Une fois n'est pas coutume, lisons "20 minutes" sur le net, pour y apprendre ceci :
"Plusieurs personnalités dont l'actrice Carole Bouquet, l'humoriste Guy Bedos ou encore l'écrivain Dan Franck ont apporté dimanche leur soutien aux familles sans logis, qui campent depuis le 3 octobre rue de la Banque à Paris (IIe), a constaté un journaliste del'AFP.
Carole Bouquet a exprimé son soutien à ces "victimes de +marchands de sommeil+" et mis en cause l'attitude de la ministre du Logement Christine Boutin : "Je sais bien qu'on ne peut pas trouver de solution en claquant des doigts mais au moins on se déplace".
A ses côtés, Guy Bedos s'est interrogé : "Est-ce qu'on peut décemment passer dans la rue, voir cela et ensuite rentrer chez soi ?", fustigeant l'inertie des "politiques de gauche comme de droite".
"L'humain est bafoué ici aujourd'hui", a renchéri le dessinateur Enki Bilal alors que l'ancien évêque d'Evreux, Mgr Jacques Gaillot, confiait sa "honte" devant une telle situation.
Dan Franck a réclamé "une réponse politique pour ceux qui attendent l'hiver avec crainte" alors que résonnaient autour de lui des cris en faveur d'une "application de la loi sur les réquisitions" de logements.
L'ancien ambassadeur Stéphane Hessel s'est dit "choqué" par "l'aspect raciste" de cette situation car la majorité des personnes qui campent sont noires."
Ah ! la belle brochette d'humanitaires caviar, que du gratin de choix, du dessus de panier, du Nuit des Césars à gogo, du Résident secondaire lubéroné, du Vacances de rêves sous les palmiers, du Défileur lagerfeldien, du Breitling au poignet, du LVMH au bras, du Pompes à Dumas aux pieds, du Tableau de maître plein les armoires, du Compte dormant à Lausanne... etc... Et toutes ces ordures de venir étaler leur grande âme et leur médiatique compassion aux côtés des sans-logis... vous pourrez dire j'y étais... Et chacun d'y aller de son lamento : le fumier bedos parle de décence et rentre dans son F15 en se demandant comment on peut après ça trouver le sommeil, l'inquiet bilal s'offusque de l'"humain bafoué" avant d'enfourcher sa BMW 1600 S, quant au Hessel, il est tellement "choqué", le pauvre chou, qu'il hésite encore entre s'abonnner à la revue du Dal ou aller prendre un remontant au Flore...
Cerise sur les gâteux, le barde, l'inévitable gaillotin susurre sa "honte" de ses yeux transparents alors que saint Martin jadis, dans ces putains d'époque anté-conciliaires, n'hésitait pas à couper en deux son manteau...
Mais nos pleureuses agréées partagent plus facilement leurs larmes et leur sensiblerie que le contenu de leur portefeuille... Et on se demande, avec cette naïveté qui nous caractérise, combien de "sans-logis" visités par le fan club de guy bedos auront eu droit à passer oh ! même pas quelques heures mais seulement quelques minutes sur les sofas moëlleux des salopards venus se faire admirer à leurs côtés... Beuark !
Lou délogée...
Commentaires
Il est drôle, Lou, de lire la façon dont ce torchon présente cette série de "réactions" : dans l'énoncé - et jusque dans l'absence de style - on croit observer la mise en place d'une partouze sadienne !
"... et tandis que Guy Bedos gamahuche Mgr Gaillot, lui-même occupé à soulager d'une bouche gourmande le marquis d'Hessel, la terrible Carole Bouquet, les yeux empis de larmes, se distend la rondelle sur le membre tumescent d'Enki Bilal, son frère. "Ah, je meurs" crie Dan Frank en déchargeant à flots continus sur le visage atrocement brûlé de la Boutin".
Moi, je les aime bien, ces pathétiques guignols qui font le micro comme d'autres font le trottoir, la manche, ou des pipes. C'est un peu comme un hobby pour eux, presque un jeu, chacun pour soi, et vive les surenchères :
-"La dernière fois, ce salaud de Guy a joué hyper-perso au canal St Martin..."
- "Ouaiiiis. On devait faire un collectif d'artistes et je découvre cet enculé la bouche en coeur sur i-télé en train de dire qu'il va passer la nuit sous une tente, quelle ordure ce type !"
