jeudi, 26 novembre 2009
L'antiracisme rend con...
La preuve que l’antiracisme rend con, allez donc la chercher dans le « Libé des Philosophes » (tu parles !) de jeudi dernier (19 novembre), allez donc lire trois secondes l’édito non pas de joffrin, ni de dupuy, ni de je ne sais quel journaleux intérimaire de bas étage, mais de Michel Serres soi-même, professeur à la Stanford University, membre de l’Académie Française, vieille tête chenue à l’accent rocailleux, ce qui serait plutôt sympathique, philosophe à ses heures, penseur, moraliste, essayiste, citoyen…etc… et qui signe pourtant un papier où la connerie le dispute à l’affligeante nullité… C’est qu’à force de se vautrer aux pieds de la pensée unique et de salamaléquer en boucle devant la boboïdie triomphante, on finit forcément par se prendre les pieds dans le tapis…
Le Michou de ses dames, voulant se montrer, dans Libé, plus joffriniste que joffrin et plus désirable que Désir n’arrive finalement qu’à se montrer plus sot que Soto, ce qui est une performance non négligeable… Et pour ce faire, voulant tacler sarko et besson sur le fameux débat « identité nationale », le voilà qui fait le grand détour obligé par racisme, antiracisme, pensée unique et langue de bois…
Ainsi, après une laborieuse explication de texte sur la différence entre identité et appartenance, le voilà qui lâche l’immortelle attendue sentence, celle qui le propulse illico au panthéon de la modernité triomphante et lui ouvre les portes de la pétitionnite aigue : « Dire de tel ou tel qu’il est noir, ou juif, ou femme, est une phrase raciste parce qu’elle confond l’appartenance et l’identité… ».
Déjà, confondre race, religion et sexe sous un même vocable « racisme », voilà qui fait guère honneur à la sagacité lexicale d’un « immortel ». Ensuite, si l’on pousse la logique serriste jusqu’au bout, on doit pouvoir écrire que « dire de quelqu’un qu’il est quoi que ce soit : plombier, blond, gendre idéal, bi, surfeur, spinoziste, mélomane ou raton-laveur est forcément une phrase raciste » et on va alors avoir quand même beaucoup de mal à ouvrir sa gueule pour parler simplement de son voisin ou de son collègue de travail sans voir rappliquer dans les dix secondes les commandos armés de la ligue des droits de l’homme ou de la licra… Et même, dire de quelqu’un qu’il est antiraciste doit pouvoir bénéficier du même traitement radical et vous envoyer illico au mitard des vigilants de service…
Alors on voudrait dire à Michou, qui n’est sans doute pas un mauvais bougre, que dire de quelqu’un qu’il est noir, par exemple, c’est pas nécessairement l’enfermer dans cette identité unique, ne vouloir le définir que par cette couleur soulagienne ni en faire un représentant à vie des héritiers de la case de l’oncle tom. C’est pas non plus nécessairement une insulte. Et quand bien même c’en serait une dans la bouche de qui le profère, ça pourrait n’en être point une, et même être une fierté revendiquée, dans l’esprit de qui le reçoit…
Ainsi, cher Michel, si je dis que tu es un con, c’est vrai que je te classe joyeusement et instantanément dans la collection des cons. Mais rassure-toi, cette appartenance peut n’être que momentanée, seulement liée à une faiblesse passagère, et l’on peut alors penser que fuyant Libé et retrouvant ton accent rocailleux, tu vas effacer l’idéologue fou qui sommeillait en toi, ignorer la langue de bois qui t’encombrait la bouche, retrouver le goût de taper dans un ballon de rugby (pas trop fort, Michel, pense à ton arthrose) et te déjoffriniser cinq minutes pour arriver enfin à être toi comme je suis moi… et arrêter alors de dire n’importe quoi…
Lou identique...
21:45 | Lien permanent | Commentaires (3)
jeudi, 12 novembre 2009
Prophétie...
