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jeudi, 26 octobre 2006

Chenues peut-être, jolies ça m'étonnerait...

Eh bien voilà, c'est un scoop : Il arrive à Lou de lire l'Express. Autre scoop : Christophe Barbier lit Lou. En effet, qu'écrit le gominé le plus présent à l'émission "C dans l'air", dans l'Express du 26 octobre, p.5 ? Ceci qui mérite du caractère gras :

"Montrer la violence, c'est la provoquer, transformer les évènements de la rue en spectacle, c'est en exciter les intermittents... Il est un ennemi dont les médias doivent se méfier : eux-mêmes. La mise en spectacle de la violence commence quand ils confondent information et communication. Non au service d'une firme ou d'un parti - cette communication-là est vite décelée - mais au bénéfice de leur propre narcissisme. Parce qu'il s'agit souvent, dans ces images excessives, d'aller plus loin et plus vite que le confrère, qui est d'abord un concurrent. A la recherche frénétique du scoop et du live, le journaliste ne montre plus la réalité, mais sa seule performance. Alors, acteur et non plus "spectateur engagé", il se fait complice de ceux qu'il dénonce, coproducteur de ce qu'il filme, allumeur de coktails molotov".

 On ne saurait mieux dire. Merci à Christophe pour cette utile contribution.

Deux micro-merdes médiatiques qui ont pas dû lire l'édito du Barbier de Belleville, ou qui s'en tamponnent comme de leur premier casting, c'est les twin's sisters chenu et joly d'"Envoyé spécial", dignes sucesseuses de nahon et benyamin (deux autres fameux trous du cul du paf) qui programment ce soir un sujet sur les banlieues où la racaille va pouvoir s'admirer et s'exprimer à pleines caméras et à pleins micros. Et trois heures plus tard, ça sera quatre bus de mieux cramés à Aulnay-sous-bois tandis que joly et chenu iront s'allonger tranquillement sous la couette... Merci qui ? Merci France 2, merci Carolis, merci l'ump...

Lou gonflée...

Commentaires

Personnellement, chère Lou, je ne serais pas fâché que l'émission de ces deux connes tapées soit le point de départ des traditionnelles projections minéralo-ludiques et pyro-festives de fin d'année.
On trouvera toujours un emPAFfé pour déclarer que c'est la faute aux deux tromblons si Mouloud et N'Diouf sont sortis exprimer leur douleur d'enfants de sans-papier marginalisés, austracisés et ghettoïsés en cramant la R25 à Roger-le-Mohican.
Ces deux molles du bulbe s'en défendraient sans doute... et l'on entendrait peut-être l'atroce Nahon et l'infect Benyamin prétendre qu'elles ont une déontologie ET le devoir d'informer, surtout sur une chaîne du service public qui ne peut être soupçonnée de favoriser tel ou tel autre courant politique, non mais.

Écrit par : kalle | jeudi, 26 octobre 2006

Tant que c'est un journaliste qui critique le journalisme, c'est permis. On n'est jamais mieux servi que par soi-même.

Écrit par : Lapinos | jeudi, 26 octobre 2006

Christophe Barbier er Eric Zemmour constituent un ilot de salubrite mentale dans le paysage audiovisuel hexagonal.

Kamarad Alibekov / PKK

Écrit par : Kamarad Alibekov / PKK | jeudi, 26 octobre 2006

Qu'il me soit permis de dire que vous avez une idée assez approximative de la salubrité.
Zemmour, qui a réjoui quelques machos mous de la braguette sur ma droite avec son petit pamphlet pompé chez Soral, qui ne ferraille qu'avec des déficients mentaux du type Berling sur ma gauche, se gave d'une soussoupe médiatique qui lui assure un revenu, une vie sexuelle et une petite notoriété chez son boulanger.
Pareil pour Barbier qui, après avoir joué les grands vertueux sur i-télé (avec son compère Zemour), se complaît dans un rôle de Levaï-la-connerie-en-moins sur... LCI, la chienne nympho des marchands de béton (entre autre).
Que du beau linge, camarade Machin.

