samedi, 16 décembre 2006
Moûture d'ordures...
Extraordinaire, tous ces connards de la radio publique qu'on engraisse de nos impôts et à qui on sert une rente à vie pour nous imbiber de leurs à-priori, états d'âme et autres préjugés de petites mains de la pensée unique... Extraordinaire la façon qu'ils ont de nous causer dans le poste du monstre Le Pen !
Exemple, hier après-midi, 17 heures, émission "Du grain à moudre", sur France-Culture, avec pour thème "Le Pen au deuxième tour"...
Et tout le long, pendant une heure, les deux préposés au formatage, la Clarini et le Couturier, ont pas arrêté de parler de :"le risque Le Pen, le danger Le Pen, le spectre de JMLP, Le Pen hante la campagne, le fantôme de Le Pen, Le Pen joue les trouble-fête, le pouvoir de nuisance de Le Pen, etc...". Ca, c'est pour le côté pile. Côté face, c'était :"Le Pen joue les gentils, il fait semblant de s'être assagi, il montre le bon côté, il se fait pâtelin, il a gommé les aspects les plus rugueux de son personnage... etc..."
Bref, ou Le Pen est un monstre ou il fait semblant de n'en pas être un... Dans les deux cas, le devoir sacré des journaleux c'est de résoudre l'équation : "Comment s'en débarrasser ?".
Et tout cela, bien sûr, chez ces deux connards radiophoniques, tout cela débité avec la plus parfaite bonne conscience, le sentiment de faire leur boulot de parfaite façon et d'honorer la déontologie du métier...
Le pire, bien sûr, étant la conclusion de la petite Clarinette qui se plaint, la pôvrette, de ce que les journaleux sont bien emmerdés : ou ils invitent Le Pen et il monte dans les sondages, ou ils l'invitent pas, et il monte quand même...
Jean-Marie, la première chose à faire quand tu seras à l'Elysée, avant même de t'occuper de l'immigration, des banlieues ou de la pression fiscale, c'est d'envoyer vite fait dans les rizières toutes ces ordures planquées dans le fromage de la Maison de la Radio...
Lou gramscienne...
10:48 | Lien permanent | Commentaires (21)
Commentaires
mais qui êtes-vous donc, cher dies irea? lakonik
Écrit par : lakonik | samedi, 16 décembre 2006
Elle est une maurassienne convaincue qui en a marre que la lutte contre Le Pen soit le gagne-pain et le refuge de tous les médiocres.
J'irai même plus loin qu'elle: le haut score de Le Pen est en partie la cause de la médiocrité de ses ennemis médiatiques.
Écrit par : Cadichon | samedi, 16 décembre 2006
Surtout je me demande bien comment tous ces tocards feront lorsque Le Pen ne sera plus de ce monde.
Écrit par : Artemus | samedi, 16 décembre 2006
Ils trouveront une autre tête de turc (De Villiers a priori).
Artemus, vous auriez pu laisser votre ancien blog ouvert.
Écrit par : Cadichon | samedi, 16 décembre 2006
le plus saisissant c'est effectivement la bonne conscience de ces "journalistes", leur certitude absolue d'appartenir au bon camp du bien et de la morale universelle, versus les salauds de fascistes (tout ce qui n'est pas eux, en fait. Intolérance TOTALE, sous un masque progressiste et tolérant..)
http://hoplite.hautetfort.com/
Écrit par : hoplite | samedi, 16 décembre 2006
Je ne suis que moi-même, cher succint, une blogueuse intermittente et aléatoire qui a une sainte horreur de la gent médiatique au pouvoir et de la démocratie qui lui sert de pensée molle...
Mais qu'importe, après tout, d'où l'on parle, l'important n'est-il pas surtout ce que l'on dit...
Cadichon m'a consacré une bio aussi laconique que votre patronyme... Nous nous en contenterons encore quelque temps... A bientôt.
Écrit par : Lou | samedi, 16 décembre 2006
De Villiers tête de turc ? Celle-là, cadichon, fallait la faire !
Écrit par : Lou | samedi, 16 décembre 2006
l'"hoplite" m'a l'air bien intéressant.... Faisons un lien de plus dans le clan des "sympas"...
Écrit par : Lou | samedi, 16 décembre 2006
Je ne m'en suis rendu compte qu'une fois la note écrite. J'espère que je n'ai pas déformé ton état d'esprit en la simplifiant.
Écrit par : Cadichon | samedi, 16 décembre 2006
No problem, Cadichon, sauf que j'aime moins de villiers que Le Pen... de villiers me semble un tard venu dans ce combat, beaucoup moins politique qu'un Le Pen... Son contentement superficiel lorsqu'il croit avoir fait une saillie (bon mot, bien sûr !) exceptionnelle fait un peu peine à voir... Et je me demande s'il vendrait pas son âme pour quelques voix...
