Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 23 novembre 2013

Profanator...

Allez, petit détour chez Demorand, le dernier, promis, après on passe à autre chose… Dans son édito d’il y a quelques jours (18 novembre) (http://www.liberation.fr/societe/2013/11/18/nous-continue...), après l’ « horreur absolue » du César chevrotiné et du tueur fou arrosant le hall de Libé, il disait quoi, déjà, le Joufflu, il employait quels mots pour qualifier la chose ? Ah ! oui : « cet acte odieux, barbare, cette profanation. »

Entendre tous les plus excités porte-encensoirs de Mai 68, les héritiers de July et Sartre, toute cette génération qui n’avait de cesse que de briser tous les tabous, interdire d’interdire, casser tous les dogmes, libérer la parole, les comportements, les désirs, détruire les chapelles, les églises, détricoter les transcendances… entendre tous ces cons reprendre le vocabulaire religieux pour se l’appliquer à eux-mêmes, leurs fonctions, leur sacerdoce et réinstaurer à leur profit ce sacré qui, lorsqu’il s’adressait à Dieu, les faisait vomir, ça a quand même quelque chose d’assez jouissif…

Et dire que ça a fait Normale Sup, que c’est agrégé de philo, dire que c’est ça qui prétend détenir le magistère de la pensée démocratique !

Dis, Nico, le droit au blasphème, rassure-moi, t’es toujours pour, au moins, ou là aussi t’as tourné la veste ? Parce que, si c’est toi le nouveau sacré, (nouveau Veau d’Or serait sans doute mieux adapté…), j’en connais une qui va pas se priver de blasphémer…

Ah ! putain, l’Enflure, on en finirait pas de lire ta prose… toujours le même édito : « Faire feu dans un journal, c’est attenter à la vie d’hommes et de femmes qui ne font que leur métier. » Et mon plombier, connard, quand il cintre du cuivre dans son atelier, il fait quoi ? De la dentelle ? On a le droit de le flinguer, lui qui n’a pas la chance d’être journaliste ? Beuark …

Lou...

Commentaires

Je vous applaudis pour votre éditorial. c'est un vrai travail d'écriture. Continuez .

Écrit par : invité | mardi, 12 août 2014

Les commentaires sont fermés.