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vendredi, 07 avril 2006

Quand Luc Ferry boîte...

Quelques sympathiques assertions dans une tribune de Luc ferry, ex-ministre, dans Le Figaro du 6 avril :

"Premier choc : oui, je l'avoue, j'ai commencé à être inquiet lorsque j'ai vu, en 2003, des organisations de jeunes manifester pour ... la défense de leurs retraites !... Les organisations de jeunesse, qui naguère encore se voulaient intrépides, audacieuses, voire révolutionnaires, incarnent désormais, si l'on ose ce paradoxe, l'avant-garde du conservatisme...Le pouvoir lui aussi est tétanisé d'angoisse. A chaque réforme en vue, il tâte le terrain comme ces baigneurs qui goûtent l'eau de la pointe du pied avec pusillanimité... Comme le cow-boy qui épouse les mouvements de l'animal, le politique professionnel se contorsionne pour coller aux ondulations d'une opinion d'autant plus tyrannique qu'elle est amplifiée de façon délirante par la société médiatique..."

Lou ondulée...

Commentaires

Il a beaux cheveux ondulés aussi Ferry.

Écrit par : Artemus | vendredi, 07 avril 2006

C'est bien là l'exemple de l'hypocrisie des tenants de notre république aristocratique, ils ne savent pas, ils découvrent, ils sont choqués, mais qui vit dans les palais républicains, c'est eux, qui organise tout ça, c'est eux, qui profite de ce décervelage généralisé, de ce formatage médiatique permanent, c'est toujours eux.
Le péquenot le plus ensaboter de France sait que s'il ne veut pas salir ses sabots, il doit éviter de marcher dans la merde, les ferry les Lang les royal, et tous les autres, veulent nous faire croire qu'ils ne savent pas ça.
Et ils réussissent.

Écrit par : lustucru | vendredi, 07 avril 2006

Ils savent très bien ce qui se passe, mais ceux qui débarque de la vie active, comme Ferry, beaucoup moins.

Écrit par : Ash | dimanche, 09 avril 2006

Enfin Ash, le président de la république ne choisi pas ses ministres chez les Martiens, ce que vous et moi percevons ne le perçoivent-ils pas, quand ils nous donnent des leçons de démocratie a la télévision nous ne les avons jamais vu équipés de boules quies de lunettes noirs et de cannes blanches, la leçon terminée ils nous parlent opérations coups de poings, tolérance zéro, nous en avons même entendu un, dont nous disait-on les actes suivaient les paroles, nous dire qu'il allait terroriser les terroristes, aujourd'hui nous avons monsieur karcher, après toutes ces belles paroles, on tue à coups de pieds sur un trottoir pour une photo, on brûle une jeune fille dans une cave pour un anodin problème sentimental, on met le pays à feu et sang pour un oui ou pour un non, on manifeste pour tout et pour rien, et comme l'hiver, c'est normal, il fait froid, on se chauffe en brûlant les livres des bibliothèques universitaires, et pour finir on met les policiers en prison et on élargit les criminels on fait des procès aux soldats parce qu'ils ont trop bien exécuté les ordres.
Moi, voyez-vous Ash, ce qui m'étonne, c'est qu'on s'étonne de ce qui se passe, et surtout que ce soit les ministres qui s'étonnent.
Ce qui m'étonne c'est qu'on trouve encore des excuses à nos ministres.
Nos ministres qui se prosternent devant le tabou, qui l'approche en rampant, a reculons, le pantalon sur les genoux, l'explication se trouve peut-être là.

Écrit par : lustucru | dimanche, 09 avril 2006

Je ne trouve pas d'excuses à 'nos' ministres, bien au contraire je les accablent. Oui ils sont parfaitement au courant des problèmes et de leurs origines (hormis peut-être le fait qu'ils y sont étroitement liés). Ils ont tous les jours des tonnes de rapports sur leurs bureaux qui décrivent parfaitement la situation (tant sur le plan économique que sociétal) et ce qu'il conviendrait de faire en toute logique. Ils savent mais ne font rien, car après moi le déluge. J'assure ma carrière et retraite d'ici là. Voilà la devise dans les hautes sphères.

Ceux qui vraiment tombent des nues ce sont les journaleux et toute leur clique intello-bien-pensante avec eux. Eux ils ne savent plus sur quelle pied danser c'est pourquoi l'Immonde ou Libé commencent à se remplir d'articles "contradictoires", quand bien même très vite recadrés. Surement le fiston nanarchiste qui s'est pris un furieux poing de réalité dans la tronche.

Écrit par : Ash | dimanche, 09 avril 2006

Vous me provoquez Ash, attention, non je plaisante.
Les journalistes tombent des nues, comme la pluie.
Les journalistes, Ash, sont plusieurs centaines en France, peut-être même quelques milliers, avez-vous remarqué leur unanimité et le sens de cette unanimité, ils sont tous ensemble contre ou tous ensemble pour, la tempête ne veut ni bien ni mal à personne elle n'arrache pas tous les chênes aujourd'hui et tous les peupliers demain, ce n'est pas le cas des journalistes, s'ils s'égarent... le fiston pour les recadrer, non Ash, posez-vous simplement la question, qui est le driver, et répondez pour vous-même puisque dans notre pays, il est interdit de le dire.

Écrit par : lustucru | dimanche, 09 avril 2006

Nous avons les pires journalistes car ils sortent des pires écoles de journalisme qui soient. Après la guerre on confia arbitraitrement leur gestion à des arrivistes gauchistes, ce qui les mèle par ailleurs étroitement au secteur public qu'ils encensent et mystifient tant. On y est également formé au respect obséquieux de l'autorité de nos politiRiens. N'allez rien attendre d'impromptu de ces gens, ce serait faire preuve de lèse-majesté. Si ils le disent tous, c'est que c'est vrai pardis ! Enfin on connait bien le "ils" en question.

Et tous ces cons vont nous faire élire Sarko..
Leur aveuglement sur le résultat de leurs vaines actions de gratte-papier reste pour moi finalement le seul grand mystère les concernant. Ils sont vraiment le réceptacle de l'idéologie la plus stupide qui soit.

Écrit par : Ash | dimanche, 09 avril 2006

Une autre de L. Ferry : "ces jeune cherchent un emploi, pas un travail" !

Écrit par : perryll john | lundi, 10 avril 2006

Les commentaires sont fermés.