Écrit par : Lou | samedi, 16 décembre 2006
C'est horrible Lou ! Vous m'avez banni de vos liens "sympas" !
:-(
Écrit par : Artemus | samedi, 16 décembre 2006
L'Hoplite est bardé d'arguments lourds et il part en campagne sur son site... contre le mythe Allende, entre autres ! Une précision à son excellent article : il me semble qu'avant 1973, l'armée chilienne n'avait jamais rien tenté contre les gouvernements en place, exception remarquable dans cette région du monde.
Lou, prendra-t-on le risque de faire de ces mollusques radiophoniques des crasseux chiliens avec poncho et bonnets de laine ? Ces cons-là ont pourri ma jeunesse : on ne pouvait aller nulle part en soirée sans tomber sur un de ces marxistes barbus qui prétendait, sans élever la voix ni bouger les oreilles, que l'expérience chilienne était sur le point de réussir lorsque la CIA a sorti un fantoche pour massacrer le peuple. Et attention, hein... Pas question de le prier d'aller raconter ses salades plus loin parce que là... alors là ! Les bobos en herbe - leurs femelles, surtout - vous regardaient comme un tortionnaire couvert de sang sorti de sa cave pour violer la fille mineure d'un avocat socialiste. Et comme on était venu avec le désir fort de devenir très consensuel en fin de soirée...
Ah oui, la chair est faible... remarquez, quand j'entends di Falco, je me dis que la chaire aussi !
Écrit par : kalle | samedi, 16 décembre 2006
Deux choses: De Villiers est sur la corde nationaliste depuis 1986 au moins, mais il a fait comme pari depuis 2004 de récupérer les votes FN une fois Le Pen hors-jeu. En faisant dévier le discours anti-immigration vers un discours anti-Islam(isme).
Quant à la musique chilienne, je vais vous décevoir Kalle mais j'ai toujours aimé la flûte de Pan (à consommer avec modération néanmoins).
Écrit par : cadichon | samedi, 16 décembre 2006
Je n'avais rien dit sur la flûte de Pan, Cadichon.
Mais puisque vous en parlez... L'audition de ce petit filet d'air andin a tôt fait de me vriller les nerfs. Passées 5 ou 6 minutes, mon seuil de tolérance est franchi : j'attends les chars de la junte pour couvrir dans le fracas des chenilles les jérémiades répétitives de ces flûtes à double foyer. Il faut être indien et mâcher des kilos de feuilles de coca pour supporter cela.
Demain nous parlerons de l'ocarina.
Écrit par : kalle | samedi, 16 décembre 2006
@kalle: voilà ce qu'on peut reprocher à Pinochet,le point noir de son bilan: les quilapayun. Je ne lui reproche pas d'avoir puni le communistes, ils le méritaient...Mais nous, qu'est-ce qu'on lui avait fait pour qu'il nous envoie ça?
Écrit par : XP | samedi, 16 décembre 2006
Je plaide coupable, j'ai récupéré un vinyl des Quilapayun. Si on fait abstraction des paroles, le disque est plaisant. Bon d'accord ça ne vaut pas un Slayer ou un Maiden, mais c'est bien meilleur que Una Ramos.
Écrit par : Cadichon | dimanche, 17 décembre 2006
A propos de la médiocrité, allez sur la partie "radio haine" sur le blog polyfafie (en lien ici). A l'exception de "Hexagone" de Renaud, la nullité des textes et de la musique est sidérante.
Je crois que même si nous le voulions, nous ne parviendrons pas à être si mauvais.
Écrit par : Cadichon | dimanche, 17 décembre 2006
Artemus, mille excuses, mais c'est bien chez vous (?) que j'avais lu qu'il y avait du sabordage dans l'air... Je n'ai fait qu'anticiper de quelques heures... Par contre je viens de voir avec plaisir que, tel le phénix, vous renaissez ailleurs, tout proche, identique et différent... Je m'y rends et je vous relinke chez mes "sympas"...
Écrit par : Lou | lundi, 18 décembre 2006
Oui, oui Lou, c'était bien moi. En fait, le blog est le même. La faute en moins dans le titre. ;-)
Écrit par : Artemus | lundi, 18 décembre 2006
Etait-il nécessaire de tout détruire à cause d'une malheureuse faute de latin? Toute votre prose et nos réponses bien sûr de haute volée, parties dans le néant de la blogosphère.
Écrit par : Cadichon | lundi, 18 décembre 2006
Vous savez Cadichon, j'ai hésité à jouer l'orgueilleux et à sélectionner mes "meilleurs billets". Je n'en ai guère trouvé. Donc, j'ai préféré tout supprimer.
Il est vrai que certains bons commentaires ont disparu en même temps.
Mais bon.
Ainsi soit-il.
Écrit par : Artemus | mardi, 19 décembre 2006
Les commentaires sont fermés.