Écrit par : kalle | jeudi, 26 octobre 2006

Bien d'accord avec vous Kalle :)

Écrit par : Ash | jeudi, 26 octobre 2006

Tout à fait d'accord avec vous Kalle sur le rôle de Barbier dont les analyses politiciennes à deux balles sont loin de l'essence même de la politique.
Je serais moins sévère sur Zemmour même si comme vous le signalez son dernier ouvrage est très inspiré de "Vers la féminisation" et "Sociologie du dragueur" (chef-d'oeuvre) tous les deux de Soral. L'émission "Ca se dispute" (sur ITV)s'est nettement améliorée depuis que Domenach a remplacé Barbier comme interlocuteur de Zemmour.

Écrit par : Cadichon | vendredi, 27 octobre 2006

J'iari jeter un coup d'oeil à ce nouveau binôme sur i télé, car pour tout dire, j'avais décroché...

Écrit par : kalle | vendredi, 27 octobre 2006

J'en suis reste a l'emission sur i TV cher kalleux, ayant quitte depuis plus d'un an l'hexagone et son cortege de pucelles s'indignant de plagiats ou de copulations mediatiques d'intervenants dont la position fait neanmoins rever beaucoup d’entre-elles.

Je maintiens que l'emission de l'epoque animee par Barbier et Zemmour constituait une bouffe d'air frais en terme de debat, notamment sur les comemorations hysteriques liees a l’esclavagisme dont nous ont gratifie des clubs a minorites variables. Contrairement a vous, je me fous de savoir qui couche avec qui ou qui fait quoi de sa notoriete.

Quant au plagiat du bouquin de Soral, ne me dites pas que vous avez ose le lire ;)

Kamarad Alibekov / PKK

Écrit par : Kamarad Alibekov / PKK | vendredi, 27 octobre 2006

@ camarade Machin

C'est bien sûr votre droit le plus absolu de penser que railler des comportements d'hystérie collective relevant - à point nommé - du vaudou, constitue "une bouffée d'air frais en terme de débat". Un peu fastoche, vous ne trouvez pas ? Si la seule pertinence d'un journaleux politique, aujourd'hui, en France, consiste à ne pas hurler avec les loups, il n'y a vraiment pas de quoi s'extasier.
Quant à savoir qui couche avec qui ou qui fait quoi de sa notoriété, je vous laisse aux échardes acérées de votre psycho-rigidité apparente.

Plus sérieusement, je vous accorderai volontiers que ces deux-là s'efforcent, parfois, de marcher à contre-courant. Mais ils sont si intimement liés à l'establishment politico-médiatique (tiens, ça me rappelle quelqu'un...) que leurs effets de manche tombent un peu à plat. Car ils font plus œuvre d'opposition opportuniste que de défense d'idées devenues politiquement incorrectes par la grande faute de leurs pairs et commanditaires. Et je dis cela en regrettant vivement qu'ils préfèrent tous deux l'assurance d'une carrière tranquille, parfaitement marketée (je grognotte dans le micro pour aller dans le sens de l'agacement général, je déplore la langue de bois mais je ne m'avance pas plus loin que mon prompteur, je participe à des débats houleux en m'opposant à des caricatures d'opinion, etc...), synonyme de notoriété, d'aisance financière et d'assurance parisienne.
D'ailleurs... pensez-vous qu'ils auraient l'un comme l'autre accès aux médias les plus en vue, les plus "audiencés", si l'on n'était pas convaincus, là où il convient de l'être, qu'ils sont potentiellement sous contrôle, ne serait-ce que grâce à ce petit bug inouï d'efficacité que l'on appelle "autocensure" ?

Écrit par : kalle | vendredi, 27 octobre 2006

Vite fait, je viens de lire les deux commentaires précédents, et nonobstant un brin d'animosité mutuelle qui me fait parfois craindre des éclats, me voilà une fois de plus consensuelle, à avouer avec le kamarad que Barbier c'est quand même autre chose que demorand ou abi dalou ou duhamel ou kravetz ou autre... Il n'en demeure pas moins que l'analyse de kalle sur les limites de son "incorrection" (à Barbier) et l'autocensure plus ou moins consciente qui lui permet de rester là où il est, me paraît d'une pertinence souveraine...

Écrit par : Lou | vendredi, 27 octobre 2006

Finkielkraut, Zemmour, ce sont des journalistes sarkozystes. Pour moi, Kalle, Z. présente l'avantage sur F. d'être intelligible, de n'être pas un pur idéologue. Et puis je le croise souvent le matin, qui emmène ses deux moutards à l'école, ils sont si mignons ! Sans doute met-il là en application sa conception (un peu niaise), de la virilité ?

