mercredi, 18 mars 2015
Le Clézio et l'infini...
Ah ! la grande andouille molle qui s’en mêle… Monsieur Nobéloïde soi-même, longue maigre saucisse périmée, littérateur de mes deux à double nationalité et prénom à rallonge, nous annonce urbi et orbi l’immense imminente catastrophe qui nous menace, l’horreur sans nom qui nous attend : Môssieur Jean-Marie-Gustave va quitter la France !
Pauvre minuscule sous-merde qui déclare avec un courage surhumain : « Si Marine Le Pen gagne (eh ! ducon, c’est pas la loterie ! Tu l’as appris où le français ?), je rendrai mon passeport français et je ne garderai que mes papiers mauriciens. »
Mais vas-y, ma grande, tire-toi vite fait, on peut même t’aider à boucler la valise, prendre ton billet d’avion, brûler tes livres laborieux et insipides pour te rendre plus léger, fondre ta médaille en chocolat et te faciliter toutes les démarches pour aller retrouver ton cher Maurice…
Mais t’es bien sûr que tu garderas pas autre chose que tes papiers mauriciens ? Et ton pognon, tes milliers de liasses bien serrées, tes placements en bourse, tes actions et obligations, tes tableaux de maître, tes grands crus, tu nous en causes quand, Monsieur Grande Conscience ? Chez quels pauvres tu la délocalises ton oseille ? Plus facile, n’est-ce pas, de prendre la pose sur BFMTV que de nous dévoiler ton patrimoine, ce qui permettrait aux petits-blancs, que tu méprises de toute ta hauteur d’écrivaillon pour midinettes, de mesurer la valeur de tes engagements anti-FN… Chez Koestler, J-M-G, (Je Me Gave ?) tu serais plutôt le zéro que l’infini…
Lou...
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