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lundi, 26 juin 2006

Viscères roudinesquiens...

Charlie-Hebdo du 21 juin. Pages 2 et 3, une interview avec pour titre : "Du Prozac dans le biberon !" Et pour chapeau, ceci :"Le Prozac pour les enfants, pourquoi pas ? C'est l'étonnante décision prise le 6 juin par l'Agence européenne du médicament. Elisabeth Roudinesco, psychanalyste, y est viscéralement opposée. Elle explique pourquoi."

Ainsi donc, Mamma Freud en personne, l'incontournable psy des tabloïds, la mireille dumas des lacaniens, la madonne des divans soi-même va nous expliquer sa "viscérale opposition" à la chose. Rassure-toi, Babet, Lou aussi est contre la prozaquisation des têtes blondes. Nous pourrions donc vieillir ensemble... Sauf que cette histoire de viscères dans ce qui se présente comme une explication rationnelle me paraît déjà un brin étrange... Mais bon, on peut être psy et quelque peu inconséquente...

Par contre, ma jolie, ta volonté d'expliquer cela par l'irrépressible montée de l'idéologie sécuritaire dans les Etats modernes ou par la volonté sarko-totalitaire de tout cadrer, contrôler, éradiquer... etc... me fait doucement sourire.

Si t'étais pas, ma vieille, taraudée jusqu'au trognon ( et un trognon de psy, ça doit aller vachement profond) par le politiquement correct du Révérend Père Philippe Val qui refuse de s'interroger sur les causes réelles de la délinquance juvénile et de la violence des enfants de plus en plus jeunes, au lieu de crier haro sur le prozac et sus à sarkozy sans rien proposer d'autre à la place que ta pirouette conclusive "Méfiez-vous des enfants trop sages", tu nous expliquerais sans pour autant étaler tes viscères sur la table de dissection, tu nous expliquerais que depuis, disons, quarante ans, un certain nombre de valeurs fondatrices des sociétés (respect, courage, loyauté, obéissance, effort, altruisme...), valeurs que fondaient une morale et une religion communes, ont complètement disparu sous les coups de boutoir conjugués d'un hyperindividualisme hédoniste (jouissez sans entraves) et d'un métissage social (immigrez sans frontières) qui flinguent définitivement toute possibilité de repères communs et donc d'un minimum d'éducation à la civilité...

Méfions-nous des psy à la con...

Lou dinesquée...

Commentaires

Ces terroristes de la (sub) conscience (conscience ou science des cons ?) ne font pas dans la dentelle dès lors qu'il s'agit d'ériger des barricades contre la réaction médicamenteuse d'inspiration bushiste...
Val (qui a un nom de RER de sous-préfecture et une gueule de pasteur SM en cavale) s'amuse comme un petit fou (ça tombe bien) à distribuer des bons et des mauvais points (des cartons jaunes, en beauf) dans sa petite feuille de chou de merde, newsletter de l'Angkar rive gauche, organe mou et blet de la bienpensance anarcho-moncul... Pauvre esprit trotsko-formaté qui aurait fait dégueuler sa haine froide à un Reiser. Ah, Reiser ! Je revois tes couv de Charlie et la nostalgie me prend... Quand je pense qu'on nous surgave de Coluche et que l'on t'oublie si facilement, toi l'iconoclaste fraternel, le désespéré hilare, le vrai gentil-méchant...
Bon, allez : Roudinesco au poteau, Val au pal et Lou au pinaclou (ouille).

Écrit par : kalle | lundi, 26 juin 2006

Et en matière de totalitarisme, contrôle et autre tirage de ficelles, Roudinesco nous a prouvé qu'elle s'y connaissait un poil depuis la dite "affaire Renaud Camus". Flinguer la carrière et la personne d'un écrivain en usant de son influence fut une action bien douce pour ses viscères et sa bonne conscience.
Cette femme est dangereuse.

Écrit par : paratext | lundi, 26 juin 2006

« Même si Renaud Camus n'est pas expressément antisémite, inconsciemment il l'est ! » (Elisabeth Roudinesco)

http://perso.orange.fr/renaud.camus/corbeaux/05-08.html

Mme Roudinesco lit dans le marc d'inconscient, ça n'est pas donné à tout le monde.

Écrit par : Sébas†ien | lundi, 26 juin 2006

Je ne suis pas vraiment d'accord sur les causes.
Pour moi c'est la déresponsabilisation des actes et l'assistanat qui en découle. Moi bon je suis un peu ultra-giga-fulgoro-poing-libéral sur les bords... le robot en moins.

Par contre je suis vraiment stupéfait par les types d'agences qui se créent. "L'Agence européenne du médicament." Ouah ! Vivement l'équivalent Africain. Et bien oui, ce serait un signe de richesse que de pouvoir enfin le dépenser dans la création de pareilles futilités.

Est-ce qu'ils ont analyser le viagra tiens ? Les enfants couchant de plus en plus tôt... et puis ça ferait un super article en passant !

Écrit par : Ash | lundi, 26 juin 2006

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