Le problème avec Sarkozy, c'est qu'on peut craindre que ce ne soit qu'un ambitieux de plus, qu'il soit lié par ses sponsors. Et puis est-il aussi habile qu'on le dit ? Rien n'est moins sûr.

Écrit par : Lapinos | vendredi, 27 octobre 2006

Cher Lapinos,

votre second paragraphe me réjouit par sa formulation. Ce "on peut craindre...", c'est presque du Madame de Sévigné !
Vous me faites penser à la marionnette de Balladur qui, jadis aux Guignols, s'adressait à Sarközy en des termes choisis : "Nicolas, mon petit ami, il suffit...".

J'adoooore.

Écrit par : kalle | vendredi, 27 octobre 2006

Cher Kall,

Vous êtes un idéaliste, et je vous cède le terrain des indignations concernant l’intégrité fluctuante des journalistes à laquelle plus personne ne croit depuis l’ère Mitterrand à part vous.

Dans un climat despotique où l’émotion et le pouvoir d’opinion remplacent depuis deux décennies le simple bon sens, il est anecdotique de savoir si Barbier, Zemmour, Calvi ou Colombani vivent en symbiose avec leurs convictions. Une séance d’antropomorphisme me pousse d’ailleurs à constater que Barbier a bien une tête de droite en adéquation avec son discours, ce qui n’est déjà pas si mal par les temps qui courent.
De plus, je vous mets au défis de me citer un seul journaliste valable ramant à contre-courant, et capable de cracher sur une simple invitation en prime time (les longues aubades de Soral sur son exclusion du système média, prouvent qu’aucun ne rechignerait à quelques bassesses). Comme beaucoup de Français, vous mélangez morale et opinion, alors que le propos est de reconfigurer de manière brutale la tendance actuelle qui consiste à culpabiliser les masses sur des sujets aussi vastes que l’immigration, l’intégration, la réinsertion, le chômage et que sais-je encore.

Seule une fracture (même de principe) dans le discours ambiant est capable de susciter une réaction progressive contre la lobotomisation collective qui est en marche. Vous pinaillez sur des problèmes d’intendance, en passant au crible les grandes règles de courtisaneries qui valent depuis le XVIIIe dans ce système, vous passez à la lumière noire les caleçons de journalistes, souillés par définition. Qu’est ce qui vous pousse à regretter qu’ils préfèrent l’assurance d’une carrière tranquille ? Laissez les en place, il vaut mieux avoir deux semi-corrompus qui offrent un discours dissymétrique mais clair, plutôt que de deux incorruptibles bannis du système et muselés par définition. Ceux-là nous serviraient à rien.

De grâce, le temps nous est précieux, épargnez-nous les questions de déontologie liée à l’auto censure, alors que vous feriez de même en évitant de m’appeler « machin » en vis-à-vis.

Kamarad Alibekov / PKK

Écrit par : Kamarad Alibekov / PKK | samedi, 28 octobre 2006

Je ne sais pas pour Zemmour et son affinité avec Sarko (très honnêtement il m'a l'air trop républicain pour arriver à l'apprécier) mais concernant Finkel, ça m'a l'air on ne peut plus faux. Je ne vois vraiment pas par quel angle arriver à une telle conclusion.

Sinon Sarko c'est chirac bis. Tout y est. L'opportunisme assurément et le don de toucher à tout ce qui peut faire parler de lui. Les Français demandent un changement mais ne savent pas dans quoi. L'illusion d'en apporter un, même non défini, devient très naturellement la marche à suivre pour se faire élire. Sarko et Ségo ont tout compris. Les médias en sont ravis.