- "Vous me faites rire ! Et Gaillot alors ? Sur la distribution de capotes d'Act-Up à Notre-Dame ? Vous pensez pas qu'il s'est un tantinet haussé du col sur la prise de parole des cathos-gays ?"
Etc...
Enfin, on notera quand même parmi cette engeance une forte proportion de chevaux sur le retour, orphelins d'audience en devenir qui s'assurent ainsi un "complément de retraite" médiatique indispensable à leur égo distendu.
Pour les nostalgiques du Jouef, je propose encore et toujours mon "convoi de la bienpensance". Inscrit au pochoir sur les portes en bois :
- Sales cons : 200
- Trainées : 50
- Gens biens : 0
Tchouuuuu ! Tchouuuuu ! Et c'est parti mon kiki, comme disent les Hutus lorsqu'ils décapitent un Tutsi.
Écrit par : kalle | mercredi, 24 octobre 2007
Parmi ces sans-abris, beaucoup de victimes du féminisme, c'est-à-dire des hommes divorcés qui n'ont pas la force de caractère de Sarkozy pour supporter leur divorce et boivent pour oublier qu'ils ont des enfants quelque part, passent leurs journées dans le métro à soliloquer et à insulter la société, plus dure, plus hypocrite que jamais vis-à-vis d'eux.
Écrit par : Lapinos | jeudi, 25 octobre 2007
Oui, Lapin, c'est sans doute vrai.
Mais n'oubliez pas qu'il existe aussi des salauds qui, au prétexte d'une mutation ou d'une famille à recomposer - et au mépris des décisions de justice - se barrent de leur lieu de vie avec leurs gosses sous le bras, laissant sur le bas côté une divorcée sans job et sans toit... et qui ainsi perd ses droits parentaux.
Écrit par : kalle | jeudi, 25 octobre 2007
A ses côtés, Guy Bedos s'est interrogé : "Est-ce qu'on peut décemment passer dans la rue, voir cela et ensuite rentrer chez soi ?"
Faut vraiment en avoir pour sortir ça... et rentrer chez soi après !
Écrit par : Ash | jeudi, 25 octobre 2007
Eh bien voilà, la machine m'avait bouffé mon propre commentaire de cet article, mais kalle a asuré un intérim d'enfer... Grazie...
Écrit par : Lou | jeudi, 25 octobre 2007
Prego !
Écrit par : kalle | vendredi, 26 octobre 2007
Il y a très peu de femmes à vivre dans la rue, Kalle.
Y'a pas à dire, avec vous les machos n'ont qu'à bien se tenir.
Écrit par : Lapinos | vendredi, 26 octobre 2007
Si se conduire comme une merde c'est être un macho, je vous laisse volontiers à vos moustaches et à votre sombrero, Lapin !
PS : ... mais peut-être confondez-vous encore l'idéal romain du Vir et l'image latino-ringarde du beauf à roupettes.
Écrit par : kalle | vendredi, 26 octobre 2007
Avec plus de beaufs à roupettes et moins de Jean d'Ormesson dans votre genre, toujours la main sur le joli coeur, on n'en serait peut-être pas là...
"Il faut battre sa femme" a écrit Baudelaire fort justement.
Écrit par : Lapinos | samedi, 27 octobre 2007
Je confirme, Lapin : votre réaction en dit plus long que votre discours... vous en êtes un, sûrement !
(et sûrement fier de l'être)
Écrit par : kalle | dimanche, 28 octobre 2007
Le beauf, ce n'est pas vous qui avez inventé ce type, Kalle, c'est Cabu, pour ridiculiser l'électeur de droite un peu macho, un peu raciste, un peu porté sur l'anisette, dont le seul idéal est la baisse des impôts, bref un peu débile.
C'est tout à votre honneur, une fois n'est pas coutume, de dépasser le rictus gauche-droite pour rendre hommage au talent d'où qu'il vienne.
J'assume donc, je suis un beauf, mais "baudelairien" s'il-vous-plaît.
Écrit par : Lapinos | dimanche, 28 octobre 2007
Et comme tous les beaufs de base, vous tenez absolument à pisser le dernier sur le mur du blog à Lou.
Soit.
Je vous laisse le privilège - immense à vos yeux, apparemment - d'imprégner les plâtres de votre ultime gougoutte.
Écrit par : kalle | dimanche, 28 octobre 2007
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