Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 27 octobre 2010

Pétain, enfin...

A vrai dire, j’étais assez inquiète, ces derniers temps… Avec les manifestations des jeunes cons pour leur retraite et les ordures marseillaises en installation d’art contemporain sur les trottoirs, ça faisait bien trois semaines au moins qu’on n’avait plus entendu les vigilants vigiler… Il n’y avait donc plus d’ « heures sombres de notre histoire », d’ « affreux fachîstes complotant », et nul ne savait où étaient passés les « zorribles nazis de jadis » ?

Bref, j’étais fort en souci pour ces messieurs-dames de la Licra et tous les klarsfeld, père, fils et saint-esprit, étrangement muets et probables victimes d’une extinction de voix les empêchant de tenir leur ordinaire commerce de dénonciation hebdomadaire…

Mais le pire n’étant jamais certain, voici qu’enfin les Justes parmi les Justes et mouchards parmi les mouchards ont retrouvé de quoi moudre leur habituelle farine, rouvrir leur boutique de délation et donner de la voix de leurs maîtres…

Car la monstruosité abominable, l’indicible horreur absolue, ils l’ont vue, là, en direct, sur les murs de la salle du conseil municipal d’un petit village du Calvados : le portrait du Maréchal Pétain, trônant comme si de rien n’était au milieu des portraits des autres chefs d’Etat français depuis 1871…

Trompettes alors de sonner l’hallali, embouchées tour à tour par les historiens de service et les magistrats aux ordres décrétant que « la portée symbolique que revêt le portrait de Philippe Pétain qui a supprimé la république pour mettre en place un état raciste et dictatorial » interdisait sa présence dans cette noble galerie !

On rappellera donc à ces historiens à la noix que c’est pas Pétain qui a supprimé la république mais que la Femme sans tête s’est supprimée toute seule en la personne d’albert lebrun et des 4 ou 500 parlementaires de toutes obédiences qui ont remis dans les mains du Vainqueur de Verdun les pleins pouvoirs, devant une situation dont ils étaient responsables mais qu’ils étaient incapables de gérer…

Quant au racisme, faudra qu’ils nous expliquent, les zistoriens de rien de rien, comment ça se fait que, au temps des ténèbres, dans les pays d’Europe sous entière domination nazie, 90% des Juifs ont péri, alors qu’en France 10% seulement ont subi le même sort. Tonton Philippe n'aurait-il pas bien fait son travail d'antisémite conséquent ?

Enfin, pour ce qui est de la moralité et de la « portée symbolique », libre à eux de préférer au « Travail, Famille, Patrie » du Maréchal, les apparts d’Estrosi, les sandwiches de Chirac à 400 balles pièce, les emplois fictifs de la mairie de Paris réglés à l’amiable avec les socialos, ou les diamants de Bokassa,  ou Mitterand mangeant deux fois par mois avec Bousquet, ou De Gaulle et le sang des pieds-noirs et des harkis, ou Deschanel en pyjama, ou les concussionnaires du Panama ou les Ballets Roses… Bref, y a une belle journée karcher à prévoir à Gonneville-sur-mer, mais va falloir acheter quelques « marines » au prochain week-end des peintres amateurs du village pour égayer un peu les murs de la mairie enfin propre…

Lou lavandière...

Commentaires

Pour ma part, je me la fend allègrement du fait d'une de ces petites ironies tout à fait désopilantes de l'histoire :

Le 14 mars 1941, une loi était signée et commençait ainsi :
"Nous, Maréchal de France, chef de l'État français, Le conseil des ministres entendu, Décrétons :

Titre 1er
Allocations aux vieux travailleurs salariés....."

Et la retraite par répartition naissait.....
Nos petits thuriféraires, gauchistes guévarisés de tous poils défendent de leurs petites gesticulations colériques un régime de retraite né sous la plume de Pétain.....Elle n'est pas bonne celle ci?

Écrit par : Alecton | mercredi, 27 octobre 2010

Si vous comptez sur la grève des boueux marseillais pour faire revenir Pétain, c'est un rêve de tisanière, même, plutôt que de lavandière qui sachant encore tenir le battoir pour défendre sa vertu contre les apaches.
("La femme est un Lou pour l'homme.", comme dit Nitche)

Écrit par : Lapinos | mercredi, 27 octobre 2010

Merci, Alecton, de la savoureuse précision historique...

Écrit par : Lou | jeudi, 28 octobre 2010

Les commentaires sont fermés.