Et voilà, banco ! En plein dans le mille ! le gros cul-édredon des désinformateurs fous a encore frappé, comme une grosse merde bien huilée, véritable cas d’école à repasser en boucle dans toutes les bonnes boîtes de journalisme de notre démocratie médiatique exemplaire…
Allez donc relire le début de ma note d’hier (« Tu es trop cher docteur Schweitzer ») sur les somptuosités que la halde en folie s’octroie généreusement avec notre pognon, et écoutez en même temps (sur le site France-cul, tapez « information » puis « journaux matin » puis « 7h ») les infos de ce matin 7 h. Allez direct à 6 minutes 40 pour éviter de vous farcir tout l’inutile, et savourez alors la petite salope aurélie kieffer au pupitre, qui passe la parole à l’ordure minuscule mathieu aron qui crache dans le micro, sans oublier l’immonde de l’étage au-dessus qui a dû leur écrire la partition, et vous verrez en direct live comment on peut dire sans dire tout en disant, comment on trafique la vérité vraie sans sourciller, bref, comment on désinforme le populo à longueur d’antenne…
Petit florilège : d’abord, la halde et le cnil sont appelés « autorités poil à gratter qui dénoncent et dérangent » ! Voilà déjà de la jolie entrée en matière boboesque qui signifie en langage codé : « Pas de souci, mon cher louis, on va te sauver la mise ». Ensuite on nous parle de parlementaires qui menacent de « baisser les moyens accordés » à ces deux structures sans que jamais on puisse se douter une minute du pourquoi de la raison de cette décision forcément aberrante. Enfin, quand même, comme il faut bien évoquer la notion de « gaspillage » dont Libé, Le Monde et le Figaro ont parlé, on va aller interroger le Président d’une autre commission à la mords-moi-le-nœud du même acabit mais en beaucoup plus minuscule (la CNDS qui s’occupe, noble tâche, des bavures policières) pour l’entendre nous dire qu’il n’a que 7 personnes à sa disposition, que son budget est dérisoire et que presque c’est lui qui lave les vitres et passe la serpillère. Et voilà l'auditeur moyen convaincu que pour la halde c'est du pareil au même et que ces députés ump quand même, ils exagèrent...
Pas un mot donc sur les raisons avancées par les députés, pas le soupçon d’interview d’un de ces députés, pas un mot sur les largesses de Pépé Schweitzer avec soi-même ni sur les frais de mission rocambolesques ni sur le jacuzzi installé en sous-sol (information à vérifier… !), ni sur les huit milliards de centimes rené coty consommés chaque année par cette armée d’épicuriens contrôleurs manifestement plus tatillons et minutieux pour savoir si le face-de-craie qui sort du bar en titubant a crié « youpin » ou bicot » ou « banania » que pour savoir si Louis schweitzer a vraiment besoin pour boucler ses fins de mois de 6700 euros de plus dans sa cagnotte… et d’un jacuzzi à la cave pour s’y baigner avec le mari de bernadette deux fois par semaine (info toujours invérifiée à cette heure… !).
Et pour clore en beauté, les salopards de France-cul osent cette définitive sentence : « Peut-on faire des économies sur le contrôle des libertés publiques ? »
Eh bien messieurs, la réponse est oui, mille fois oui, et on pourrait même doubler ou tripler le jackpot en supprimant radicalement télés et radios publiques qui sont une honte permanente à la justice et à l’équité. Et on vous enverrait réapprendre votre petit timonier de jadis dans des champs d'épinards pour vous faire retrouver le sens profond de la vérité.
Allez, y a longtemps que j’ai pas vomi… Cette gerbe, c’est sur les godasses à la petite kieffer et au gros aron que je la dépose pour transmission par voie hiérarchique jusqu’au sommet de radio-France et du csa qui doivent pas vraiment culminer très haut…
Lou soulagée...
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Compassion 2009... A vos mouchoirs..
Elle est sûrement gentille, Nicole Maestracci, la Présidente de (prenez votre souffle ) la « Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale », sûrement pleine de philanthropie et de générosité à en crever, et la voilà, à l’entrée de l’hiver, qui nous ressert, dans le Monde, l’éternel lamento des sans-abris pour qui on ne fait rien et du déshonneur d’un pays qui « laisse une partie de sa population vivre dans des conditions humiliantes ».
