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vendredi, 03 mars 2006

Bons apôtres...

Il y eut les 343 salopes des années 70, il y eut les 121 voyageurs de commerce du FLN des années 60, voici (Charlie du 1° mars, p.2) les 12 « ensemble contre le totalitarisme », qui devaient sans doute dormir comme des bienheureux lorsque le totalitarisme rouge ensanglantait la planète… A ce rythme-là, la prochaine pétition n’aura qu’un seul signataire et les courageux de papier seront bientôt classés espèce en voie de disparition, ce qui nous fera des vacances…

 

Douze, déjà, pour un manifeste contre le totalitarisme religieux, ça fait pas trop sérieux… 12 comme les 12 apôtres, les 12 tribus d’Israël, les 12 imams plus ou moins cachés… j’en connais qui doivent se marrer derrière la tiare et le turban…

 

Mais en plus, dès qu’on a lu la première ligne : « Après avoir vaincu le fascisme, le nazisme et le stalinisme, le monde fait face à une nouvelle menace globale de type totalitaire : l’islam. », on se dit que c’est curieux, quand même, de la part de tous ces antitotalitaires convaincus et militants de ne pas arriver à nommer le … communisme ! Eh oui, ce qu’on condamne, c’est la moustache rouge sang de papa djougachvili, mais jamais, au grand jamais, le communisme dans son ensemble… Comme si pol-pot, trotsky, castro, ho-chi-minh, mao, honecker, brejnev, gorbatchev… etc… avaient eu besoin de se réclamer de staline pour mener à bien leurs massacres, exécutions de masse, tortures, camps, enfermements, kgb et autres sympathiques joujoux marxistoïdes… c’est au nom du communisme que toutes ces horreurs ont été commises, mais qu’est-ce qu’on ferait pas pour pas renier sa jeunesse militante, pas fâcher marie-gorges marchais et risquer de semer la zizanie dans une union de la gauche royalement secouée… !

 

La deuxième phrase est pas mal non plus : « Nous, écrivains, journalistes, intellectuels, appelons à la résistance… etc… ». On imagine ben laden au milieu des ses chèvres et de ses montagnes trembler de peur devant cette armée de porteurs de micros et de stylos qui vont terroriser le … terrorisme ! Il doit s’éclater le zygomatique l’enturbanné d’al-quaida en lisant ces matamores ! Les intellos, combien de divisions, déjà ?

 

Troisième phrase, et on va s’arrêter là : « Il s’agit d’une lutte globale qui oppose les démocrates aux théocrates… ». Et de nouveau la pensée binaire, le manichéisme tranquille et rassurant : jour-nuit, blanc-noir, on-off, lumières-obscurantisme, moi-les autres… Dis, Philippe Val, ta jeune chatte dragueuse prof de philo de la banlieue est, elle a pas encore eu le temps de t’apprendre que la pensée, la vraie, c’est un poil plus complexe que ça, que les « abus et les dogmes » y en a aussi plein les placards des démocraties, que les civilisations « religieuses » ont su faire briller et transmettre des lumières largement aussi éclairantes pour l’humanité que les sombres massacres de la Terreur révolutionnaire antichrétienne ou l’éternelle nuit des camps athées de la mort… ?

 

Rien, Philippe , pas même 6000 euros par mois, ne justifie de choisir la bonne conscience, la vulgate prédigérée et la rebellion pépère…

 

Faut travailler, ma grande, faut travailler…
Lou laborieuse…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

jeudi, 02 mars 2006

Amertume...

L’impayable greilsamer du Monde (28 février), sur Ilan Halimi, à se plaindre et récriminer, comm’ dab, que cette fois-ci on en a pas assez fait, que l’antisémitisme était clair comme le jour dès le début, et peut-être avant même que l’Ilan soit enlevé, et que la police et la justice ont traîné les pieds, qu’il eût fallu crier au pogrom trois minutes après les rails et que si on l’a pas fait, c’est « peur des mots », « volonté d’échapper au réel », « réalité niée et fantasmée »…etc…

 

-Extrait 1 : « Sachant que la victime, un jeune juif de 23 ans, a été enlevé, séquestré et torturé durant vingt-trois jours par une bande commandée par Youssouf Fofana, jeune musulman de 25 ans… ». Alors, ducon, on s’arrête là. Sachant que c’est toi-même et le torchon dans lequel tu chroniques qui, depuis trente ans, interdisent que l’on qualifie autrement que de « jeune » tout individu délinquant, c’est toi-même qui as interdit que l’on puisse qualifier ce crime de crime antisémite, car jusqu’à ce que la chose soit évidentissime, la version politiquement correcte des faits, celle qui permettait de pas se prendre sur le dos dans les cinq minutes la meute des Droits de l’Homme, du Mrap et autres officines licraïques associées, c’était : « un jeune de 23 ans a été enlevé, séquestré et torturé par un jeune de 25 ans ». Point barre. Avec ça, même Sherlock Holmes il aurait rien trouvé !

