des fleuves impassibles
en quête d'océans hélas inacessibles...
Mais pour répondre itou à vos affirmations
je vis avec l'espoir que l'armée des gros c...
qui squattent les micros, gavée de cocaïne,
passera, quelque jour, sous nos fourches caudines...
C'est le dernière fois, promis...
Lou rimée.
Écrit par : Lou | mardi, 31 janvier 2006
Et voilà ! il manque un "c" à inaccesible !
Lou ratée.
Écrit par : Lou | mardi, 31 janvier 2006
Ca sent le Goncourt tout cela...
:-)
Écrit par : Artemus | mardi, 31 janvier 2006
Artemus, m'imagines-tu,
chapeau à plumes et court-vêtue
-tiens, me voilà octosyllabe -
perdue en ce panier de crabes,
entre le père Nourissier,
la Charles-Roux, le Sabatier,
l'oeil aguicheur, la cuisse folle,
-Lou te paraît donc bien frivole !-
jouant le jeu de ces mondains,
Pivot, Semprun, Tournier, Decoin,
et pesant aux balances fausses,
séné, rhubarbe et vil négoce,
Galligrasset, Hachette, Seuil...?
Lou ne s'assied en tels fauteuils...!
Le Goncourt, peut-être pas, mais le Nobel...
Lou candidate...
Écrit par : Lou | mardi, 31 janvier 2006
Artemus, m'imagines-tu,
chapeau à plumes et court-vêtue
-tiens, me voilà octosyllabe -
perdue en ce panier de crabes,
entre le père Nourissier,
la Charles-Roux, le Sabatier,
l'oeil aguicheur, la cuisse folle,
-Lou te paraît donc bien frivole !-
jouant le jeu de ces mondains,
Pivot, Semprun, Tournier, Decoin,
et pesant aux balances fausses,
séné, rhubarbe et vil négoce,
Galligrasset, Hachette, Seuil...?
Lou ne s'assied en tels fauteuils...!
Le Goncourt, peut-être pas, mais le Nobel...
Lou candidate...
Écrit par : Lou | mardi, 31 janvier 2006
Chapeau bas chère amie !
Incapable de vous répondre sur le même ton,
pardonnez moi de préférer la prose aux vers.
Écrit par : Artemus | mardi, 31 janvier 2006
Les commentaires sont fermés.