Et de décliner alors toute l’habituelle panoplie de ce qu’il faudrait faire demain matin pour que les miséreux de l’hiver 2009 risquent un peu moins l’hypothermie glacée des bouches de métro et des bancs publics.
Et elle y va pas, la bougresse, avec le dos de la cuillère : il faudrait donc un accueil inconditionnel, dans des places d’hébergement qui soient un vrai chez-soi, correspondant aux normes définies par les sdf eux-mêmes, avec une clé, et pour « le temps qu’il faut », avec en plus, pour chacun des impétrants un travailleur social et un référent coordonnateur, et pour couronner le tout, le droit au recommencement, c’est à dire à la récidive infinie de la mouise et de l’aide sociale qui va avec… Elle a dû oublier le bouquet de fleurs et les rideaux aux fenêtres mais ça va pas tarder...
Bien entendu elle se garde bien de chiffrer la chose car quand on aime on compte pas, ni de nous dire combien elle met de sa poche pour lancer la mécanique car aide sociale bien ordonnée commence par l’argent des autres…
Elle se garde bien aussi de justifier toutes ces mesures, comme si tous les miséreux et tous les déclassés étaient totalement irresponsables de la situation dans laquelle ils se trouvent…
Elle se garde bien surtout de chercher à comprendre les raisons d’une telle situation et de l’augmentation exponentielle, depuis de nombreuses années, des sans-abris de toutes sortes, parallèlement à la même augmentation délirante des structures de secours diverses et variées qui démarrent trois semaines sous le signe admirable du bénévolat et de l’altruisme conquérants avant d’exiger, avant la fin du premier mois d’existence, le soutien financier urgent et indispensable des collectivités territoriales et de l’Etat, et donc, au bout du bout du compte, comme toujours, du pognon des rares qui travaillent encore dans ce putain de pays bientôt exsangue…
Alors, Nicole, ta compassion m’émeut, certes, mais ça me toucherait encore plus ton analyse gentillette si tu allais gratter cinq minutes plus profond sur les raisons d’une telle situation… Allez, je t’aide :
-immigration galopante et incontrôlée, d’hier et d’aujourd’hui, qui augmente d’autant la pression démographique
-droit des locataires systématiquement renforcé face au droit des propriétaires qui explique une certaine frilosité du marché.
-déstructuration de la famille, avec toutes les facilitations possibles pour les divorces à l’amiable, les pacs à répétition, les unions libres, les concubinages souverains, les couples recomposés, surcomposés, décomposés… etc… , déstructuration qui crée forcément plus de déclassés et plus de demande de logement.
-idéologie anarcho-libertaire et asociale du refus du travail et de ses contraintes, du refus de la vie installée et de son embourgeoisement mortifère, sauf toutefois quand on se les caille pour de bon et qu’on finit par s’apercevoir que la neige c’est plus sympa sur le toit de la chaumière que sur le pompon du passe-montagne…
-idéologie soixante-huitarde du « vivre sans temps mort, jouir sans entrave » qui a voulu en finir avec le minimum de stoïcisme (courage, effort, endurance..) qui permet d’être autre chose qu’un ectoplasme couché… (Allez un ptit coup du vieux sartre pour la route, la seule phrase qui vaille peut-être dans toute son oeuvre : « Ce qui compte, c’est pas ce qu’on a fait de moi, c’est ce que je fais de ce qu’on a fait de moi »).
-accoutumance généralisée au droit à tout et au zéro devoir qui nous fait des générations d’assistés pour qui tout mouvement de prise en charge ne peut venir que d’ailleurs que d’eux-mêmes…
-et enfin multiplication des structures d’accueil et de soutien, dont tu es, Nicole, l’emblématique exemple, qui font que la compassion anonyme et lointaine, dans notre société, est sans doute la chose du monde la mieux partagée mais qu’elle est aussi le moyen le plus certain de déresponsabiliser les premiers concernés.