Écrit par : Ash | samedi, 28 octobre 2006

Cher Camarade machin-super-susceptible

Vous pétez les plombs, mon bon, et partez en de multiples divagations qui vous éloignent à grands pas du sujet originel...
Premier paragraphe : vous insinuez que je crois à l'intégrité des journalistes - fut-elle fluctuante - alors que, précisément, je m'efforce de souligner qu'il n'en est rien. Cela m'incite à vous conseiller de me relire avec plus d'attention et moins d'adrénaline.
Passons sur votre approche bertillono-gobinesque de la tête à Barbier et amusons-nous de votre façon de considérer comment il convient de se comporter avec ou sans les médias. Vous prenez le cas très théorique d'un journaliste positionné à contre-courant (ce qui lui donne déjà accès, en tant que journaliste, à au moins un média...) et voudriez qu'il refuse une invitation en prime-time. Curieuse équation que vous me proposez là, un peu loin de tout en vérité, et j'ai du mal à comprendre où vous souhaitez aller ou m'emmener avec cet antagonisme de principe. Cela mérite peut-être que vous détaillez le propos. Vous citez Soral - qui n'est en rien un journaliste - sans vouloir voir que son discours aux médias concernant son exclusion des médias est déjà, en soi, une stratégie d'accès à la sphère d'audience publique.
Ensuite, vous affirmez que je confonds morale et opinion et, une fois encore, je ne vois pas très bien où cela vous/me conduit. Vous souhaitez "reconfigurer de manière brutale la tendance etc."... et je m'interroge sur votre appartenance à un groupuscule de terroristes sémantiques dont l'objectif serait de sauver "les masses", masses desquelles, bien sûr, vous vous excluez.
Plus loin, le discours se veut arrangeant : plus de C4, mais une fracture (même de principe). Ouf. Heureusement qu'il y a des gens comme vous au PKK pour secouer tout ça. Quand je pense que je perds mon temps à pinailler sur ce blog... En revanche, je suis surpris que vous encouragiez tout un chacun à écouter des "semi-corrompus" (définition cocasse) offrant à nos cerveaux de bête un discours "dissymétrique mais clair". Mon conseil : relisez-vous et prenez le temps d'approfondir vos arguments, s'il en est.

Pour finir, après une sortie curieuse sur l'autocensure, vous me rappelez à l'ordre : désolé que vous soyez si pointilleux sur la carte de visite... mais ça ne changera pas ma façon de vous considérer !

Écrit par : kalle | samedi, 28 octobre 2006

@ Ash

Je crois que Lapinos (qu'il me corrige si je me gourre) fait référence à certaines positions de Finkel concernant Israel et qui trouvent un écho direct dans la stratégie des NéoCons de la Maison-Blanche... une joyeuse bande de pyromanes qui a pris acte de la demande d'adoption du Nain lors de sa visite aux Etats-Unis.
C'est en tout cas le seul point commun que je peux leur trouver, nonobstant le fait que l'un et l'autre se plaignent à divers titres de l'odeur de caoutchouc brûlé... mais qui, aujourd'hui, peut se réjouir de l'émergence de bantoustans dans nos banlieues ?

Écrit par : kalle | samedi, 28 octobre 2006

Cher Kamarad, je pense comme Kalle que les émissions du type de Zemmour/Domenach sont plutôt là pour nous faire croire qu'il n'y a pas de propagande à la télévision, que tout est libre. Elisabeth Lévy, Domenach et Szafran doivent montrer patte blanche, jurer qu'ils sont anti- fn, avant d'avoir le droit de critiquer les dérives de notre société. Ce qui ne leur évitera pas de se faire traiter de populiste; hier c'était l'auteur d'un livre "L'art contemporain est-il de l'art" qui y a eu droit sur le plateau de Guillaume Durand, avec cet argument "Comment ose-t'on même poser cette question?"
Si le souci de contrôle de l'information n'existait pas 10% des journalistes télé devraient être proches des idées du FN.
Au fait j'ai regardé la liste des candidats déclarés à la présidentielle. Deux n'ont pas eu droit au qualificatif de populiste: Voynet et Strauss-Kahn.

Écrit par : Cadichon | samedi, 28 octobre 2006

@ Cadichon
DSK et l'Avoinée !!! Trop mort de rire quelque part au niveau du vécu !

Écrit par : kalle | samedi, 28 octobre 2006

Cher Kalle;

Je lis encore dans votre intervention la volonté très manichéenne d’imposer des jugements moraux en vous plaçant de fait en instituteur tentant de corriger la copie d’un élève déviant du système.

Vos petites annotations en rouge au coin de la marge n’impressionnent que vous, quant à vos digressions censées cacher votre tempérament de justicier catho, elles nous privent hélas, d’une réponse objective sur votre volonté de voir Barbier et Zemmour quitter «une carrière tranquille […] synonyme d’aisance financière» pour embrasser le maquis.

