samedi, 06 janvier 2007
Du vocabulaire considéré comme l'un des beaux-arts...
Eh bien voilà, la boucle est bouclée... Il y a quelques jours, lorsque il s'agissait, sur les télés et radios, d'évoquer le régime Ceaucescu et l'ouverture des archives de la police politique du despote communiste, pas une seule fois le mot "communiste" ne fut prononcé par les prompteurs et promptrices aux ordres... Il fallait surtout pas jeter une ombre malencontreuse sur ce paradis perdu que d'aucuns aimeraient voir chanter encore quelques lendemains...
Mais aujourd'hui qu'il s'agit de cracher et de salir et de dénoncer l'Archevêque de Varsovie et avec lui toute l'Eglise polonaise et au-delà toute l'Eglise tout court, voilà que le mot "communiste" refait surface, et ce matin sur francecul, aux infos de 9 h, on a bien dû entendre au moins dix fois que le Primat avait collaboré avec la police politique communiste... Le gros mot imprononçable en temps ordinaire retrouvait soudain toutes ses qualités et une fraîcheur printanière puisqu'il permettait d'écraser cet Infâme qui ne se décide toujours pas à crever...
Lou sémanticienne...
11:51 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Même remarque en ouvrant mon journal.
Il faut donc que ça concerne l'Eglise pour qu'on ose le ressortir tel un gros mot. Effarant !
Écrit par : Ash | samedi, 06 janvier 2007
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