 

Et quand tu termines, Greil, par « ce fait divers renvoie très brutalement au nouveau puzzle communautaire français », tu oublies d’ajouter que le n.p.c.f. renvoie surtout à trente ans d’idéologie et de politique de merde adoubées quotidiennement par le « journal de référence » ou tu pisses ta copie chaque matin.

 

Enfin, quand tu te plains que le mot « race » existe quasiment plus dans le dictionnaire, tu te gardes bien de remonter à la collection du Monde d’il y a quelques années où des dossiers entiers, sous la haute autorité scientifique du généticien asthmatico-médiatique Albert Jacquard, s’essayaient à démontrer leur inexistence au nom de la lutte contre l’infâme Jean-Marie qui ascensionnait irrésistiblement…

 

Et pour terminer vraiment, je peux pas m’empêcher de me demander, naïve, si ton attitude aurait été aussi radicale dans le cas où l’Ilan se fût appelé Gaston et n’eût été qu’un pauvre con de simple gaulois même pas juif… Le communautarisme, ça existe aussi au Monde

 

Lou emballée…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mercredi, 01 mars 2006

Télérama ou De la honte au logis...

Sont sympas les journaleux… des êtres exquis, pleins d’attentions, délicats, gentillesse à donfe… gracieux, courtois, tendres, civils… regardez chez téléramuche… regardez la neuve Pascaude qui vient de poser son gros cul là où trônait jézégabel… Et donc le premier édito (Télérama du 1° mars)… très cher lecteur… gnagna… lectrice… je vais être proche de vous… l’œil dans le z-œil… cul et chemise… I  loveûh you et pas qu’un peu… on est quasi de la famille… Ouais, quasiment, pas tout à fait… car l’obligeance à la pascaude ça va quand même pas aller… jusqu’à nous dire le jézé dans quel placard ils nous l’ont mis… et pour quelles sales raisons ils nous l’ont rayé des contrôles après tant de loyaux services… Se rapprocher… se rapprocher… oui oui juste assez loin quand même pour que, lecteurs, vous sachiez point le fin bout de cuisine interne… jeux de pouvoir, gross hiérarchie, les va, les vient… La transparence c’est pour grandes déclarations, principes déontologiques, éditos jolis mensongers… Et la fabienne et le marco, dix ans à travailler ensemble… à formater main dans la main tous les cultureux de la terre… dix ans grand messe rédac-chef… Et soudain rien, pas moindre mot, ni soupir, larme, compassion… jézé s’en va comme un malpropre… n’a même jamais existé… Des êtres exquis téléramuche… et pleins d’intense courtoisie… c’est charmant chez les journalistes… aménité de bon aloi… vire ton cul je prends ta chaise… shut your mouth je prends l’édito… et dans tout ça on saura pas, la pascaude, ses moluments… et si elle pourra s’offrir la scénic de la page 4… 20000 euros, la bagatelle… ou l’écran plasma chez leclerc… ou Chypre aux prochaines vacances… C’est Byzance à Télérama…

 

[Résume du chapitre précédent : Jézé se fait virer. 5, 8, 10 ans à marner ensemble avec la pascaude successeuse. Et rien. Rien dans l’édito de prise de pouvoir. Rien sur les raisons de la disgrâce, pas un mot sur dix ans de collaboration, rien sur nouveaux pouvoirs à elle confiés ou sur nouveaux émoluments… Et tout ça, en langage téléramesque, ça s’appelle : « Je pense d’abord et surtout à vous, lecteurs…depuis 25 ans je partage avec vous les mêmes passions… la même envie d’aller à la rencontre des autres dans une relation sincère et vraie… mes nouvelles fonctions vont me rapprocher de vous encore davantage… ». ]

 

Proximité mon cul, fabienne.

 

Lou exigeante.