Alors bien sûr, je sais aussi qu’il y a la crise, qu’il y a des cas dramatiques où la vie frappe parfois très fort, où la malchance et le sort s’acharnent durement, mais ces cas-là, les relations de voisinage, à quelques exceptions malheureuses près, savent les résoudre. Par contre, pour dix pour cents (et je suis généreuse…) de situations dramatiques qui méritent d’être secourues, combien d’amorphes ou de profiteurs ou de parasites qui jouissent sans entraves d’une compassion devenue folle qui ne sait faire rien autre que soigner sa bonne conscience en distribuant à tout va, les yeux fermés, comme si toute misère en valait une autre…
Et puis, le jour où tes associations réunis poseront les vraies questions sur la misère au lieu de nous balader dans une espèce de philanthropie molle qui permet de pas mettre le doigt là où ça fait mal à la pensée unique, je mettrai peut-être mon obole dans ta sébile. En attendant, je préfère filer un bon pourboire à mon plombier et un chocolat chaud au clodo sympa qui squatte mon escalier…
P.S. Par contre, ma jolie, si tu veux taxer jusqu’au trognon Pinault, Arnault, Bergé, Lagardère, BHL, ou Frédéric Mitterrand, te gêne pas… Et si tu veux installer tous les sdf de l’hiver qui s’avance dans les Musées d’Art moderne et contemporain où ils se referont une santé en écoutant les commentaires avisés de catherine millet, te gêne pas non plus… Y a aussi les locaux de la Halde qui sont pas mal, semble-t-il, 2500 m² je crois… faudrait peut-être en parler au Dal…
Lou qui cherche...
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mercredi, 11 novembre 2009
T'es bien trop cher, docteur Schweitzer...
En voilà une d’info sur laquelle toute la bande des salopards ordinaires de radio-France, FR3 ou Antenne 2 va sûrement très vite poser son gros cul édredon comme un seul homme pour éviter les plus grosses vagues : Papy Schweitzer, le monsieur propre de l’antiracisme vigilant et institutionnel, le calife fou de la halde, celui qui veut virer Ronsard des manuels scolaires pour racisme anti-vieux et Céline pour homojudéophobie, Papy Schweitzer donc, pète dans la soie de la halde et affole la moquette de ses somptueux locaux avec sa troupe de minables procureurs au petit pied, d’éplucheurs hystériques, d’exégètes tourmentés, de contrôleurs psychopathes, de juges sourcilleux, d’avocats vermoulus, tous chargés de détecter le moindre apocalyptique frémissement d’aiguille sur l’échelle de Richter de l’antiracisme militant, Papy S, donc, fait travailler tout son petit monde de copains et de coquins dans des locaux « dignes de ceux d’une entreprise du cac 40 » et pompe chaque année au budget de l’Etat et dans nos portefeuilles 13 millions d’euros, c’est à dire 8 milliards de centimes de haute époque…
C’est le Mamadou malien au marteau piqueur qui va être content de ne gagner que le smic, certes, pour s’ébrouer la carcasse huit heures par jour dans les rues de Paris, mais au moins de savoir que Papy Louis et ses pompoms girls le préservent des zaffreux racistes sournois et omniprésents qui kukluxklanent chaque nuit à l’affut d’un black à pendre au premier réverbère…
Il sera encore plus content, Mamadou, quand il saura que les revenus perso du vieux Schweitz sont, itou, de huit milliards de centimes de nos anciens francs. Il sautera au plafond de la case de l’oncle Tom, mon Mamadou chéri, quand on lui expliquera que ce parangon de vertu républicaine a été condamné dans l’affaire des écoutes de l’Elysée en 2005 et que la justice belge l’a condamné en 2008 à une amende de 10 millions de francs belges pour avoir violé la loi du travail. Et enfin, il chantera les alleluia africains, Mamadou, lorsqu’on lui apprendra que cette crapule pleine aux as, (Président de je ne sais quel satellite du Médef) nommée d’ailleurs par une autre crapule de haut calibre, tonton chirac rattrapé aujourd’hui par ses jambons-beurre astronomiques, a même pas les couilles de faire son boulot de vigilant de merde pour pas un rond et se fait grassement payer sa bonne conscience 6700 euros par mois, (et oui, environ dix fois le smic) en plus de ses 8 milliards de revenus perso, pour coordonner les 84 pisse-copies qui travaillent sous ses ordres…
Dis, Mamadou, c’est quoi le pire racisme ? Celui du beauf éméché qui se foutra cinq minutes de ta gueule charbon de bois au sortir du bistro avant d’en boire un avec toi ou celui de putassiers moralistes à la gomme qui se gavent sur des montagnes de fric en faisant semblant de pleurer sur le pauvre monde ?