Relisez également vos interventions, elles vous permettront de comprendre qui vous êtes au bout du compte, un justicier qui ne supporte pas l’adéquation contestation/argent, qui assimile le parisianisme à une sphère d’influence, et qui déclare qu’un journaleux profite de son statu pour avoir une vie sexuelle avec qui lui plait. Vous versez dans la rhétorique moralisatrice, ce n’est pas s’éloigner du sujet, nous sommes justement en plein dedans.

Pour vous répondre brièvement :

-Vous apportez vous même la réponse au cas théorique
que je soulevais avec Soral, inutile de revenir là-dessus.

- Sur le fait que vous confondiez morale et opinion : il vous mène tout simplement à votre raisonnement.

- Sur le fait de « reconfigurer brutalement la tendance », ne jouez pas à l’ingénu, vous êtes tout aussi réactionnaire que moi sinon plus.

- Sur le fait de m’exclure des masses, vous avez raison, mais cela est ouvertement assumé contrairement a vous qui ne les fréquentez pas.

Quant à votre rappel sur la mise sous contrôle par le système, des B&Z, elle vous met dans la position de l’individu qui vient de découvrir l’eau tiède.

Alleluia !

Kamarad Alibekov / PKK

Écrit par : Kamarad Alibekov / PKK | samedi, 28 octobre 2006

Cher Cadichon,

Je ne sais pas si il y a une theorie du complot mediatique a extraire du discours dominant televise, destine a nous faire croire que tout est libre, mais vous avez raison sur le qualificatif "populiste" qui a fini par supplanter le sacro-saint "faschiste" qui etait de rigeur.

Kamarad Alibekov / PKK

Écrit par : Kamarad Alibekov / PKK | samedi, 28 octobre 2006

@kalle,

Ca me semble correspondre au profil analytique de certains.

Ironie mise à part, depuis que je l'écoute, je n'ai rien ouï allant dans le sens de défendre la politique de Bush, voir même de l'amérique en règle général. Alors passer par Israel, puis USA pour finir sur Sarko... ça va chercher un peu loin il me semble...

"hier c'était l'auteur d'un livre "L'art contemporain est-il de l'art" qui y a eu droit sur le plateau de Guillaume Durand, avec cet argument "Comment ose-t'on même poser cette question?""

Très fort :D
On ne critique pas la culture d'état ! C'est l'excellence même !

Écrit par : Ash | samedi, 28 octobre 2006

Je me dois de préciser que l'auteur du livre n'était pas sur le plateau. On ne sait jamais, il aurait pu avancer des arguments.
Le fait que 90% de la population reste rétif à un clou planté dans un mur, ne semble pas important.

Écrit par : Cadichon | samedi, 28 octobre 2006

Ces commentaires me font penser aux révolutionnaires en chambre. La meilleure réclame qu'on puisse faire à un journaliste, c'est de faire de lui le centre d'une polémique.
Il y a des films, des livres, des auteurs, des journalistes, qui sont mortellement ennuyeux. Mais ils sont chers à certains, parce qu'un jour ils ont été condamnés ou injuriés.
Si on est convaincu de ce qui suit ont laisse les journalistes à leur juste place, c'est-à-dire en deuxième page, sous l’éteignoir. Et ont en déduit les conséquences...
Le grand journaliste John Swinton fut longtemps rédacteur-gérant (managing editor) du Times de New York. Lorsqu'il prit sa retraite, ses confrères américains lui firent un grand banquet. Ci-après, une partie de son discours en réponse du toast porté à la "presse indépendante".
: "Il n'existe pas de telle chose qu'une presse indépendante, à moins que ce ne soit dans une petite ville de campagne. Vous le savez et je le sais. Il n'y en a pas un seul parmi vous qui ose écrire son honnête opinion, et si vous le faisiez, vous savez à l'avance que votre écrit ne serait jamais imprimé. Je suis payé $150 par semaine pour ne pas publier mon honnête opinion dans le journal pour lequel je travaille. D'autres, parmi vous, recoivent de pareils salaires pour un pareil travail et si n'importe qui d'entre vous était assez fou pour écrire son honnête opinion, il se retrouverait sur le pavé à se chercher un emploi. L'occupation du journaliste de New York est de détruire la vérité, de mentir ouvertement, de pervertir, d'avilir, de ramper aux pieds de Mammon, et de vendre sa race et sa patrie pour son pain quotidien.
Vous le savez et je le sais; aussi, quelle folie que de boire à la santé d'une "presse indépendante". Nous sommes les outils et les valets d'hommes riches qui se tiennent
derrière la coulisse. Nous sommes des polichinelles, ils tirent les ficelles et nous dansons. Nos talents, nos possibilités et nos vies sont la propriété d'autres hommes.Nous sommes des prostitués spirituels".
Voilà ce qu'un journaliste consciencieux se sentait obligé de dire publiquement, comme chant du cygne qui mettait fin à sa carrière.

