Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 28 octobre 2009

Magistrature mon cul...

C’est parti : les zozos du Syndicat de la Magistrature, fils naturels des amours incestueuses de Robert badinter et de la compassion généralisée pour toutes les plus pourries crapules, se mettent à faire de l’humour. L’idée de la castration physique, réactivée à l’occasion du procès évrard, leur titillant le bulbe rachidien et peut-être même l’entre-jambes, les voilà qui, dans Le Monde, prônent ironiquement (car, mais oui, ils sont capables d’humour !) : « l'amputation des mains des voleurs, de la langue pour les escrocs et du foie pour les conducteurs surpris en état d'ivresse, ainsi que la lapidation des casseurs. », laissant ainsi entendre que l’atteinte à l’intégrité corporelle des crapules est contraire aux « principes fondamentaux ».

Eh, messeigneurs, c’est quoi les « principes fondamentaux » ? Elles vous tombent d’où ces tables de la loi  nouveau genre devant lesquelles il vous paraît tout naturel de vous agenouiller comme de minables larves compassionnelles que vous êtes ? C’est le respect absolu de toute vie qui vous courbe l’échine comme à des esclaves ? Mais c’est quoi ce nouveau Dieu majuscule, messieurs les laïques et messieurs les athées ? La Vie ! Comme si toute vie tenait sa valeur d’être simplement… vivante ! C’est à dire d’un agencement physico-chimique de cellules qui semblent fonctionner. Mais il y a plus et mieux que le physico-chimique, plus et mieux que le mécanique, il y a la vie moralement, socialement, physiquement et spirituellement bonne ou mauvaise. Il y a la vie qui vaut la peine d’être vécue, pour soi et pour les autres. Et puis il y a des vies de merde qui auraient mieux fait de rester dans le néant et qui valent moins que le simple être-là du caillou ou du brin d’herbe, car elles attentent à la faiblesse et à l’innocence et sont incapables de se hausser à la simple humanité.

Et défendre indifféremment les unes et les autres, au nom de « principes fondamentaux » qui ne sont rien autre que le faire-valoir de votre bonne conscience, c’est vouer la société aux infinies récidives de salopards qui, finalement, sont peut-être pas pires que vous…

Et on leur coupera quoi aux Syndiqués de la Magistrature ? Et si on commençait, déjà, par leur couper les … subventions… !!

Lou radine.

lundi, 26 octobre 2009

Justine éteinte...

Tiens, je la connaissais pas celle-là ! Justine Lévy, la fille de BHL , qui bien sûr a fait de la philo comme papa, qui bien sûr a été lectrice chez Calmann-Lévy et Pauvert sans que papa, allons, allons, y soit pour quoi que ce soit, qui squatte un brin chez joffrinou à l’insu du propre gré du beau Bernard-Henri, et qui va passer en boucle dans toutes les émissions littéraires à venir par pur hasard éditorial…

Tous les connards de gauche et d’ailleurs qui se sont offusqués comme un seul homme devant la népotisation de Nicolas le Petit adoubant et nettoyant le terrain pour son fiston (et Dieu sait si les deux sarko, junior et sénior, me débectent), on les a pas beaucoup entendus depuis quelques années s’émouvoir de l’irrésistible ascension d’emmanuelle béart, la fifille à Guy, de nicolas bedos, le fils à son père, de feue marie trintignant, de donc justine lévy, de frédéric mitterrand népotisé par tonton panthéon, de gilbert mitterrand, françafriqué par tatie danielle, du fils higelin, de la fille bové etc… etc… et de tous ceux qu’on sait pas, les fils et filles de journaleux en particulier, qui planquent leur hérédité sous des pseudos honteux et qui se griment le gène récurrent pour qu’on voie pas pôpa ou môman leur faire la courte échelle… Apparemment l’hérédité qui les gêne tant lorsqu’il s’agit de fils de patrons, ou qui les gêne encore plus lorsqu’il s’agit de monarchie, car ils n’ont pas compris, les cons, qu’elle n’est, celle-ci, que de position, cette hérédité qui les gêne tant, là, tout soudain, lorsqu’il s’agit de leur propres gènes ou de ceux des potes de la corporation, la voici inoffensive et mignonette à croquer… Beuark…

Mais pour en revenir à la petite Lévy (justine de son prénom, référence sadienne oblige !), indépendamment de son entarté de père à col ouvert, elle écrit, entre autres riens, dans Libé, à propos de Karadzic :

 « J’agrandis l’image. Je zoome sur le regard. Je me méfie, d’habitude, des clichés genre «regard de tueur fou, de psychopathe etc.». Mais je dois dire que là… C’est pas tant qu’il soit fou, son regard. Il est juste mort, lui aussi. Eteint. C’est un regard qui a tellement vu la mort qu’il est comme brûlé par l’éclat de tout le mal qu’il a fait. »