Cerise sur le gâteux : Et en plus, Schweitzer est aussi, pour meubler sans doute son temps libre, arrondir ses fins de mois et tenir toute la chaîne de la vigilance, Président du Conseil de Surveillance du Monde !!
Un mec comme ça, chaque fois qu’il vient ouvrir sa gueule à la télé pour promouvoir son bazar humanitaire à la noix, faudrait lui suspendre au cou une pancarte affichant ses condamnations passées et ses revenus actuels… Ca calmerait peut-être la génération morale…
PS : Si vous en voulez plus, pas besoin d’aller sur le site de la halde, ils sont au courant de rien. Par contre vous pouvez aller chez wikipedia ou taper schweitzer-halde-train de vie et vous trouverez les articles du Figaro, Libé, etc…
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mardi, 10 novembre 2009
Mur, mur...
Bon, je veux bien qu’on célèbre en fanfare et sous la pluie le mur qui chuta il y a vingt ans et la liberté alors, paraît-il, retrouvée… Mais on aurait demandé hier matin aux Franciliens qui battaient la semelle en attendant d’improbables RER bloqués par les planqués de la cgt et de sud, on leur aurait demandé, en un micro-trottoir exceptionnellement honnête, si, quand même, pour une fois, quelques poils de la moustache à staline sur les joues un peu trop glabres de sarko-le-mou ne seraient pas les bienvenus, je suis pas franchement sûre que le vieux josip vissarionovitch aurait pas fait un tabac… Et, disons-le un tabac mérité. Une démocratie qu’est pas foutue d’assurer le droit essentiel de la liberté des transports publics et du primum vivere, est sans doute prête pour le despotisme…D’autant que, despotisme pour despotisme, en ce qui concerne l’horrible stasi avec ses gros sabots, ses imperméables beiges, ses parapluies à triple détente et sa censure à la papa, il me semble que nos stasistes à nous, nos stasistes à micros et caméras, nos stasistes déontologues qui s’appellent hees, val, mermet, demorand, baddou et consorts, qui jamais ne parleront dans leur revue de presse de Présent, Minute, National Hebdo, Eléments, Le Choc du Mois, Monde et Vie, Rivarol, Aspects de la France… etc… ni ne feront venir dans leurs débats radiophoniques les journalistes qui y travaillent, il me semble, disais-je, que ces ordures valent largement les gris censeurs de Pépé Honecker…
Allez, encore un ptit coup de Mur… Z’avez vu qui ils ont retenu, la direction de France 2, hier soir, pour commenter les cérémonies ludico-artistiques des Dominos géants ? Je vous le donne en mille : Karl Lagerfeld soi-même ! Comme s’il y avait rien d’autre que cette espèce de dandy décadent pourri jusqu’à la moelle par le fric, la futilité et sans doute ce qu’il faut de poudre blanche pour déclencher son énergie créatrice… Rien d’autre que cette espèce de corbeau funèbre appuyé sur une réputation de styliste faite de pseudo-rebellion, d’insolence calculée et de coffres bien remplis… Bravo Antenne 2, bravo le barnum du mauerfall… Vite, un petit coup de Lénine : « La liberté, pour quoi faire ? » Pour en faire ça de la liberté retrouvée, messieurs des télés et radios publiques, vaut mieux encore crever sous la pire des dictatures…
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lundi, 09 novembre 2009
Petit con...