Écrit par : lustucru | samedi, 28 octobre 2006

@ Ash
N'allons pas si loin... De fait, si je devais imaginer un point commun entre ces deux-là, il passerait par les NéoCons américains. Point barre.

@ Lustucru
Une assez édifiante citation, qui résume bien ce que je pense - en homme averti - de ce métier.

@ Camarade Frustré
Plus envie de vous causer.
Manque notoire d'humour. Esprit chagrin, envieux. Style ampoulé, les fôtes en plus. Pas intéressant car sombre et violent. Pas d'arguments non plus, mais une grande gueule bruyante. Tourne en rond. Fabrique des bombes qui font long feu. Devra faire des efforts s'il veut être admis au blog supérieur !

Écrit par : kalle | samedi, 28 octobre 2006

Ce soir Zemmour a osé dire face à Voynet et Canet (plus mauvais acteur de l'histoire du cinéma et il y a de la concurence) que l'on filait plein de thunes aux associations de quartier et au reste de la banlieue pour éviter que cela pète plus. Bien sûr il s'est fait traiter de menteur, de populiste (surtout par ce connard de canet).
Etant donné que la paix sociale même achetée, n'est pas garantie, autant garder ses sous pour faire autre chose.

Écrit par : cadichon | dimanche, 29 octobre 2006

Ne trouvez-vous pas, Cadichon, que l'on s'achemine de la sorte vers une "corsisation" des banlieues où, en lieu et place des traditionnels plastiqueurs polyphoniques, les pouvoirs publics finiront par "dealer" avec les caïds locaux ?
Il n'est pas impossible de voir s'institutionnaliser une sorte de racket officiel fondé sur le principe de la terreur à géométrie variable, comme chez nos grands amis insulaires...
Décidément, la République marche à grands pas sur la route du Progrès et de la maturité politique.

PS : Guillaume Canet est effectivement une nouille sans talent.

Écrit par : kalle | dimanche, 29 octobre 2006

Au moins en Corse les écoles sont homogènes et sans violences. Ce serait déjà ça de pris.

Écrit par : Ash | dimanche, 29 octobre 2006

Ash, vous voulez dire que dans l'hexagone les ecoles sont allogenes ? ;)

Kamarad Alibekov / PKK

Écrit par : Kamarad Alibekov / PKK | dimanche, 29 octobre 2006

Kalle, je ne connais pas assez la situation en Corse pour faire la même comparaison que vous avec les banlieues.
Je note notamment que les 3/4 des morts en Corse sont des réglements de compte entre indépendantistes, que le préfet Erignac a été probablement assassiné parce qu'il avait touché à un dossier mafieux.
Je note aussi que les français du continent qui vivent en Corse, en veulent encore plus au laxisme des institutions étatiques cises en Corse, qu'aux indépendantistes poseurs de bombe.
Et en Corse les indépendantistes aussi méprisables soient-ils, sont durs à acheter.

Écrit par : Cadichon | dimanche, 29 octobre 2006

A l'inverse de vous, Cadichon, je crois que la plupart des indépendantistes sont à louer, à défaut d'être à vendre. La Pax Pasquana fut un bel exemple de paix négociée en leasing (pour l'option d'achat, ce fut une autre histoire) avec l'argent public (combien de mallettes, combien de capitaines...).
Certains vous diront que ces indépendantistes-là étaient des voyous. C'était pourtant ceux-là qui animaient les nuits bleues et rackettaient au nom de l'impôt révolutionnaire. Difficile, même pour les Corses, de définir une frontière nette entre rackett maffieux et fiscalité guévariste !

Écrit par : kalle | dimanche, 29 octobre 2006

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