Ah ! la belle âme perspicace ! ah ! la belle fausse formule toute prête qu’avant même de voir la photo (tu parles si elle a zoomé sur le regard !), déjà elle l’avait écrite au brouillon dans son carnet, que le regard de Kara il est pas fou, comme tous les autres disent – et il faut bien se distinguer un peu…- mais mort, et donc aussi mort, voyez l’enchaînement ! que celui de tous les morts dont Kara est responsable…

Dis-moi justine, quand tu fais de la littérature avec l’horreur des 100.000 morts annoncés et de l’épuration ethnique abominable, quand tu t’excites la plume pour trouver le joli mignonnet refrain qui fera pleurer joffrinou, celui qui  fera dire aux amis de ton père : « Ah ! comme elle écrit bien… ah ! comme on a raison de lui donner le prochain goncourt ! », t’arrives à le regarder ton propre regard éteint de petite saltimbanque immorale...

Et, question annexe, quand tu regardes les yeux brillants de ton papa sous les sunlights de son palais de Marrakech, tu vois quoi dedans ? les grandes tirades morales indignées ou les coffres-forts pleins à craquer ? les yeux des malheureux du monde entier ou les toilettes d’arielle, la détresse des enfants des favellas ou les tableaux de maîtres sur lesquels il s’excite l’esthétique de Hegel ?

Lou qui attend.

jeudi, 22 octobre 2009

Afghans...

Tout va pour le mieux au royaume de Lacrymie, le chœur des pleureuses médiatiques et de la générosité à lucarne peut enfin reprendre du service, et après la jungle de Calais qui rappelait les heures les plus sombres de notre histoire, les revoilà chialant dans nos mouchoirs sur les trois afghans chartérisés par besson et, entre parenthèses, logés 15 jours aux frais du contribuable français dans un hôtel de Kaboul pour faciliter leur réinsertion au pays des talibans…

Le rousselot de Libé qui s’y colle ce matin pour contenter son quota de lecteurs boboïdes, voulant montrer tout de même qu’il n’est pas qu’un doux angélique rêveur et qu’à Libé on sait prendre ses responsabilités, précise ceci : « Certes personne ne suggère d’ouvrir les frontières à tous les flux migratoires, mais une politique européenne concertée de régulation permettrait au moins d’éviter l’inhumanité des charters… ». Voilà qui rappelle férocement le rocard de jadis qui ne pouvait accueillir toute la misère du monde. Sauf que rousselot, lui, a la solution : « une politique européenne concertée de régulation » ! Ca veut dire quoi ce charabia à la con ? Que s’il arrive 100 Afghans chacun des grands pays européens en prend 10 ? Oui, mais s’il en arrive 1000, s’il en arrive 10000 et 100000, et s’il en arrive 100000 itou du Kosovo, de Guinée, du Bénin, de Corée du Nord, du Pakistan, de Birmanie…etc… il fait comment le régulateur européen ? Il se concerte avec qui ?

Y a qu’une solution, Rousselot, et elle est toute simple : on évalue à l’aide de quelques sociologues patentés et experts comme on les aime le coût approximatif de l’insertion définitive et réussie de l’exilé potentiel… Mettons que ça aille chercher, fourchette basse, du côté des 100 bâtons par quidam. On lance alors une immense souscription publique avec bien sûr publication des noms des généreux donateurs et du montant de leur obole, et tant qu’on a pas les 100 bâtons requis on accueille pas l’impétrant.

Avec tous les milliers de pleureurs compatissants, d’artistes généreux, de bedos solidaires, de béartes magnanimes, de journaleux altruistes, d’intellos philanthropes, de bhl apitoyés et de charitables pétitionnaires, avec toutes les centaines d’associations de soutien à tout et n’importe quoi, on devrait pouvoir résorber en moins de deux sous nos cieux attendris une bonne partie de la misère du monde, sans que ça coûte un seul kopek au bon peuple et avec, en prime, l’épanouissement garanti de la bonne conscience des chialeurs professionnels qui pourront enfin se débarrasser de cet horrible argent qui leur brûle les doigts, des œuvres d’art qui décorent leur résidence, du yacht qui rouille à Saint-Tropez, de la breitling qui bling-blingue à leur poignet, des robes de soirée de madame et des dollars qui dorment dans les coffres délocalisés de leurs paradis fiscaux… et en plus ça permettrait à ce con de bedos de plus payer l’isf…

Allez Rousselette, faut donner l’exemple, tu mets combien, toi, sur la table pour participer à la roue de la fortune afghane ?

Lou qui sait…

mercredi, 21 octobre 2009

le Roman de Fredo ou le Fredo de Roman...

