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vendredi, 03 février 2006

Un discours sinon rien...

Waaououhh !! je viens de lire (Le monde 31 janvier,p. 9) l’intégrale du discours de chirac sur la mémoire de l’esclavage, dont sans doute l’essentiel a été écrit par le prompteur graphomane de service  en poste à l’élysée tandis que chichi se contentait d’inclure ça et là quatre « chère maryse condé » pour personnaliser la chose…
Et je dois dire que j’ai point été déçue !
Quelques perles :
-« Une abomination perpétrée pendant plusieurs siècles, par les Européens… » On passera sur l’ »abomination » qui se refuse à contextualiser la réalité et donc à y comprendre quoi que ce soit, pour mieux jouer de la cornemuse morale et faire pleurer dans les chaumières. Par contre, on soulignera l’oubli volontaire des traites négrières et arabes  qui auraient fait vilain dans le décor et auraient agacé sans doute la « chère maryse condé ». [ach so ! in cauda venenum, sorry but in fine le prompteur en a causé des traites négrières et arabes… c’est qu’il deviendrait presque honnête, le bougre ! dont acte.]
-« Dans la République, nous pouvons tout nous dire sur notre histoire… » C’est pour ça sans doute qu’on a rien dit pendant quarante ans sur les Européens disparus en Algérie après le 19 mars 1962, afin d’éviter de fâcher les tortionnaires et corrompus fln au pouvoir…
-« La grandeur d’un pays c’est d’assumer toute son histoire. Avec ses pages glorieuses mais aussi avec sa part d’ombre. » Chirac, faudra pas que t’oublies de me prévenir quand tu commenceras d’assumer les morts de la Terreur révolutionnaire, les morts de la Libération, les harkis délibérément abandonnés aux assassins, les pages sombres de tous les coups tordus de la république… Et puis, « cher jacques chirac » la grandeur d’un président, c’est d’assumer toute sa propre histoire, des sandwiches à 4000 balles aux hlm de la mairie de paris, en passant par les voyages aériens de tatie bernadette… Faudrait voir de convoquer le juge d'instruction... Chiche…
Bon, il est tard, chuis crevée, je vais pas arriver au bout… Mais j’aurais eu le temps, je vous aurais fait l’analyse sémantico-lexicologique de la moraline larmoyeuse chiraquienne sur cet esclavage dont il se contrefout dans les grandes largeurs, ça vous aurait amusés… Une autre fois, peut-être…
Lou couettée…

Commentaires

Je veux connaître la suite !

Écrit par : Artemus | vendredi, 03 février 2006

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