L’ordure pierre marcelle, styliste de chez joffrin, roi de la syntaxe mallarméenne, prince de l’oxymore et apôtre du subjonctif imparfait pour bobos mal proustés, le voilà, dans sa chronique d’il ya quelques jours chez les Libé-rothschildâtres réunis, le voilà qui regrette que, décidément, point ne soit suffisamment donné de médiatique retentissement bien mérité au crime d’un chauffeur-livreur qui, harcelé, paraît-il, par son patron, l’alla tout simplement dézinguer de cinq joyeux coups de fusil habilement distribués, avant de, point du tout « forcené », mais sans doute gentil garçon ordinaire, avant de donc se livrer aux pandores manifestant par là, à coup sûr, qu’il n’était finalement qu’un honnête citoyen anticipant seulement de quelques semaines la nouvelle législation d’un syndicalisme enfin radical que le marcello fou est en train de concocter dans son casque lourd de motard de mes deux.
Et le Marcel de s’indigner quasiment, en la queue de sa chronique, et même presque de s’étrangler, de ce que toutes les radios de France n’aient point embouché les trompettes d’une renommée qu’il fallait se hâter de porter aux nues afin de mieux saluer l’acte héroïque du meurtrier et donner enfin, contre ces salauds d’employeurs, quelques idées nouvelles à des ouvriers décidément bien trop sages qui jusque là allaient bêtement se suicider alors qu’il est si facile de suicider les patrons en un acte méritoire et prophétique que l’avenir saluera sans doute comme une avancée notoire sur la longue route de l’acquisition immémoriale des droits du travail…
N’y aura-t-il donc point en ce pays quelques platanes vengeurs qui se décideront un jour à traverser la route pour faire « craquer » - « c’est aussi simple que cela » - quelques cervicales excédentaires de plumitifs à la gomme ? Et tant qu’à faire, ces arbres débonnaires ne pourraient-ils pas choisir le jour où le patron, justement, le Joffrinou de ces dames, responsable itou de la prose de ses carpettes, sera sur le porte-bagages…
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dimanche, 08 novembre 2009
Paris-Berlin...
Ah ! la magnifique aubaine du 20° anniversaire ! Berlin, le mur… et tous les pires connards journaleux qui lèchent les bottes de Marie-Georges dès qu’elle pénètre dans leurs studios et qui font la promo en boucle de la Fête de l’Huma, les voilà, Jean-Luc Hees et Philippe Val en tête… … les voilà à se délocaliser comme un seul homme, ma radio chez les teutons … tous sur place à Berlin pour la mégacommémoration d’une liberté retrouvée dont ils se contrefoutaient dans les grandes largeurs au temps de leur jeunesse folle et de leur flirt langoureux avec le sartre du « tout anticommuniste est un chien »…
Tous donc dans le grand charter Paris-Berlin, rendez-vous Place de Brandebourg, pour nous dire le tout du tout dans les moindres détails, point manquer la moindre milli-seconde des grandioses cérémonies, décortiquer, analyser, recenser toute la vérité vraie sur cet événement en omettant soigneusement quand même de nous révéler combien a coûté à Radio-France et donc à nos portefeuilles cette joyeuse sauterie radiophonique où les val, les hees, les baddou, voinchet et consorts vont se faire mousser la bonne conscience dans les coktails branchés et sur les moquettes bouclées de leurs hôtels quatre étoiles…
Deux autres remarques à propos du Mur et des radios :
-d’abord, pour avoir subi quelques reportages quotidiens depuis une semaine, sur la 2, la 3, arte, en préambule au grand barnum de demain, pas une fois, sur des reportages d’au moins cinq minutes, pas une fois je n’ai entendu le mot « communisme » ! C’était tantôt l’ « Est », ou « Moscou » ou le « grand frère soviétique », mais « communisme », niet !
C’eût été la commémoration de je ne sais quel mur fascistoïde, ah ! que n’eût-on point entendu sur l’horrible dictature fasciste, l’horreur nazie, la terreur salazariste, l’épouvante franquiste… etc… mais le mur « communiste », les empafés du paf ne l’ont jamais vu !
-autre chose : les seuls ou presque qui, à l’époque réelle de l’horreur du Mur, étaient les opposants les mieux documentés et les plus résolus à la réalité totalitaire communiste, je veux parler des penseurs ou militants politiques de l’extrême-droite, ceux-là, inutile de chercher à entendre leur voix dans les micros des ordures de radio-France qui ont décidé de les enterrer en douceur sous les décombres du Mur de leur Honte…
Lou berlinée...