Ca y est, c’est fini, cold case, affaire classée… Tous les plus sourcilleux journalistes d’investigation, les enquêteurs patentés, les fouille-merde à carte de presse, toute l’inquisitoriale meute journalistique qui se rue d’ordinaire sur le moindre dérapage incontrôlé, la voici soudain en muette du sérail, les voici silencieux comme des carpes, amnésiques grave, discrets total, anastasiés en diable à s’autocensurer le stylo dans le plus pur style « servitude volontaire » à en réveiller Montaigne et La Boétie…

Frédéric qui ? Roman quoi ? Pardon ? Vous dites… ? La consigne est tombée d’en-haut, de l’Elysée peut-être, de la Gay pride sans doute, de Joffrin à n’en pas douter, de tous les cultureux médiatico-showbiznés : il ne s’est rien passé… fini… couché… à la niche… c’était une non-affaire… Parlons plutôt de sarko junior et de l’Epad…

Qu’un vieux porc de 76 balais ait tripoté et saoulé et violé, dans ses quarantièmes rugissants, une gamine de 13 ans, qu’importe finalement s’il est le génial cinéaste de mes deux devant qui l’on ne peut que dérouler le tapis rouge et hisser les oscars…

Qu’un vieux porc de 60 balais ait touristé sexuellement dans toutes les thaïlandes du monde, tripoté et sodomisé des boxeurs de quarante ans à culottes courtes, sans se rendre compte, dans la fougue de ses étreintes, qu’ils avaient encore quelques dents de lait et que leur système pileux était encore embryonnaire, qu’importe finalement s’il est le génial faire-valoir de sarko-l’ouverture, le génial neveu de tonton grenouille et l’envoyé spécial (très spécial) de la communauté gay incorporated dans le panorama culturel français…

Et tous les crapuleux artisto-intellos, pétitionnaires à rafale et corporatistes jusqu’au trognon, les woody allen, fanny ardant, la vieille moreau fripée jusqu’à l’os, le mignon almodovar, le chef de locomotive chéreau…etc… d’y aller de leur soutien sans faille et de leur intacte admiration au pianiste fou en cavale honteuse depuis des années…

Et tous les journaleux bourreurs de crâne, l’ordure libérale duhamel, le téléphage schneidermann, le styliste marcelle de libé, le blanc chevalier bhl de « je suis partout et tout le temps », de se boucher le nez en chœur non pas devant l’odeur de pourri d’une « mauvaise vie » pseudo-repentante tripoteuse et mitterrandesque, mais devant l’abominable retour de la « vertu » et de la « morale », devant la « procureuse Le Pen » ou le coup d’éclat « fétide » d’une Marine « agressant et diffamant » Fredo de Bangkok…

Et pour justifier l’injustifiable, les voilà, ces connards, à tout peser délicat avec leurs balances sémantiques : qu’il a pas tout à fait dit ça… pas vraiment fait ça… qu’on le croit sur parole… que sa sincérité est absolue, sa bonne foi au-dessus de tout soupçon… qu’il est touchant (ça, pour toucher… !), émouvant, pathétique et que c’est pas parce qu’il est pédé qu’il faut à tout prix se le faire, que Proust, Baudelaire, Rousseau, Gide et Genêt avant lui… etc… etc… comme si d’avoir écrit ou réalisé quelque chef-d’œuvre que ce soit (et encore faudrait-il le prouver que ce sont des chefs-d’œuvre…) donnait le droit d’être une ordure définitive et de venir baver sa sincérité dégoulinante et visqueuse au 20 h de TF1 sous l’œil attendri d’une Lolo Ferrari qui s’est bien gardée de lui faire remarquer que l’ignominie était à jamais de son côté et qu’avoir commis ces saloperies sur ceux qu’il appelle dans son bouquin des « gosses », des « garçons » ou des « éphèbes » et dont il veut nous faire avaler qu’ils les prenaient pour Marcel Cerdan et Mohamed Ali réunis devrait lui ôter pour toujours le droit de parler d’honneur et d’avoir quelque responsabilité que ce soit dans le gouvernement d’un pays…

Trois remarques complémentaires :

-sarko, fillon, bertrand et alii qui l’ont embauché et défendu valent pas mieux et peut-être pire.

-par contre, un qui, pour une fois, vaut mieux, c’est onfray, l’épicurien polygraphe, qui claque la gueule à bhl dans Libé et qui me redevient cinq minutes sympathiques alors que mon copain fink, paraît-il, a plutôt couvert, si j’ose dire, le touriste frédéric…

-enfin, quand on a commis ce genre de saloperies, y a plus que quatre solutions : soit on se tire une balle dans la tête et on en parle plus, soit on rentre dans la Légion et on meurt soldat inconnu pour la patrie, soit on s’enferme définitivement dans la cellule d’un couvent en pleurant ses péchés, soit on prend un marteau-piqueur et on passe le restant de sa vie à creuser des tranchées pour un salaire de misère dans l’anonymat le plus complet…

En tout cas, on a perdu définitivement le droit de faire voir sa gueule sur quelque lucarne ou tréteau que ce soit…

Lou retournée…