Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 06 octobre 2006

Moi, mon colon, cell' qu' je préfèr'...

Je sais, c'est pas la même guerre, mais qu'importe, en voilà quelques-uns qui auront pas droit aux coktails de Cannes, à la descente des marches, aux plateaux télés, aux risettes débiles de chirac et bernadette ni à la revalorisation de leurs pensions... Au lieu d'être des autochtones, z'avaient qu'à être des "indigènes", au lieu d'être des bons ptits gârs, z'avaient quà être des ordures médiatiques...

Lou endeuillée...medium_autochtone.jpgmedium_autochtone_2.2.jpg

Commentaires

Oui mais non, Lou.
Ces gens-là ont eu des veuves pensionnées. Ils sont morts pour défendre la France (le Carso et la Macédoine, c'est bien en France, non ?).

Non c'est vrai : trainer nos bananias dans la boue de Somme (c'était aut'chose que les fermettes de bobos en baie de Somme, non ?) pour régaler les marmittes allemandes de boudin noir, c'était pas très inspiré... Les pauvres ! À ce blanchir l'ébène dans la glaise des tranchées sous les balles prussiennes et les "alors bamboula, tu la prends cette tranchée en face ou y faut t'aiguillonner le cul ?". Franchement pas à la gloire de l'oeuvre édificatrice de notre bel empire colonial. Enfin bon, il paraît que ça a permis à bien des métropolitains de constater que ça saigne tout pareil, un Sénégalais ou un Tonkinois...

Écrit par : kalle | vendredi, 06 octobre 2006

Gros débat en perspective, kalle, mais êtes-vous vraiment obligé de parler de "boudin noir" et de "banania" ? Je respecte pas plus que vous les salopards de toutes couleurs qui vivent du racisme-bizness, je vomis autant que vous les debbouze et naceri, mais je m'incline sur leurs pères, grands-pères ou oncles qui se sont fait trouer la peau en boue de somme ou ailleurs...
A votre décharge : vous avez écrit "les pauvres". Merci.

Écrit par : Lou | vendredi, 06 octobre 2006

N'y voyez point de malice. Le respect que je porte aux gens, quelle que soit leur couleur, s'est depuis longtemps affranchi des clauses de style téléramesques du type "gens de couleur" ou "personne de confession israélite". Il m'arrive de penser "con de nègre" ou "enfoiré de bique", mais ça ne m'effraie pas plus que ça. D'autant que je n'ai jamais insulté les intéressés sur ce mode, bien entendu.
Alors... relisez mon billet, et goûtez le second degré de ces qualificatifs !

Écrit par : kalle | vendredi, 06 octobre 2006

Les commentaires sont fermés.