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jeudi, 05 novembre 2009
Jaffro chez Joffrin...
Bon, tant pis, on va pas s’énerver pour ça, mais y en a un, dans Libé, un prof de philo en plus, Laurent Jaffro, qui, à propos de Carte nationale d’identité, a tout pompé sur ma dernière note…
Donc on est complètement d’accord tous les deux : il n’y a d’identité qu’individuelle. Mais alors, pourquoi, le con, il vient nous chanter une fois de plus le républicain refrain où il éprouve l’irrépressible besoin de dire « nôtre » ?
Citation : « Notre projet républicain - précisément par son individualisme - envisage la nation en des termes qui ne sont pas ceux de la communauté des mœurs ou de la similitude des caractères ; son souci est au contraire de libérer le citoyen de la tutelle des appartenances. Dès lors, on ne sait trop quelle fascinante substance ferait l’identité française. Ce qui sépare la République de sa destruction, c’est la différence entre la carte nationale d’identité et la carte d’identité nationale. »
Cher Lolo, s’il y a pas d’identité française collective fondée sur ces réalités bien tangibles que sont une géographie et une histoire communes, y en a encore moins qui serait fondée sur cet espèce d’ectoplasme idéologique qui s’appelle la république et sur les billevesées subséquentes qui déparent l’ensemble de nos monuments publics et qui ont nom ; Liberté, Egalité, Fraternité.
Quant à se réjouir béatement d’une république dont le « souci est de libérer le citoyen de la tutelle des appartenances », je te dirai deux choses : d’une part que le seul souci de la république ou du moins des républicains c’est la gamelle électorale et les avantages qui vont avec ; d’autre part que le refus des appartenances naturelles et plurielles ne peut qu’engendrer, comme l’a bien montré la Révolution des grands ancêtres, l’acceptation, de gré ou de force, d’une appartenance unique et totalitaire au Léviathan cher à Hobbes…
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lundi, 02 novembre 2009
Identité nationale
Deux remarques sur le barnum gouvernemental…
-D’abord, que dans cette putain de démocratie qui est, censément, - on nous a assez bassiné avec çà ! – le régime du débat, de la discussion, de la confrontation admirable des idées d’où doit jaillir la souveraine lumière de la vérité vraie, dans cette démocratie donc tout débat est, justement, impossible ! Car tout, le débat comme le reste, est systématiquement et aussitôt instrumentalisé, soit par ceux qui le proposent et qui sont immédiatement taxés d’arrière-pensées électoralistes, soit par ceux qui y participent, ou qui refusent d’y participer, et qui mesurent leur participation ou non au seul poids des voix que cela peut ramener dans leur escarcelle lors des prochains scrutins…
-Ensuite, sur la thématique bessono-sarkozienne de l’ « identité nationale », c’est quoi cet ovni ?
J’ai bien, dans mes papiers, au fond de mon sac, une Carte d’Identité, mais le mot « national » porte, il me semble, sur « carte » et non pas sur « identité ». L’identité ne peut être qu’individuelle : je suis moi. Et encore, ce moi ne recouvre que du physique, qui a peu de chances de radicalement évoluer : taille, sexe, couleur des yeux. Quant à avoir une « identité nationale »… Bouououhhh ! la mégatrouille que je ressens aussitôt du totalitarisme démocratique qui vient… Sous prétexte que je suis Français, de souche ou d’acquisition, je devrais aimer ceci ou cela, penser de telle ou telle façon, être le fils naturel de voltaire et zola, bêler avec le troupeau des apôtres de la tolérance à tout et n’importe quoi, chanter la liberté à tout prix, me vautrer dans la fraternité universelle y compris avec les cons ? Grand merci, messeigneurs ! On demande pas à l’Etat de garantir, comme une aoc introuvable, une « identité nationale » qui n’existe pas, on lui demande simplement d’assurer le bien commun concret et tangible. Et cette foutue république (pourtant res publica !!) en est tellement incapable qu’elle nous amuse avec du pain et du cirque idéologique comme au plus beau temps de l’Empire romain… Something is rotten in the state of Denmark…
Lou stratfordée...
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